Hamlet : Le livre de William Shakespeare

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" Être ou ne pas être, c'est la question. "

Hamlet est le plus ancien représentant de l'âme moderne, du romantisme, de nos névroses contemporaines, autant de choses auxquelles Shakespeare ne songeait pas et qui n'avaient pas encore de nom. Mais qui est vraiment ce jeune homme faible et emporté, mélancolique et violent, rêveur et brutal, raisonnable et fou, poète exquis, féroce et tendre ? Un enfant heureux de vivre qui croyait à l'amitié et à la bonté des hommes, et qu'une terrible révélation va anéantir... Hamlet pleure la mort de son père. Il ressent une vive aversion pour son oncle Claudio qui monté sur le trône et qui a épousé sa mère. Le fantôme de son père fait surface pour lui dire qu'il a été tué par Claudio et demande vengeance.

De (auteur) : William Shakespeare
Préface de : Laurent Binet
Traduit par : François-Victor Hugo

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Avis Babelio

Adrien_S

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Shakespeare sur le toit du monde. J’avais longtemps cru que Shakespeare était un mythe anglo-saxon surdimensionné, une légende construite pour masquer la suprématie littéraire des Russes et des Français (réelle au demeurant) Pardon William, pardon, je t’ai critiqué, je suis nul. Faute avouée à moitié pardonnée (je suis à genoux). J’ai un vrai truc avec les monologues puissants, indirectement, ça m’a rappelé La chute de Camus et le monologue de 150 pages qui m’avait complètement retourné de Jean-Baptiste Clamence dans les tréfonds d’Amsterdam. Hamlet est lui aussi un as dans la punchline, et il ne s’arrête jamais. C’est la plus grande pièce de théâtre que j’ai jamais lu. Certains passages méritent qu’on y revienne encore et encore, qu’on les grave dans le marbre de notre esprit. « The readiness is all » je crois qu’après avoir lu ça, on peut mourir tranquille. Feindre la folie pour se venger, jusqu’à ne plus savoir si le fou c’est toi ou le reste du monde. Il y a un côté un peu Shutter Island “to live as a monster or die as a good man” - “to be or not to be”. Nous sommes prévenus, il faut être prêt (je l’étais pas du tout pour ma part)

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humanchris

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Je connaissais bien l’argument de cette pièce de théâtre ; j’en avais vu au moins une représentation il y a fort longtemps, mais c’était bien la première fois que je lisais du Shakespeare. Je suis déjà impatient de lire prochainement d’autres pièces de ce maître. Bon, ce n’est pas comme si j’étais un spécialiste du genre ; en fait, en tant que lecteur, je suis débutant et je dois dire que j’aime beaucoup cet art et j’ai envie d’explorer plus amplement cet univers du théâtre. Quant à ce classique que j’ai lu rapidement, je me suis régalé, malgré quelques moments où le style dense m’a paru difficile. Cela ne m’a pas empêché de m’émouvoir plus d’une fois devant la force des mots, des phrases et des métaphores de l’auteur. Le tout est porté par un rythme prenant qui m’a beaucoup captivé. Il y a dans ce type d’œuvre une pléthore de références à des questionnements essentiels sur la vie, et pas seulement celle d’« être ou ne pas être ». On sent une approche existentielle qui parfois touche au mystique. La vengeance, le pardon, le sacrifice, la fidélité, l’opportunisme, la lâcheté, la trahison, la colère compulsive, le calcul froid et l’authenticité des sentiments s’entrecroisent dans une envolée tragique en cinq actes.

