Hamlet - Édition bilingue : Le livre de William Shakespeare

Histoire : #127765;#127765;#127765;#127765;#127761; Personnages : #127765;#127765;#127765;#127765;#127761; Rythme : #127765;#127765;#127765;#127761;#127761; Écriture : #127765;#127765;#127765;#127765;#127761; Dénouement : #127765;#127765;#127765;#127765;#127761; #77955;#128394; Hamlet est une tragédie philosophique influente, parfaitement écrite, qui explore avec profondeur les notions de justice, de vengeance et d’humanité. Ce chef-d’œuvre de Shakespeare allie complexité psychologique et questionnements intemporels, faisant de cette pièce un classique incontournable du théâtre.

Hamlet, c’est un peu ce chef-d’œuvre dont tout le monde parle… et que parfois on admire plus qu’on ne s’y amuse. Clairement, Shakespeare nous plonge dans une tragédie psychologique où le doute, la mélancolie et la vengeance tiennent le haut du pavé. Hamlet est fascinant : philosophe tourmenté, procrastinateur génial, héros et anti-héros à la fois. Mais, entre nous, ses monologues interminables donnent parfois envie de lui crier « Bouge-toi, mec ! ». L’intrigue est dense, sombre et parfaitement construite : trahisons, fantômes, manipulations, morts violentes… tout y est pour un drame intense. Mais sur le plan du plaisir de lecture, ça peut être exigeant. Les longues tirades introspectives et les réflexions métaphysiques demandent un vrai investissement, et certains passages semblent tourner un peu en rond. 3,5/5, donc : une pièce magistrale et inoubliable, mais un peu pesante pour le lecteur moderne. Elle demande patience et attention, et parfois un soupçon de caféine pour tenir jusqu’au duel final. Mais Hamlet reste un incontournable, ne serait-ce que pour se confronter à la grandeur tourmentée du théâtre élisabéthain

Je comprends désormais le prestige du théâtre ainsi que celui de Shakespeare. J'en suis agréablement surpris, j'ai particulièrement apprécié le rythme de la pièce. C'est probablement l'un des ouvrages que je recommanderais à un lecteur novice. Il me tarde de découvrir les autres pièces de Shakespeare.

Dans les méandres du Danemark, où le spectre d’un roi assassiné hante les remparts, j’ai découvert une œuvre qui, malgré les siècles, conserve une puissance d’évocation rare. Hamlet de Shakespeare, bien que traversé par les ombres de la trahison et du doute, m’a surpris par sa fluidité narrative et son humour inattendu. Je craignais une lecture laborieuse, alourdie par une langue désuète, mais la plume de Shakespeare, même traduite, conserve une vivacité qui m’a captivé. Cependant, j’ai ressenti une certaine frustration, une impression de manquer la richesse du texte original. Les subtilités de la langue élisabéthaine, les jeux de mots et les rythmes poétiques semblent s’atténuer dans la traduction, laissant entrevoir une profondeur que je n’ai pu pleinement saisir. Au cœur de cette tragédie, la quête de vengeance d’Hamlet se mêle à une réflexion sur le pardon, la folie et la condition humaine. Les mensonges, les crimes et les tromperies tissent une toile complexe où chaque personnage, de Claudius à Ophélie, incarne une facette de l’âme humaine. La mélancolie imprègne chaque acte, chaque réplique, rendant palpable la douleur et le désarroi du prince. Pourtant, au milieu de cette noirceur, l’humour surgit, souvent noir, parfois absurde, apportant un contraste saisissant qui souligne encore davantage la tragédie en cours. Ces instants de légèreté, loin d’atténuer la gravité de l’œuvre, en accentuent la profondeur et la complexité. Hamlet est une pièce qui interroge, qui dérange, qui pousse à la réflexion. Malgré les barrières linguistiques, elle m’a touché, m’a fait réfléchir sur les choix, les conséquences et la nature humaine.