Et ils vécurent heureux malgré tous leurs enfants : Le livre de Raphaëlle Giordano

Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler de ce roman à la fois drôle, tendre et diablement juste sur les galères… de darons ! On connaît tous cette phrase sortie tout droit des contes de fées : "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants". Mais personne ne nous dit ce qu’il se passe après… Quand les ados claquent les portes, que l’amour s’épuise, que l’on se perd en tant que parent et en tant que soi. C’est exactement ce que vit Andrea, maman au bout du rouleau face à sa fille de seize ans, Suzanne, et à un couple qui s’étiole. Jusqu’au jour où elle décide de tout envoyer valser (ou presque) en participant à un casting improbable : La Darons Academy, une télé-réalité dédiée aux parents. Un concept barré qui, sous ses airs de divertissement, devient pour elle une véritable thérapie à ciel ouvert. J’ai trouvé cette lecture originale, piquante, pleine d’autodérision et de tendresse mais surtout fichtrement drôle. Raphaëlle Giordano nous tend un miroir sans filtre mais toujours bienveillant sur ce que c’est d’être parent aujourd’hui. Elle interroge nos renoncements, nos frustrations, nos doutes… mais aussi notre capacité à rebondir, à renaître, à ne pas se laisser enfermer dans un rôle unique. Un roman lumineux et hilarant qui nous rappelle que les contes de fées, on peut les réécrire à sa façon, même avec des cernes, des tensions à table et des lessives en retard.

Coup de cœur absolu pour ce roman de Raphaëlle Giordano, qui s’impose comme l’un de mes préférés parmi tous ses ouvrages ! Avec sa plume toujours aussi lumineuse et accessible, l’autrice nous plonge dans une comédie humaine pleine de justesse, de tendresse et de réflexions profondes sur la vie de famille, le couple, la parentalité… et les compromis qu’on fait chaque jour pour faire tenir tout ça ensemble. J’ai ri, j’ai été émue, je me suis sentie comprise. Ce roman sonne juste, sans jamais tomber dans la caricature, et brosse avec finesse les défis du quotidien. Les personnages sont attachants, imparfaits, mais terriblement vrais. On s’y reconnaît forcément, un peu ou beaucoup, que l’on soit parent ou non. Si vous cherchez une lecture qui mêle légèreté, émotions et réflexions sur l’amour et les liens familiaux, foncez ! Ce roman m’a fait un bien fou, et m’a encore une fois rappelé pourquoi j’aime tant la plume de Raphaëlle Giordano.

Une livre sur une mère qui participe a jeune de télé-réalité car elle ne sait plus gérer sa fille en crise d'adolescence. Moi qui ne lit quasi que des polars, qui n'ait pas d'enfant et qui ne regarde jamais la télé, ce n'était pas gagné. Et pourtant j'ai adoré. L'histoire est rythmée, les personnages attachants et c'est très émouvant. Une très bonne découverte.

Résumé : Andrea est au bout du rouleau, avec sa fille les relations sont compliquée, elle a peu de nouvelle de son fils qui habite ailleurs, son mari l’oubli… elle manque d’aide et de reconnaissance au sein du foyer. Mais en voyant un nouveau programme de télé réalité , elle va se décider à tenter sa chance et à faire ce qui lui plaît. Nous allons donc découvrir la « daron académie » alors asseyez-vous, vous risquez d’être surpris. « Les gens malheureux mettent mal à l’aise, comme si on risquait d’attraper leur poisse en les croisant de trop près. » « On pense toujours que son enfant va échapper à la règle. Quelle utopie. » Avis : Je n’ai encore une fois pas été déçue ( j’ai pas douter une seconde) J’aime vraiment beaucoup le style de cette auteure , surtout que ses livres ne se ressemble jamais malgré tous. C’est drôle, c’est décaler , mais c’est aussi et surtout moralisateur. Ça pousse inconsciemment à la remise en question. Dans cette histoire , les enfants tous comme les parents sont concernée. J’ai bien aimée le fait que nous avons les pensées d’Andrea et puis celle de sa fille, nous avons donc les ressentie des deux partie et nous voyons qu’un manque de communication peut tous détruire mais que chacun a besoin de l’autre , évidemment. J’ai adorée la partie « daron académy » entre le mari qui daigne enfin porter de l’intérêt à sa femme, Andrea qui apprend à s’aimer et à retrouver goût à la vie petit à petit. Suzanne qui est fière de sa mère , même si elle le s’enfonce malheureusement dans son mal être bien présent… Une lecture avec un style particulier , mais que j’aime tellement!