Dans les brumes de Capelans : Le livre de Olivier Norek

Dans les brumes de Capelans, un roman policier aussi sombre que passionnant#8201;! Olivier Norek m’a embarquée dans une intrigue millimétrée, où chaque indice cache une double lecture. Pas de temps morts, des personnages marquants et une atmosphère oppressante à Saint-Pierre-et-Miquelon… Ce thriller m’a captivée et tenue en haleine jusqu’à la dernière page. Comment débute le livre#8201;? Un prédateur prend un bébé dans ses bras et le dépose sur le lit de ses parents entre eux. Quand ils se réveillent le matin, leur fille de quatorze ans, Anna, a disparu. Dix ans plus tard, le commandant Russo, qui avait fait les premières constatations lors de la disparition d’Anna, est en planque devant une maison. Il espère délivrer la dernière jeune fille, Salomé, enlevée par un monstre. La précédente victime, Garance, a été retrouvée morte. Hélas, Salomé a été tuée quelques heures auparavant. Mais contre toute attente, il retrouve Anna, vivante, enfermée dans une cage. Je ne vous ai pas tout raconté et nous n’en sommes qu’à la page 26. Si vous la tournez, vous retrouverez Victor Coste et, bien sûr, la suite de l’histoire. Qu’en ai-je pensé#8201;? Dans les brumes de Capelans est un livre dense, sans temps mort, qui ne vous laisse pas réfléchir. S’il y a des invraisemblances, autres que l’intrigue en elle-même (mais on s’en fiche, non#8201;? C’est un roman policier, et il fait plus que le job) je ne les ai pas vues. Mieux encore, l’auteur m’en a mis au moins une sous les yeux, genre : tu as remarqué#8201;? Pressé de connaître la suite, je ne m’y suis pas attardé. J’ai juste pensé «#8201;Ah bah oui…#8201;», quand l’explication est arrivée. Les twists ne sont pas ahurissants, ils éclairent plutôt ce qu’on a lu, mais le livre tient en haleine du début jusqu’à la fin. De plus, beaucoup d’indices sont à double lecture, on les comprend d’une certaine façon, puis un évènement vient donner une autre interprétation. Bravo monsieur Norek. Le livre est noir, très noir, mais sans verser dans l’ultraviolence, ce que le thème aurait pu permettre.

Premier livre pour moi de l’auteur. Ne connaissant pas le passé de son héros (car je n’avais jamais lu de livres de lui), le capitaine Coste, j’ai beaucoup aimé découvrir les bribes de sa vie, et, telle une tragédie grecque, j’ai maintenant envie de lire ses premiers livres, afin de voir comment Coste est devenu le Coste de ce livre. Et sinon l’enquête et l’intrigue en elles-mêmes sont vraiment prenantes et haletantes, avec de la tension et tout ce qu’il faut.

Bon polar qui se situe dans la veine des protections de témoin et des résidences surveillées, avec une pincée de séquestration longue durée et un isolement à SaintPierre et Miquelon. Olivier Norek reprend ses personnages principaux de la trilogie 93 mais il n'est pas nécessaire de l'avoir lue pour s'abandonner dans les Brumes de Capelans, ce qui fut mon cas. Ca se lit bien, c'est rythmé, c'est cruel, c'est tordu, ça détruit, ça se détruit, ça parle de jeunes femmes assassinées sur une dizaine d'années et d'une enquête pour arrêter ce jeu de massacres. Il y a quelques personnages attachants. J'ai bien aimé.

J’ai trouvé "Dans les brumes de Capelans", le quatrième et dernier (?!) volet de la saga du Capitaine Coste, absolument époustouflant. Olivier Norek excelle une fois de plus dans la création de personnages complexes et profonds, notamment Anna, un personnage d’une remarquable noirceur et complexité qui m’a particulièrement marqué. L’intrigue de ce tome est captivante et pleine de rebondissements inattendus qui maintiennent une tension constante (j'ai eu beaucoup de mal à lâcher le roman). Le choix de Saint-Pierre-et-Miquelon comme cadre ajoute une dimension unique et mystérieuse qui m’a véritablement transporté et donné envie d’explorer ce territoire. Je ne doute pas que ceux qui ont lu les trois premiers opus se jetteront à raison sur ce quatrième tome. C’est un must pour les fans de la série et une invitation alléchante à découvrir ce coin méconnu de la francophonie. Préparez-vous à être captivé jusqu’à la dernière ligne.