La dame de Monsoreau les quarante-cinq : Le livre de Alexandre Dumas (père)

Numérique

Omnibus

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Roman d'amour contre roman de cape et d'épée ? Avant tout, les romans de Chicot, le d'Artagnan des guerres de religion.


La Dame de Monsoreau, Les Quarante-Cinq

Il est jeune, fier et beau. Son nom ? Louis de Clermont, comte de Bussy, le plus courageux des gentilshommes de la cour d'Henri III. Son cœur ? Pas marié, trop aimé. Elle est jeune, farouche et belle. Son nom ? Diane de Méridor, comtesse de Monsoreau. Son cœur ? Mal mariée, mal aimée.
La Dame de Monsoreau grave, en lettres de feu, l'histoire d'un amour impossible aux couleurs d'une tragédie commencée dans le sang et achevée dans les larmes.

Duels, intrigues, trahisons, crimes. Les spadassins du duc de Guise croisent le fer avec la garde rapprochée d'Henri III : les fameux Quarante-Cinq. Sous l'œil goguenard de Chicot, frère de Diane et bouffon du roi.
Les Quarante-Cinq écrivent, en lettres de sang, l'agonie de la dynastie des Valois, commencée par le crime et achevée par les armes.

Roman d'amour contre roman de cape et d'épée ? Avant tout, les romans de Chicot, le d'Artagnan des guerres de religion.

Edition préfacée et commentée par Claude Aziza

De (auteur) : Alexandre Dumas (père)
Préface de : Claude Aziza

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Simplementfab

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 semaines

Deuxième volet de la trilogie des Valois commencé l'année dernière avec ''La reine Margot''. Cette fois-ci l'histoire va se dérouler sur un peu plus de lieux différents et va conter deux histoires en parallèle, l'histoire d'amour contrarié entre Bussy et Diane de Méridor, épouse plus ou moins forcée du comte de Monsoreau, et la conspiration des Guise contre le roi Henri III, impliquant le frère de ce dernier, François, duc d'Anjou. Cette double trame qui va bien évidemment trouver à imbriquer l'une avec l'autre, est comme de coutume chez Dumas, rythmée et très plaisante à suivre. Comme je l'ai dit plus haut, elle se déroule sur plusieurs endroits non seulement de Paris, mais plusieurs endroits de France également, ce qui ajoute au rythme de l'histoire et elle se démarque ainsi quelque peu de ''La reine Margot'' que j'avais aimé mais qui était selon moi un peu trop centré sur un même endroit (même si j'exagère un peu). Les personnages sont plutôt attachants, mais j'ai tout de même préféré l'histoire du complot à l'histoire d'amour. Cette histoire d'amour, bien que se terminant de façon grandiose (en dépit de sa fin triste) m'a paru un peu longue et parfois même un peu poussive. Le personnage de Bussy, tel que décrit par Dumas, est certes assez charismatique et plein de valeurs que je pourrais partager, celui de Diane n'est également pas sans charme, mais j'ai trouvé à leur histoire trop de complications inutiles. L'histoire du complot lui m'a bien plu, mais même s'il bénéficie de nombreux retournements de situation agréables, c'est surtout le personnage de Chicot, bouffon du roi mais qui est loin d'être sans influence sur ce dernier et qui possède une grande intelligence, qui m'a le plus plu. C'est un personnage que l'on pourrait même qualifier de personnage central de cette trame. Il semble qu'on le reverra dans le dernier tome de la trilogie, ''Les Quarante-Cinq'', et ce sera sans doute pour mon plus grand plaisir. J'ai également aimé l'apparition rapide mais importante d'un personnage central du roman précédent, Henri de Navarre, futur Henri IV. En somme un roman rythmé et truffé de personnages principaux ou secondaires qui font de ce roman un agréable divertissement.

