Dune T1 - COLLECTOR - (Traduction revue et corrigée) : Le livre de Frank Herbert

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Une édition collector de l'un des plus grands chef-d'œuvre de la SF à l'occasion de son adaptation au cinéma, avec une traduction entièrement révisée.

Un roman incontournable, le chef d'œuvre de la science-fiction.

Il n'y a pas, dans tout l'Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout du sable à perte de vue. Une seule richesse : l'épice de longue vie, née du désert et que l'univers tout entier convoite.

" Un roman visionnaire. " Slate.fr

" Ce roman est un incroyable livre-univers avec des rebondissements à foison et des personnages inoubliables. " Libération

De (auteur) : Frank Herbert
Traduit par : Michel Demuth, L'Épaule d'Orion, Fabien Le Roy

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Expérience de lecture

Avis Babelio

hV0l7e

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Dune, de Frank Herbert, est paru pour la première fois aux États-Unis en 1965. Il m’est très difficile de savoir comment amorcer une critique d’une œuvre avec autant de richesses, autant de niveaux de lecture, d’influences majeures et d’anticipations. Parlons ici plutôt d’un hommage. Dans un empire interstellaire aux allures de régime féodal, nous suivons les événements concernant la planète Arrakis, également appelée Dune – nom donné par ses habitants, les Fremen. Planète désertique, inhospitalière, elle est pourtant le seul endroit de l’univers où l’on peut récolter l’Épice, une substance aux propriétés gériatriques et psychotropes, essentielle à la navigation spatiale. Lorsque la maison Atréides se voit confier la gestion de cette planète par l’empereur, elle entre dans un jeu politique, économique et spirituel qui la dépasse. C’est à travers les yeux de Paul Atréides, fils du Duc Leto Atréides, que nous découvrons cette lutte de pouvoir, de survie et de transformation. J’ai mis un pied dans l’univers de Dune par le biais des films récents de Denis Villeneuve (la présente édition que j’ai lue contient d’ailleurs une préface du réalisateur), et j’avais été immédiatement subjugué. Son style contemplatif épouse parfaitement la lenteur majestueuse et la densité spirituelle de l’œuvre originale. Mais ce n’était qu’une porte d’entrée. L’envie de lire ce monument de la science-fiction me poursuivait depuis longtemps, ne serait-ce que pour comprendre ce qui avait tant inspiré Star Wars, Blade Runner, Game of Thrones ou encore Matrix. À ce jour, Dune reste l'œuvre de science-fiction la plus vendue au monde. Ce n’est pas un hasard. Et quelle claque. Dès les premières pages, j’ai compris que je ne lisais pas simplement une saga galactique, mais une fresque philosophique camouflée sous du space opera. Herbert ne se contente pas de raconter une histoire. Il construit un monde total : politique, écologique, religieux, économique, mythologique. Un monde d’où l’on retire autant d’enseignements sur le nôtre que sur nous-mêmes. Ce qui m’a profondément marqué, c’est la façon dont l’auteur traite la question du pouvoir et de la prophétie. Dune, c’est l’histoire d’un être façonné pour être un messie, et qui devient l’instrument d’un mythe qu’il ne contrôle pas. Herbert nous met en garde contre la fascination que nous avons pour les figures messianiques, et contre ce que nous projetons sur elles. À travers Paul, on voit le danger de vouloir incarner une destinée dictée par d’autres, même si elle semble glorieuse. Cette ambivalence est vertigineuse : peut-on être libre si notre destin est prophétisé ? Peut-on être juste si notre pouvoir est absolu ? Il est également très mélancolique de voir le personnage ressentir que petit à petit, les amitiés qui lui tenaient à cœur se transforment en adoration. On pourrait lire Dune comme un conte sur l’écologie, ou une critique des colonialismes modernes (l’épice est clairement une référence au pétrole, surtout au moment de sa parution en 1965), ou encore une tragédie politique sur fond de transhumanisme mystique. Tout est vrai. Mais ce qui m’a captivé, c’est que tout y est tissé avec une cohérence rare. Même les détails apparemment techniques – les Mentats, l’Épice, la Voix – ont une portée symbolique, philosophique, ou spirituelle. Herbert ne cherche pas à tout expliquer : il suggère, fait confiance au lecteur, et c’est ce qui rend cette lecture aussi puissante. Ce premier tome est exigeant. Il demande du temps, de l’attention, de la patience. Mais en retour, il offre une expérience de lecture incomparable. Dune, ce n’est pas seulement une œuvre de science-fiction, c’est une expérience intérieure, une méditation déguisée en roman. Bien évidemment, je recommande. Pendant la dizaine de jours de lecture, j’ai été complètement absorbé tout entier par cet univers et incapable de’ lire un autre livre en parallèle, ce que je fais habituellement.

