La dame de Monsoreau les quarante-cinq : Le livre de Alexandre Dumas (père)
La Dame de Monsoreau, Les Quarante-Cinq
Il est jeune, fier et beau. Son nom ? Louis de Clermont, comte de Bussy, le plus courageux des gentilshommes de la cour d'Henri III. Son cœur ? Pas marié, trop aimé. Elle est jeune, farouche et belle. Son nom ? Diane de Méridor, comtesse de Monsoreau. Son cœur ? Mal mariée, mal aimée.
La Dame de Monsoreau grave, en lettres de feu, l'histoire d'un amour impossible aux couleurs d'une tragédie commencée dans le sang et achevée dans les larmes.
Duels, intrigues, trahisons, crimes. Les spadassins du duc de Guise croisent le fer avec la garde rapprochée d'Henri III : les fameux Quarante-Cinq. Sous l'œil goguenard de Chicot, frère de Diane et bouffon du roi.
Les Quarante-Cinq écrivent, en lettres de sang, l'agonie de la dynastie des Valois, commencée par le crime et achevée par les armes.
Roman d'amour contre roman de cape et d'épée ? Avant tout, les romans de Chicot, le d'Artagnan des guerres de religion.
Edition préfacée et commentée par Claude Aziza
De (auteur) : Alexandre Dumas (père)
Préface de : Claude Aziza
Expérience de lecture
Avis Babelio
Christof34540
• Il y a 1 mois
Dumas frappe fort avec La Dame de Monsoreau, un roman où l’amour, le pouvoir et la trahison s’entrechoquent comme des riffs de Foo Fighters ou de Muse. Le duo central, Bussy d’Amboise et Diane de Méridor, évolue dans un monde où complots et passions s’imbriquent à chaque page, et où l’honneur et la survie se négocient au fil des intrigues. L’intrigue, dense et orchestrée avec précision, déroule la lutte de cour, les alliances fragiles et les ambitions dévorantes, avec une tension qui rappelle les scènes de duel et de manipulation dans un film de Scorsese ou la série Reign sur Netflix. Chaque chapitre frappe comme un accord nerveux, où l’amour et la vengeance s’emmêlent dans une danse dangereuse. Le style de Dumas est cinématographique : panoramas, dialogues incisifs, rebondissements constants. On sent presque la bande-son : quelque chose de tendu, épique, entre riffs de Queens of the Stone Age et atmosphères plus dramatiques façon Sigur Rós. La Dame de Monsoreau est un roman d’intrigues, de passions et de pouvoir, où chaque personnage joue sa partition avec intensité. Dumas au sommet de son art, littéraire et rock, avec ce rythme qui te garde collé aux pages.
Crip33000
• Il y a 1 mois
Alexandre Dumas ( et Auguste Maquet ) s’amuse et nous amuse dans ce long roman, suite de La Reine Margot. Plus léger dans son approche, bien moins construit que les très remarquables Comte de Monte Cristo ou Trois Mousquetaires, le roman mêle joyeusement histoires d’amour et aventures, complots et anecdotes, héroïsme et humour, comédie et tragédie, se rapprochant même parfois du vaudeville et du grand-guignol! Il ne faut pas y chercher une chronique historique, car si les personnages ont pour la plupart bien existé, l’auteur les arrange à sa sauce, au service de l’action, et n’hésite pas pour les besoins du roman à triturer les faits historiques. Mais si l’intrigue paraît un peu longue à se mettre en place, si au départ on se demande un peu où l’auteur veut en venir ( peut-être lui même ne le s avait-il pas vraiment, le rythme de parution insensé l’obligeant à rédiger à vitesse accélérée ), si les digressions sont nombreuses, sans jamais être ennuyeux ( car il se passe toujours quelque-chose chez Dumas ) l’ensemble forme une belle distraction, certes moins ambitieuse que les romans sus-nommés, mais loin d’être inintéressante.
