Je t'aime : Le livre de Barbara Abel

Le roman commence par la description de la vie banale d’une famille recomposée. Lui chirurgien , elle artiste peintre et trois enfants qui tâchent de cohabiter et de former une famille soudée. Jusqu’à l’accident … Là l’engrenage se met en route. Implacable comme Barbara Abel sait si bien les construire. Pas de temps morts. Ils sont pris au piège des évènements qui s’enchaînent et nous aussi jusqu’au dénouement . Mais avant d’arriver à ce dernier il nous faudra plonger dans les mensonges et les non -dits .

C est le premier livre que je lis de cette auteure et j ai vraiment accroché. Un suspens haletant tout au long du livre, une fin qu on ne soupçonne pas. Passionnant et dur de le lâcher quand on a commencé ! Ja i hâte de livre d autres livres de cette auteure du coup #x1f923

Je t'aime ! Ces trois petits mots que l'on use à la moindre occasion sans prendre le temps de mesurer l'impact qu'ils peuvent avoir sur celui qui les reçoit en cadeau et sur celui qui les offre. À force, on n'a pas conscience de la valeur de ces quelques mots. On les dit, on le pense sincèrement mais c'est comme si l'expression avait perdu de son éclat. Et puis « Je t'aime » oui, mais à condition que tout aille bien ? Aimons-nous toujours aussi fort quand il y a de l'eau dans le gaz même quand on s'est promis d'être là pour le meilleur et pour le pire ? « Je t'aime », mais à condition que... Et pourtant, c'est bien quand les choses vont mal que la vie nous offre l'occasion de prouver à l'être aimé qu'on l'aime réellement, sincèrement, profondément. « Je ne t'aime pas à condition que… ». Non ! « Je t'aime malgré… ». C'est sur ce terrain glissant que nous emmène Barbara ABEL dans son livre « Je t'aime » qui vous fera réfléchir sur la valeur de ces quelques mots. Jusqu'où êtes-vous capable d'aimer ? À quelle.s condition.s ? Et gardez en tête, durant votre lecture, que de l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas…

Ce n’est pas la première fois que je lis un roman de Barbara Abel. Et j’ai toujours apprécié ma lecture. J’avoue que j’ai entamé ce bouquin avec un peu trop de légèreté. Le début me paraissait très simpliste mais tout de même intéressant. Au fur et à mesure, j’ai pris conscience de la complexité du fond de ce roman. Et aussi, du talent de cette plume. En effet, différents sujets y sont abordés, de façon subtile. Tous ces aspects se mêlent pour finalement se rejoindre afin de montrer qu’effectivement, et même si cela reste une fiction, que chaque action, chaque mensonge, chaque vérité, chaque émotion, chaque réalité, peuvent engendrer des événements aux conséquences parfois tragiques. Cette histoire relate également que par amour, l’être humain est prêt à faire n’importe quoi. Et que cet amour peut, en l’espace d’une fraction de seconde, se transformer en haine. Que le chagrin qui en découle peut être dévastateur. J’ai vraiment été déstabilisée par les rebondissements que nous offre l’auteur. Le dénouement nous amène à un questionnement que nous pouvons appliquer à notre vie personnelle ou celle de notre entourage. J’aimerai un jour que mon propre livre soit publié et je souhaiterai que la trame corresponde à celle-ci. Une fiction qui flirte avec nos réalités et qui nous amène à analyser, à nous poser les bonnes questions, pour en arriver à une conclusion qui nous conduise à une réflexion profonde, qui nous fasse grandir. Le seul petit point négatif est qu’il y a beaucoup trop de métaphores, parfois trois dans une seule phrase… c’est rébarbatif. Je vous conseille la lecture de ce roman. Mais, ne vous y plongez pas à la légère car vous n’en sortirez pas indemne. Bonne lecture à tous.