Le Roi Lear : Le livre de William Shakespeare

Dans cette pièce de théâtre, le roi Lear a trois filles: Goneril, Régane et Cordélia. Les deux premières sont mariées à des ducs alors que la dernière est plus en retrait. Et quand le roi décide de donner son héritage à ses filles en fonction de l'amour quelles lui portent, la tragédie est en route. Une pièce qui demande beaucoup de concentration. Les personnages sont nombreux et il est difficile de comprendre les liens entre les différents membres de cette famille. Et cela s'alourdit encore plus lorsque certains se déguisent. Néanmoins, cette histoire a bien fonctionné avec moi. On y retrouve les ressorts de la tragédie : les complots, les mensonges, la manipulation, la trahison et la progression dramatique jusqu'au dénouement. Une pièce sur l'aveuglement au sens propre et au sens figuré entre énucléation et aveuglement du roi par rapport à l'amour que ses filles lui portent.

Le Roi Lear est sans doute l’une des tragédies les plus puissantes, les plus cruelles et les plus humaines que Shakespeare ait écrites. Une œuvre magistrale qui m’a profondément marquée, tant par la richesse de ses personnages que par la densité de ses thématiques : le pouvoir, la vieillesse, la folie, l’ingratitude filiale, la nature du lien familial… tout y est traité avec une intensité rarement égalée. Dès les premières scènes, le drame se noue autour d’un malentendu dévastateur : un père qui cherche des preuves d’amour au lieu de se fier à la sincérité, des filles qui manipulent au nom de l’ambition, et une parole – celle de Cordélia – qui, en étant trop honnête, scelle sa perte. Le retournement est immédiat, implacable. Et tout le reste de la pièce n’est qu’une lente et terrible descente aux enfers. Lear est un personnage bouleversant. Roi tout-puissant qui se dépouille lui-même de son autorité, il devient peu à peu un vieillard brisé, seul face à sa folie et à ses regrets. Sa déchéance est tragique, mais jamais caricaturale : elle touche à l’universel. À ses côtés, des figures tout aussi marquantes, comme le bouffon, cruel et tendre à la fois, ou le fidèle Kent, ou encore Gloucester, dont le parcours en miroir amplifie encore la portée de la tragédie. Ce que j’aime particulièrement dans Le Roi Lear, c’est cette manière qu’a Shakespeare d’explorer la violence intime – celle des mots, des trahisons, des renoncements – sans jamais perdre la poésie. Certaines tirades sont sublimes, à couper le souffle, même au cœur de la tempête. On y trouve une lucidité sur la condition humaine qui reste, encore aujourd’hui, d’une justesse redoutable. Un sommet du théâtre tragique. Une pièce qui secoue, qui dérange, qui fait réfléchir.

Je ressors assez déçue par cette pièce de Shakespeare. Autant j'avais adoré Hamlet et Roméo et Juliette, autant ici ça n'a pas vraiment pris. Le roi Lear, un roi fou, un roi qui se rend compte que son entourage n'est que perfidie et mensonge. Des complots, des trahisons et bien sûr, un final plutôt sanglant. Cela aurait pu me plaire sur ce point, mais j'avoue avoir été perdue par tous ces faux-semblants, et j'ai été parfois tentée de rire alors que la situation était plutôt tragique, ce qui m'a laissée un sentiment un peu perplexe. Pas une de ses meilleures pièces à mon sens !

Futur Blockbuster avec gros casting au cinéma !!! Classique des tragédies shakespearienne, les thèmes abordés sont la royauté, la vieillesse, la transmission, l'hypocrisie, les faux semblants, la politique et le pouvoir, l'amour, solitude et trahison. Une oeuvre dramatique intemporel. Après de nombreuses adaptations au thêatre et en films, revoici une nouvelle adaptation en projet Rex Lear sur grand écran avec Al Pacino, Jessica Chastain, Peter Dinklage, Ted Levine, Rachel Brosnahan, Ariana DeBose ..... etc.