Et ils meurent tous les deux à la fin - Édition collector : Le livre de Adam Silvera

Super touchant, ce livre m'a transporté dans un monde où je ne pensais pas m'y aventuré. Et ils meurent tous les deux à la fin ma fait réfléchir sur notre façon de vivre actuel et de penser au lendemain. Il est temps de profiter de chaque instant car on ne sait jamais quand est le dernier moment. Grâce au Death-Cast savoir quand on vas mourir peux permettre de profiter un max de notre dernière journée et de sortir de ça zones de confort. De vivre cette journée comme si c'était la dernière.

J’ai vu passer beaucoup de bonnes critiques sur ce livre, alors je l'ai emprunté des que j'ai pu à la bibliothèque. Et j'ai été déçue, je mentirais si je disais que je n'avais pas pleuré à la fin mais moins que je ne le croyais. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Je pensais que cela allait me faire réfléchir au fait de sortir de sa zone de confort, à vivre sa vie comme on l’entend sans avoir peur des autres mais en fait tout le roman c'est cette histoire de death cast qui m’à perturbée. Je me suis demandée comment ils pouvaient être sûrs que si ils n’avaient pas appelé ils seraient morts car par exemple les parents de Rufus n’auraient pas pris leur voiture pour aller à leur cabane si ils n’avaient pas été appelé et Rufus et Mateo ne se serait pas rencontrés donc au plus je lisais au plus je me disais que c'est absurde de penser qu'un jour on pourra prévoir tout ce que l’on fait au point de savoir qui va mourir. En bref l’histoire n’a pas fonctionné pour moi mais c'est un bon roman jeune adulte alors je vous laisse vous faire votre opinion.

5 ans que je vois passer ce roman sans jamais m'être laissée craquer, mais sur la recommandation d'un élève, j'ai tenté le coup et je ne le regrette absolument pas. Death-Cast est une entreprise qui a pour tâche de prévenir les gens le jour de leur mort. Ainsi, peu après minuit, des centaines, des milliers de coups de téléphone sont passés pour vous annoncer que vous allez mourir et que ceci sera votre dernière journée. Alors quand Mateo, un ado réservé et plutôt mal dans sa peau reçoit son appel, son monde s'écroule un peu plus. Il décide alors de télécharger l'appli Dernier Ami pour trouver quelqu'un avec qui passer sa Journée Finale. Et il va rencontrer Rufus, un jeune homme du même âge que lui, condamné lui aussi à mourir avant le lendemain mais a la personnalité diamétralement opposée. Ensemble ils vont réapprendre à vivre avant de mourir. Par certains aspects, j'ai trouvé des similitudes avec La Vie Invisible d'Addie Larue de VE Schwab. Les personnages se demandent ce qu'ils vont laisser derrière eux, quel héritage alors qu'ils sont encore si jeunes. Mais, l'écriture d'Adam Silvera est beaucoup plus simple et moins poétique de Schwab (#Schwab4ever dans mon cœur). En dehors du style très (trop) simple, j'ai aimé suivre cette dernière journée pour Mateo et Rufus qui sont parvenus à faire quelque chose de beau à partir d'une injustice sans nom. La préface de l'auteur est très puissante aussi et nous amène à nous questionner sur notre vie et la façon que l'on a de l'envisager, de la vivre... Le tout est de n'avoir aucun regret à la fin, peu importe si elle arrive demain ou dans 20 ans... Il s'agit d'un roman choral où une multitude de personnages prennent la parole et l'on voit finalement que tout est inter-connecté avec des liens plus ou moins forts entre les personnes. Au final, j'ai trouvé le roman très touchant et je suis heureuse de l'avoir lu même si ce n'est pas un coup de cœur, je comprends pourquoi il a fait tourné tant d'encre et de larmes !

Je crois que c’est le livre qui a fait le plus d’allers et retours dans ma wishlist parce qu’il me faisait peur. J’avais peur de ne pas réussir à rentrer dedans, de ne pas aimer l’écriture, tout en sachant que j’étais certaine d’aimer l’histoire. C’est pour ça que je l’ai écouté en livre audio. Contrairement au Chant du loup, j’ai vraiment adoré cette expérience. Le fait que l’histoire soit écrite à la première personne et que l’écriture soit assez brute rendait le tout très réaliste. J’ai eu l’impression de rentrer dans la tête de Rufus et de Matéo et de vraiment apprendre à les connaître, ce qui a aussi aidé à rendre l’histoire beaucoup plus triste parce que : la fin est dans le titre. Pourtant, je pense qu’à l’écrit j’aurais peut-être abandonné ma lecture ou peut-être que j’aurais moins été touchée par l’histoire, mais là, j’ai ressenti tellement d’émotions différentes. J’ai eu la sensation que j’ai devant le film Titanic, quand on sait que l’iceberg arrive et qu’on a toujours ce maigre espoir que la fin change, que la planche devienne plus grande, que l’océan soit moins glacé ou que sais-je. J’ai eu de l’espoir jusqu’à la dernière minute, jusqu’à la dernière seconde et en même temps, une voix dans ma tête me criait que je devais arrêter ça. Ce livre parle de la mort et pourtant c’est une ode à la vie, c’est une histoire qui donne envie de profiter de chaque seconde et d’aimer de tout son cœur. C’est une histoire qui fait mal et en même temps qui arrive à faire du bien. Enfin, c’est vraiment le genre de livre que je vais sûrement essayer de relire, peut-être en VO même, pour essayer de voir si je ressens la même chose à l’écrit. En tout cas, si vous avez envie d’essayer les livres audios sans savoir par où commencer, je pense que celui-ci est parfait pour ça. D’une part parce qu’il n’est pas si long, d’autre part parce que l’histoire est parfaitement adaptée pour.