Château l'Arnaque : Le livre de Peter Mayle

Peter Mayle est sans conteste un grand amoureux de la France. De sa gastronomie et ses vignobles aussi. Cela n'a cependant pas suffit pour rendre ce livre inoubliable ! Les personnages sont très sympathiques, l'enquête aurait pu être passionnante, mais elle m'a semblé un peu bâclée. Pas trop de suspens, ce livre n'est qu'une succession de repas gastronomiques et de dégustations de vins prestigieux. Pour un connaisseur en œnologie, cela doit être un régal, mais quand on n'y connaît rien comme moi, l'énumération des crus et cépages laissent de marbre. J'ai préféré de loin son Année en Provence !

Ce roman de Peter Mayle est un très bon roman ! Je l'ai lu avec beaucoup de plaisir. L'histoire est intéressante, le suspense est bien présent et il y a des rebondissements durant toute l'histoire. Je lui ai attribué une note de 4/5 ! Je suis assez surpris du peu de bonnes critiques pour ce livre...

Si vous n’avez jamais rien lu de cet auteur, vous passerez un agréable moment en compagnie de Sam Levitt dans les vignobles français et l’accompagnerez avec plaisir dans sa découverte de Marseille. Le regard posé par un américain sur les Français vous fera sourire. Mais, si vous avez adoré « Un été en Provence » et « Hôtel Pastis », vous risquez fort d’être déçu. L’humour typiquement britannique, l’autodérision et le ton un peu décalé qui en faisaient le charme, sont ici absents. Le livre semble juste une occasion pour l’auteur d’étaler ses connaissances en œnologie et en gastronomie. Conclusion : pas un grand cru, juste un petit beaujolais village pour une soirée d’automne pluvieuse.

C'est peut-être parce que je n'ai jamais été un "littéraire" dans l'âme, mais j'ai un jugement moins sévère sur ce roman que d'autres critiques postées ici même : l'ayant abordé a priori comme un passe-temps sans prétention, j'ai passé très agréablement en sa compagnie les trois heures d'un trajet ferroviaire de retour de vacances. Il faut dire que ma femme, qui me l'avait offert, tablant sur mon côté bon vivant, ne s'était pas trompée, sachant mon appétit pour les descriptions gastronomiques in situ, et aussi pour quelques traits d'humour qui en émaillent les chapitres. Il est vrai que je suis sans doute assez "bon public", mais j'assume !