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bouscarellucas900

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Cet ouvrage, bien plus qu’un roman de science fiction, se trouve être une fresque magistrale d’un univers si lointain et pourtant si proche du nôtre qu’il nous force - en plus de notre admiration envers la plume et les idées narratives de F. Herbert - à remettre en question beaucoup d’acquis sociaux et géopolitiques de notre propre univers. Œuvre intemporelle, éducative et imaginaire, elle a su conquérir mon cœur de lecteur pourtant si loin du monde de la Sci-fi. Ce tome 1 fait partie de mes livres préférés de tous les temps, je le recommande absolument à tous et toutes, il regorge de philosophie et d’enseignements applicables au quotidien ou encore de critiques politiques terriblement adaptées à nos sociétés. J’espère que les prochains tomes me plairont tout autant, en tout cas, à moins de faire face à une réelle déception, je compte continuer ma découverte et mon approfondissement de cet univers extraordinaire. « Puis il regarda Paul, bien en face, et il vit un enfant qui venait d’assumer son fardeau d’adulte, qui avait rejeté le chagrin pour accepter le rôle qu’il devrait jouer. […] Et c’était là, très certainement, une chose que l’on ne pouvait prendre à la légère. »

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JonathanLecuyer

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Je ne vais pas faire un pavé d'un livre connu et critiqué et plus que critiqué, adapté, ect ... Mais je reprends mon défi de lecture des prix Nebula dans l’ordre chronologique, et quel début, Dune de Frank Herbert, lauréat inaugural en 1965, place d’emblée la barre très haute. Premier roman du palmarès, mais quelle claque ! Une entrée tonitruante dans le panthéon de la science-fiction. Dès les premières pages, l’immersion est totale. Arrakis, planète désertique, rude et inhospitalière, devient presque un personnage à part entière. Son climat implacable forge des mœurs et une culture fascinante, notamment celle des Fremen. Ces derniers rappellent les peuples du désert subsaharien, dans leur mode de vie, leur rapport à l’eau, leur endurance, mais aussi par une langue truffée d’arabismes et d’influences berbères. Herbert ne se contente pas de décrire : il infuse. C’est subtil, et surtout, c’est terriblement évocateur, on en ressent presque le climat. L’histoire avec un grand H s’articule autour d’un world-building aux petits oignons. Intrigues politiques, conflits dynastiques, luttes de pouvoir... On sent immédiatement que l’on est face à une œuvre fondatrice, une saga où chaque mot, chaque alliance ou trahison pèse lourd. Le rythme est plus sinusoïdal qu’en spirale ascendante, ponctué d’accélérations par touche d’actions jouissives, puis de phases de creux où l'intrigue s’épaissit dans les coulisses des stratégies. L’action n’est jamais gratuite, elle surgit comme un éclair pour mieux éclairer la complexité d’un personnage ou faire basculer le destin ou découvrir une particularité de la planète. Mais Dune ne se résume pas à la politique. Il y a cette dimension métaphysique, presque psychédélique, qui confère à l’œuvre une profondeur presque mystique, enfin non pas presque, ça l’est. Les pouvoirs mentaux, les visions, les présciences... rien n’est vraiment expliqué de façon mécanique, et ce n’est pas plus mal. Le flou qui entoure ces capacités est précisément ce qui leur donne toute leur force. Elles sont l’ossature invisible de l’histoire, et les transformations qui en découlent – notamment celle de Paul – en sont les exemples les plus marquants. Justement, Paul. Sa montée en puissance fascine. Le virage que prend son caractère, une fois arrivé sur Arrakis, peut sembler abrupt avec le recul. Mais à la lecture, on se laisse porter, on de délecte de cette ascension fulgurante, héroïque. Il y a quelque chose de messianique, de l’ordre de la révélation. Candide ou averti, on est pris au piège, et c’est délicieux. Frank Herbert n’a plus besoin d’introduction. Les adaptations cinématographiques et les relectures modernes ne cessent de remettre en lumière ce monument. Et à juste titre. Dune est une œuvre-pivot, aussi intellectuelle que sensorielle. En somme, une lecture exquise, captivante, qui vous cloue littéralement au fauteuil. Il me reste cinq tomes à découvrir, et j’ai hâte de me couper du reste du monde #128522;.

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lolo0612

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Et voilà, j ai enfin lu Dune ! Ce fut laborieux pour la plus grosse moitié du livre, le temps de bien intégrer l'univers créé par Frank Herbert avec toute sa complexité et sa richesse. J'avoue avoir fait des recherches sur le web pour m'aider à comprendre certains éléments et j ai lu en cours de lecture certaine annexe, notamment celle sur l'écologie de Dune, pour mieux intégrer le système du désert et son cycle du faiseur. Ce ne sont pas tant les intrigues politiques qui sont difficiles à comprendre, ni les implications religieuses du récit, ni même la psychologie mystique des personnages, je dirais plutôt que cela vient de l'écriture elle même. En effet, j'ai eu le sentiment que l'auteur partait du principe qu'on connaissait son univers comme s'il était le notre. Les explications ne sont pas explicites et l'usage de tous ces termes inventés ne rend pas la chose aisée. Cela dit, après quelques efforts pour s'approprier l'univers de ce chef d'oeuvre, quel beau voyage ! Quelle poésie dans la tournure des phrases ! Et quelle action ! Le livre n'en manque pas ! J'ai été charmée par ce récit, son héros et sa complexité même si celle ci a exigé de moi de la persévérance. Je ne regrette pas ! Un ouvrage de science fiction de référence mais je dirais pour les fans du genre ! Un lecteur novice en SF pourrait être découragé.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
  • EAN
    9782266320542
  • Collection ou Série
    S.F. Fantasy - Science Fiction
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    928
  • Dimensions
    179 x 114 mm

L'auteur

Frank Herbert

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