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MatthieuMouquet

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

« Être ou ne pas être, telle est la question ? » Le roi du Danemark ! Et voilà, une immense pièce de théâtre vient de se finir devant mes yeux. Vous vous rappelez de cette fameuse parole où je disais que je voulais voir des pièces de théâtre ? Je l’ai fait !!! J’ai vu Hamlet, derrière les rideaux, avant même de lire cette tragédie au rouge pourpre de la scène d’Hamlet. C’est mon papa qui m’avait proposé de voir Hamlet. De base, je devais la voir au château de Buc, mais mon papa n’a pas réfléchi : il fallait réserver en amont. C’était pour les Journées européennes du Patrimoine. J’étais assez déçu de ne pas pouvoir voir la pièce, assez peiné même. Mon père m’a presque grondé d’être déçu de ne pas pouvoir assister à ça ! Quelques jours plus tard, mon père commande une magnifique collection d’antiquité — des livres, des livres complets de Shakespeare — et dans ce sésame, il y avait le fameux Hamlet, qui attendait sagement sur son trône, sur sa page, qu’on le lise. Mon père me dit alors qu’il a retrouvé une représentation de Hamlet sur Paris, près de Notre-Dame-de-Lorette. Je lui dis : “Fonce, vas-y !” Et c’est chose faite ! Mon père et moi y allâmes au théâtre, à vingt heures du soir, en transport en commun, comme si nous traversions l’Angleterre dans notre imaginaire. C’était saisissant ! La pièce de théâtre était jouée en alexandrin : un doux refrain, une évasion de romarin dans mes oreilles de jeune poète désuet. Dire que j’ai même, après la pièce, eu l’envie d’écrire moi aussi ma propre pièce de théâtre ! C’était immersif, car la salle était minuscule, et nous étions tout proches de la scène. À certains moments, je me sentais pris dans la pièce, comme le souffleur. Un pur bonheur ! Je n’étais pas déçu, loin de là. Mais maintenant que je suis un grand féru de lecture, un immense lecteur, j’ai voulu m’attaquer à la lecture de la pièce… Eh bien, disons-le : ça m’a complètement refroidi. Mince alors, pardi ! Comment on peut dire des analepsies pareilles ! Oui, j’ai eu beaucoup de mal à lire la pièce. Pourtant, elle est courte. J’ai pris mon temps pour déguster, analyser, rêvasser sur chaque passage. Mais un goût d’ennui m’a frôlé les yeux, comme la fermeture des rideaux. Peut-être est-ce le fait que j’ai été captivé par la voir sur scène. Et que mon véritable blême, après, c’est que je ne sais plus me réjouir des longues descriptions que nous offre Shakespeare. Voilà un vrai problème ! Mais j’en conclus par une citation que j’ai écrite : « Mes poèmes, c’est un théâtre pour se parler à soi-même. Je ne vois pas où est le problème : c’est mon blême, et je n’ai pas de problème. Pourtant, je veux qu’on joue ce que je sème, J’attends toujours que quelqu’un se ramène, Comme un roi qui attend sa reine, Ou le metteur en scène qui attend le comédien ou la comédienne aux bouts de ses veines. » Alors oui, je suis, comme disait Hamlet, celui qui joue son propre rôle vu par un comédien. Je veux bien être saisi d’immersion, telle une question philosophique. Ce raisonnement — être ou ne pas être, telle est la question — résonne profondément en moi. Peut-être est-ce mon côté couche-tard, poète philosophe, qui aime se perdre dans la réflexion. Mais moi, lecteur, qui lis la pièce, je perce la vérité absolue. Et pourtant… Je ne veux pas être Hamlet.

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BlueEden

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Je pense que j’aime beaucoup l’écriture de Shakespear pour le côté un peu tranchant et « humoristique ». Ici, on retrouve un peu tout ça et contrairement à Roméo et Juliette (que j’ai lu le plus récemment), j’ai beaucoup plus apprécié cette pièce. Il y a quelques longueurs, mais le début et la fin sont complètement happants. Je ne connaissais absolument pas cette pièce (mis-à-part l’intrigue générale) ce fut donc une découverte totale et je dois dire que c’est beaucoup mieux que ce que j’imaginais.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Théatre
  • EAN
    9782264081100
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    240
  • Dimensions
    180 x 110 mm

L'auteur

William Shakespeare

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