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BazaR

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Ventre de biche ! quelle aventure ! Respect pour Alexandre Dumas ! Arriver à pondre un monument de ce genre en parallèle de Vingt ans après, de Le Comte de Monte-Cristo et de Le Chevalier de Maison-Rouge, même aidé d'Auguste Maquet, est un sacré coup de force. Ce roman m'aura occupé un mois durant, divertissant ma vie réelle et devenant presque un ami. J'avais oublié que se lancer dans un tel monstre – mille pages tout de même, sacrebleu ! – pouvait me procurer autant de plaisir une fois mon inquiétude devant la taille du mur dépassée. La recette semble être la même que pour La Reine Margot. Dumas tresse ensemble les cordes de la grande Histoire avec les fils d'un amour romantique et absolu. L'Histoire consiste en un passage de l'Histoire de France, entre le 9 février et le 27 avril 1578. Henri III règne, mais il est mis sous pression par les Guise qui robustifient la Ligue catholique. Son frère François, duc d'Anjou, complote et rêve de prendre sa place. Chacun des deux à des Mignons qui, loin d'être les êtres efféminés de la rumeur, sont des guerriers aguerris. L'amour est celui que se portent dès le premier regard Louis de Clermont d'Amboise, sire de Bussy et Diane de Monsoreau, une femme inoubliable convoitée par le duc d'Anjou – maître de Bussy – et Monsoreau, le grand veneur, qui parvient à l'épouser. Il ne faut cependant pas prendre l'Histoire selon Dumas au pied de la lettre. L'auteur utilise l'argile mais la malaxe à son aise. Bussy n'a jamais été assassiné la veille du duel entre les Mignons d'Henri III et ceux du duc d'Anjou. Nombres d'événements ne sont pas à leur place. C'est pour cela que je suis content d'avoir une édition (Folio) contenant des notes qui rétablissent la réalité. Je n'ai rien contre ce malaxage si on sait le repérer. L'aspect feuilletonnant du roman apporte un rythme inégalé, chaque chapitre devant apporter son lot d'action, d'humour, de déclarations enflammées ou de secrets dévoilés pour maintenir le lecteur de journal en haleine. Conséquence pour nous : on ne s'ennuie jamais. Les personnages ont tous un panache extraordinaire, comme s'ils se savaient individus de théâtre. Leur réactions, leurs paroles sont amplifiées à l'excès pour notre plus grand bonheur. Monsoreau est magnifique en mari jaloux et cruel (je lui ai immédiatement attribué le visage de Guy Delorme), le duc d'Anjou, perfide, comploteur et lâche, est haïssable à souhait comme dans La Reine Margot. Saint-Luc et son épouse Jeanne, indéfectibles amis de Diane et Bussy, sont rafraichissants et talentueux, les Guise malveillants et dangereux. Mais la palme revient à Chicot, le fou d'Henri III véritable héros du roman (sûrement un modèle pour le Fou de l'Assassin Royal de Robin Hobb), et au moine Gorenflot ; un duo qui vaut celui de don Quichotte et Sancho Pansa (avec une interversion du talent et de la bêtise). Au milieu de cet aréopage, Diane de Monsoreau et Bussy font presque pâle figure… presque. Bon, mille pages de roman mériteraient bien dix pages de commentaires, mais je vais vous épargner ça. Vous l'avez compris, je me suis régalé. Mais je serai quand même content de retrouver des romans plus courts #128513;.

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Zazaboum

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Livre audio – Lu par Loïc Richard (II) : 28h13 Historiquement La Dame de Monsoreau est la suite de la Reine Margot mais ils sont indépendants. Nous sommes en 1578, 6 ans après la Saint-Barthélemy et Henri III est devenu Roi. le Duc d'Anjou se réconcilie avec son frère et se brouille presque aussitôt, le complotage est une activité à plein temps ! le Duc de Guise quant à lui est à la tête de la Ligue des “bons” catholiques et cherche noise au Roi qui est de toute façon plus intéressé par ses mignons que par la politique ! Beaucoup de personnages, historiques, largement romancés par Dumas qui pouvaient difficilement les montrer tels qu'ils étaient réellement sous peine de plomber le romanesque de son pavé ! Des jeunes femmes, toutes plus belles et fines les unes que les autres et Diane de Méridor qui suscite les convoitises du Comte de Monsoreau qui arrivera à l'épouser par la ruse ; celle du Duc d'Anjou, pas pour l'épouser, bien sûr et Bussy d'Amboise qui tombe raide amoureux de celle qui l'a soigné après un traquenard ! Le meilleur personnage qui est aussi celui qui sert de fil conducteur est Chicot, le bouffon du Roi ! Quelques phénomènes gravitent autour de lui est c'est souvent truculent ! Deux intrigues entremêlées : romance et politique ! Presque 1000 pages pour 28 heures d'écoute ! Heureusement lues par Loïc Richard (II) qui arrive à faire prendre les longueurs pour des peccadilles ! J'ai choisi justement le format audio, sachant que j'aurais beaucoup de mal à relire le verbiage de Dumas et de l'époque et que le romanesque ne me fait plus rêver et pour les Editions VOolume et le narrateur ! Maintenant que j'arrive à apprécier le format audio, j'apprécie de pouvoir me replonger dans des grands classiques que j'avais appréciés mais que je n'ai pas le temps de relire et j'attends avec impatience la fin de la trilogie des Valois avec Les Quarante-Cinq ! Challenge Héroïnes 2024/2025 Challenge Multi-Défis 2025 Challenge Pavés 2025 : Volumétrique

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782258090811
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Adobe DRM

L'auteur

Alexandre Dumas (père)

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19,99 € Numérique 1495 pages