Jane Eyre : Le livre de Charlotte Brontë
Après une enfance éprouvante, Jane Eyre entre à 18 ans comme préceptrice au manoir de Thornfield Hall, pour s'occuper de la pupille du riche maître des lieux, Edward Rochester. Immédiatement conquise par le manoir perdu entre landes et bruyères, la jeune fille va également succomber au charme du sarcastique et ténébreux châtelain, malgré leur différence d'âge et de fortune. Des sentiments qui ne tarderont pas à être partagés. Mais Thornfield Hall et son maître abritent un lourd secret.
Passion, mystère, coups de théâtre, depuis sa publication en 1847, Jane Eyre a conquis toutes les générations de lecteurs. Chef-d'œuvre romanesque, il offre l'inoubliable portrait d'une héroïne audacieuse et indépendante qui refuse de se soumettre à son destin dans l'Angleterre victorienne.
Traduit de l'anglais par Sylvère Monod.
Traduit par : Sylvère Monod
De (auteur) : Charlotte Brontë
Expérience de lecture
Avis Babelio
alicevidotto
• Il y a 3 mois
Jane Eyre séduit par sa force émotionnelle et la modernité de son héroïne. Charlotte Brontë tisse un récit intense, mêlant passion, indépendance et mystère, dans une écriture vibrante et intemporelle. Un classique qui touche autant par son audace que par sa sensibilité.
simonlapoire
• Il y a 3 mois
Jane Eyre m’a happé comme peu de romans savent le faire. L’atmosphère des landes balayées par le vent, de Thornfield Hall et de ses ombres feutrées, m’a enveloppé d’un mystère presque gothique. Et Rochester… quel personnage ! Troublant, ambigu, insaisissable. À chaque page, je doutais de lui, puis je retombais sous son charme ! Les rebondissements, souvent inattendus, m’ont tenu en haleine — même si, je l’avoue, une légère baisse de rythme vers les deux tiers m’a fait ralentir. Mais l’élan revient, puissant, et la fin m’a laissé à la fois apaisé et bouleversé. C’est un roman qui ne se lit pas seulement, il se vit — dans la solitude, le feu qui crépite, et le tumulte des sentiments.
philippedester
• Il y a 3 mois
Après avoir lu "Agnès Grey" d'Anne Brontë, je découvre Charlotte avec "Jane Eyre". On retrouve des similitudes entre les deux récits. Il faut dire qu'ils se déroulent à la même époque dans la même région. Si j'ai beaucoup aimé "Agnès Grey", j'ai moins apprécié celui-ci, sans doute à cause des longs (très longs) dialogues qui finissent presque par devenir des monologues. Je pense que ce genre de livres - où la petite soubrette pauvre tombe amoureux du maitre de maison (qui a le double de son âge) et finit par l'épouser - ne fonctionnerait plus aujourd'hui ou peut-être chez Barbara Cartland... Jane Eyre, fille de pasteur (on reste dans ce domaine), est orpheline. Elle est accueillie par une tante qui ne la traite pas bien. Elle part alors dans une institution dans laquelle elle reste 8 ans (6 ans comme élève puis 2 comme institutrice). A 18 ans, elle quitte l'institution et travaille comme institutrice chez les Rochester. C'était gagné d'avance, elle tombe amoureuse du seigneur des lieux. Celui-ci peut avoir toutes les femmes qu'il veut, mais il est séduit par le caractère impétueux de la jeune fille et par son "bon cœur". Oubliant toutes convenances, il la demande en mariage. Elle est la plus heureuse des femmes jusqu'au moment où... Je ne vous dévoilerai pas tout, mais voilà Jane qui fuit le château. Elle n'oubliera jamais son amour interdit, mais tout n'est peut-être pas perdu... Ce livre a connu un énorme succès en 1847.
fabienne2909
• Il y a 3 mois
S’atteler à un billet sur « Jane Eyre », c’est s’attaquer à l’un des monuments de la littérature romantique du XIXe siècle. Ça impressionne. Que dire sans enfoncer une kyrielle de portes ouvertes ? Que « Jane Eyre », c’est le chef d’œuvre d’un esprit brillant, qui a mis de sa vie et de ses opinions dans son roman, pour aboutir à un texte qui reste hors norme bientôt 200 ans après sa sortie ? On ne peut qu’en convenir, dès que connaissance est faite avec cette jeune femme frêle, d’apparence quelconque et modeste, mais pas sans caractère ni passion, loin s’en faut. On ne peut qu’être impressionné par la force avec laquelle Jane traverse les épreuves de sa vie, sans jamais se plaindre ni désespérer, animée par une droiture morale et une piété chrétienne sans faille. Jane Eyre, c’est un peu une super héroïne Marvel, mais avec une tonalité Bible Belt. Et de la force, il en faut pour supporter les deux hommes marquants de sa vie, Edward Rochester et St John Rivers. C’est au contact de ces deux hommes que ma perception du roman a vrillé : mais quels bonhommes épouvantables ! Le mythe du héros romantique qui colle au premier s’effrite : cette espèce de type dominateur, directif, un peu menteur, face auquel Jane se décrit souvent « tremblante et peureuse », soucieux en apparence « de ne pas flétrir sa pureté »… Mais qui en voudrait ? Et le pieux St John, un espèce de manipulateur fanatique, prêt à sacrifier Jane à l’autel de son inflexibilité missionnaire, que dire de plus que « au secours » ? Je me suis demandé très honnêtement si Charlotte Brontë ne souhaitait pas mettre en garde les jeunes filles de son époque : l’amour c’est bien, mais attention où on met les pieds. Sensation renforcée par la posture très avant-gardiste de Jane, qui, échaudée, préfèrera longtemps rester seule que mal accompagnée, et les longs passages sur le contrat social que représente le mariage, à travers l’étude de Jane sur le rapprochement de Rochester avec sa jeune invitée, Blanche Ingram. Mais ce serait simpliste, et un peu insultant à mon sens, de résumer Jane Eyre à un roman d’amour ; c’est aussi un roman d’apprentissage qui se double d’une critique sociale assez virulente (les faux pieux, comme MR Brocklehurst, le directeur du pensionnat de Lowood où Jane passa huit ans ; les fausses intelligentes, comme Blanche Ingram, personnification de l’expression sur la culture confiture, qui tourne en plus en dérision les gouvernantes). Les messages sont passés grâce à une langue ciselée et élégante. C’est aussi un roman d’aventures, gothique, avec une part de mystère tout à fait captivant. Je regrette juste un concordance de hasards en fin de roman, qui font certes la fortune pécuniaire et sentimentale de Jane qui le mérite, mais perd un peu de vraisemblance. Ceci dit, « Jane Eyre » est un chef d’œuvre. Si vous ne l’avez pas encore lu, remédiez-y. On ne peut qu’en être grandi.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782823872446
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Filigrame numérique
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