Gravé dans le sable : Le livre de Michel Bussi

Appréciant généralement les romans de Michel Bussi, j’avais acheté ce livre, il y a un petit moment, mais je ne me décidais pas à le lire. Le résumé, au dos du livre, ne m’avait pas vraiment convaincue : un énième livre sur fond de 2ème guerre mondiale… et donc, je remettais cette lecture, toujours, à plus tard ! Commençant à être à cours de livres, je me suis, enfin, décidée et j’avoue que j’ai été très agréablement surprise. J’ai été happée par l’histoire qui est suffisamment originale. Les rebondissements sont nombreux, le suspense est présent et les personnages principaux sont attachants. Frileuse au début, je me suis laissée embarquer dans cette recherche de la vérité, avec de plus en plus d’enthousiasme. Pour un premier roman, ici dans une version rééditée, j’ai retrouvé toute la verve de l’auteur, bien présente dès le début de son écriture. La base de l’histoire est bien l’extraordinaire débarquement de juin 1944. L’auteur nous en rappelle « la boucherie ». Ces jeunes, inexpérimentés mais courageux soldats se sont jetés à l’eau même s’ils se savaient condamnés. Lucky va vouloir vérifier le pouvoir de son nom et conclure un pacte avec un compagnon moins chanceux : un pauvre soldat fortuné ou un être ignoble qui a saisi l’opportunité de sauver sa peau, à chacun sa vision. Qui va survivre ? Que va devenir ce fameux accord ? Libre à vous de le découvrir… Parfois, la vérité semble proche, puis l’auteur nous entraine ailleurs, nous livre d’autres points de vue. L’histoire semble s’enliser pour mieux rebondir. Un roman qui a su me captiver malgré mes à priori. L’auteur prévient le lecteur sur d’éventuelles maladresses, des descriptions de lieux inexistants ou décrits de façon plus ou moins imaginaire. C’est un roman de fiction, il ne faut pas l’oublier. Certes l’écriture date de plus de 30 ans mais l’histoire n’a pas vieilli et le début nous rappelle l’horreur de la guerre, même si les témoins de celle-ci sont de moins en moins nombreux.

Ce n'est pas mon préféré de l'auteur, cependant "Gravé dans le sable" reste un roman passionnant qui devient assez vite addictif. L'intrigue met un peu de temps à démarrer mais viennent ensuite, et pour mon plus grand plaisir, rebondissements, fausses pistes et suspense. Tout comme Lison j'ai eu un doute concernant Alice. Michel Bussi travaille tellement bien sur ses personnages que l'on ne sait plus lequel croire. L'auteur va mettre petit à petit en place ses différentes pièces et pourtant, cette plume qui sait si bien égarer son lecteur, m'aura une fois de plus baladée jusqu'au bout. La plume est fluide et entraînante, même si j'aurais aimé que les passages en italique sur les pensées de Nick soient un peu moins nombreux. Si "Grain de sable" est le 1er roman de l'auteur on ressent néanmoins déjà cette écriture si prenante qui fera la particularité de ses autres romans, cette façon de nous embarquer là où on ne s'y attend pas.

Comme chaque Michel Bussi, j’ai beaucoup aimé ce livre. Jusqu'à la révélation finale le doute était présent dans mon esprit. Les personnages sont très attachants, même les "méchants" finalement. Et quand toutes les pièces du puzzle s’assemblent, on comprend pourquoi chacun a agit comme il l’a fait et on pardonne (ou presque #x1f609)

Je termine à l'instant ce livre et c'est une belle découverte. Je n'avais jamais lu de livre de cet auteur et pourtant j'en ai plusieurs dans ma PAL. J'ai choisi ce livre car l'histoire débute en 1944 pendant le débarquement. Période de l'histoire que j'affectionne, je me suis dit que le livre avait de fortes probabilités de me plaire. J'ai donc commencé ma lecture en faisant connaissance avec Oscar. Puis avec Lison, Allan, Alice, Nick, Mrs Arlington..... Et plus j'avançais dans l'histoire et plus j'avais envie de savoir, de comprendre. Quelle surprise d'arriver à cette fin, fin à laquelle je ne m'attendais pas, fin qui m'a bluffé tellement elle était inattendue. Ce livre m'a fait voyagé dans l'histoire et m'a embarqué dans une enquête au fil des années. Une fois commencé, impossible de s'arrêter, on veut connaitre la fin.