Au-delà des nuages : Le livre de Jenny Colgan

J’ai terminé il y a quelques jours Au-delà des nuages de Jenny Colgan. Cela faisait presque un an et demi que ce roman était dans ma PAL alors je suis contente de l’en avoir sorti grâce à une lecture commune. Comme chaque roman de cette autrice, ma lecture a été une véritable expérience écossaise ! On suit Morag MacIntyre, une jeune femme pilote passionnée par son travail, qui revient dans les Highlands pour aider son grand-père après un accident qui l’a empêchée de voler. Ma lecture fut plutôt ambivalente. En effet, la première partie m’a demandé un peu de patience. : j’ai trouvé qu’il y avait des répétitions à plusieurs reprises et l’événement majeur vendu dans le résumé arrive tardivement. De plus, j’ai eu du mal à m’attacher à Morag car je me suis sentie éloignée de ses questionnements. Heureusement, l’histoire prend un chouette tournant au moment où Morag se retrouve coincée sur une île écossaise minuscule avec pour seule compagnie Gregor et ses animaux. Cette cohabitation forcée s’est révélée particulièrement amusante puisque tout oppose Morag et Gregor ! D’ailleurs, j’ai trouvé le comportement de notre héroïne franchement limite à plusieurs reprises, elle n’est pas particulièrement sympa avec Gregor et juge son mode de vie. Mais les dialogues sont devenus plus vivants et j’ai commencé à sourire et à me laisser embarquer dans leur histoire. La plume de Jenny Colgan est, comme toujours, délicieuse et immersive. Elle fait vivre les paysages écossais avec une telle tendresse que j’avais presque l’impression de sentir le vent sur les ailes de Dolly, l’avion familial. Et au-delà de l’intrigue, le roman aborde avec douceur des thèmes universels : la reconstruction de soi, l’importance des racines et de l’amour sous toutes ses formes. Même si je n’ai pas immédiatement adhéré à Morag, j’ai été touchée par l’histoire et le cadre. Il va vraiment falloir que je visite l’Écosse à force de lire les romans de Jenny ! Je lirai avec plaisir la suite, qui se trouve dans ma PAL.

Ma lecture de ce roman laisse un avis plutôt mitigé. L’histoire met beaucoup de temps à se mettre en place, et il faut attendre la seconde moitié du livre pour voir apparaître quelques rebondissements. Même là, le rythme reste assez inégal. Le style de Jenny Colgan, habituellement fluide et chaleureux, m’a semblé ici alourdi par une profusion de descriptions et de digressions. Chaque scène est parasitée par des détails secondaires qui, selon moi, n’apportent rien ni à l’intrigue ni aux personnages. J’ai fini par lire de nombreux passages en diagonale, tant ils me paraissaient superflus. Quant à la romance, elle reste en retrait et manque de profondeur. On peine à s’attacher à l’évolution des relations, qui sont à peine esquissées. En résumé, Au-delà des nuages est une lecture qui aurait gagné à être plus concise et plus centrée sur ses personnages et leur histoire. Le potentiel était là, mais il s’est dilué dans trop de longueurs.

Je ne connaissais pas cette auteure et j'ai lu ce livre sur les conseils d'une amie. Le début était un peu trop monotone à mon goût. Pour moi l'histoire a pris une tournure intéressante à la fin de la première partie. J'ai beaucoup aimé la façon dont Morag renoue avec ses racines et avec le goût des choses simples de la vie. Et puis c'est joliment raconté...

J’avais envie de changer de mon style habituel de lecture. Je ressentais le besoin de plonger dans une histoire d’amour légère, drôle, fraîche, sans que ce soit cucul la praline ou prise de tête, et qui, en prime, me fasse voyager. Jenny Colgan m’est tout de suite venue à l’esprit. Il y a quelques années, j’avais lu l’un de ses romans, La charmante librairie des jours heureux, dont je gardais un bon souvenir et dont j’avais apprécié le style d’écriture. C’est donc tout naturellement que j’ai décidé de retenter l’aventure avec cette auteure. Cette fois, direction l’Écosse, où l’on suit Morag, une passionnée d’aviation depuis sa plus tendre enfance. Après un accident, cette pilote de ligne craint de reprendre les commandes d’un avion. La quatrième de couverture promettait un atterrissage après la tempête, ainsi que la rencontre avec un ornithologue bourru. Pourtant, après plus de 150 pages, ni l’incident ni cette rencontre ne s’étaient encore produits. Frustrant ! La première partie du roman m’a paru d’un ennui mortel : répétitions à gogo, dialogues rares, intrigue au point mort… Je n’ai pas vraiment décollé. J’avoue que je n’avais pas très envie de poursuivre, mais j’ai persévéré, car plusieurs avis sur Babelio soulignaient que la deuxième partie était bien meilleure. Et heureusement, ce fut le cas ! La suite est beaucoup plus vivante, avec de nombreux dialogues et une intrigue fidèle à la quatrième de couverture qui avance enfin. Le rythme devient plus soutenu, et les interactions entre Morag et Gregor ne manquent pas de piquant. J’ai ri avec eux. Au fil des pages, je me suis attachée à ces personnages et à leur histoire. Simplement, je n’avais plus envie de refermer le livre. J’aimerais aussi souligner que l’on sent que Jenny Colgan s’est bien documentée sur l’aviation, même si les puristes trouveront sûrement quelques incohérences. Pour une lectrice lambda comme moi, à la recherche d’une histoire sans prise de tête, cela ne pose aucun problème. En résumé, une lecture en demi-teinte : j’ai moyennement apprécié ce roman, l’auteure m’ayant habituée à plus de mordant dans ses précédents ouvrages. Toutefois, il reste plaisant à lire. Au final, j’ai obtenu ce que je recherchais : un récit frais, dépaysant et sans chichi.