Simplementfab
• Il y a 3 mois
Deuxième volet de la trilogie des Valois commencé l'année dernière avec ''La reine Margot''. Cette fois-ci l'histoire va se dérouler sur un peu plus de lieux différents et va conter deux histoires en parallèle, l'histoire d'amour contrarié entre Bussy et Diane de Méridor, épouse plus ou moins forcée du comte de Monsoreau, et la conspiration des Guise contre le roi Henri III, impliquant le frère de ce dernier, François, duc d'Anjou. Cette double trame qui va bien évidemment trouver à imbriquer l'une avec l'autre, est comme de coutume chez Dumas, rythmée et très plaisante à suivre. Comme je l'ai dit plus haut, elle se déroule sur plusieurs endroits non seulement de Paris, mais plusieurs endroits de France également, ce qui ajoute au rythme de l'histoire et elle se démarque ainsi quelque peu de ''La reine Margot'' que j'avais aimé mais qui était selon moi un peu trop centré sur un même endroit (même si j'exagère un peu). Les personnages sont plutôt attachants, mais j'ai tout de même préféré l'histoire du complot à l'histoire d'amour. Cette histoire d'amour, bien que se terminant de façon grandiose (en dépit de sa fin triste) m'a paru un peu longue et parfois même un peu poussive. Le personnage de Bussy, tel que décrit par Dumas, est certes assez charismatique et plein de valeurs que je pourrais partager, celui de Diane n'est également pas sans charme, mais j'ai trouvé à leur histoire trop de complications inutiles. L'histoire du complot lui m'a bien plu, mais même s'il bénéficie de nombreux retournements de situation agréables, c'est surtout le personnage de Chicot, bouffon du roi mais qui est loin d'être sans influence sur ce dernier et qui possède une grande intelligence, qui m'a le plus plu. C'est un personnage que l'on pourrait même qualifier de personnage central de cette trame. Il semble qu'on le reverra dans le dernier tome de la trilogie, ''Les Quarante-Cinq'', et ce sera sans doute pour mon plus grand plaisir. J'ai également aimé l'apparition rapide mais importante d'un personnage central du roman précédent, Henri de Navarre, futur Henri IV. En somme un roman rythmé et truffé de personnages principaux ou secondaires qui font de ce roman un agréable divertissement.
BazaR
• Il y a 3 mois
Ventre de biche ! quelle aventure ! Respect pour Alexandre Dumas ! Arriver à pondre un monument de ce genre en parallèle de Vingt ans après, de Le Comte de Monte-Cristo et de Le Chevalier de Maison-Rouge, même aidé d'Auguste Maquet, est un sacré coup de force. Ce roman m'aura occupé un mois durant, divertissant ma vie réelle et devenant presque un ami. J'avais oublié que se lancer dans un tel monstre – mille pages tout de même, sacrebleu ! – pouvait me procurer autant de plaisir une fois mon inquiétude devant la taille du mur dépassée. La recette semble être la même que pour La Reine Margot. Dumas tresse ensemble les cordes de la grande Histoire avec les fils d'un amour romantique et absolu. L'Histoire consiste en un passage de l'Histoire de France, entre le 9 février et le 27 avril 1578. Henri III règne, mais il est mis sous pression par les Guise qui robustifient la Ligue catholique. Son frère François, duc d'Anjou, complote et rêve de prendre sa place. Chacun des deux à des Mignons qui, loin d'être les êtres efféminés de la rumeur, sont des guerriers aguerris. L'amour est celui que se portent dès le premier regard Louis de Clermont d'Amboise, sire de Bussy et Diane de Monsoreau, une femme inoubliable convoitée par le duc d'Anjou – maître de Bussy – et Monsoreau, le grand veneur, qui parvient à l'épouser. Il ne faut cependant pas prendre l'Histoire selon Dumas au pied de la lettre. L'auteur utilise l'argile mais la malaxe à son aise. Bussy n'a jamais été assassiné la veille du duel entre les Mignons d'Henri III et ceux du duc d'Anjou. Nombres d'événements ne sont pas à leur place. C'est pour cela que je suis content d'avoir une édition (Folio) contenant des notes qui rétablissent la réalité. Je n'ai rien contre ce malaxage si on sait le repérer. L'aspect feuilletonnant du roman apporte un rythme inégalé, chaque chapitre devant apporter son lot d'action, d'humour, de déclarations enflammées ou de secrets dévoilés pour maintenir le lecteur de journal en haleine. Conséquence pour nous : on ne s'ennuie jamais. Les personnages ont tous un panache extraordinaire, comme s'ils se savaient individus de théâtre. Leur réactions, leurs paroles sont amplifiées à l'excès pour notre plus grand bonheur. Monsoreau est magnifique en mari jaloux et cruel (je lui ai immédiatement attribué le visage de Guy Delorme), le duc d'Anjou, perfide, comploteur et lâche, est haïssable à souhait comme dans La Reine Margot. Saint-Luc et son épouse Jeanne, indéfectibles amis de Diane et Bussy, sont rafraichissants et talentueux, les Guise malveillants et dangereux. Mais la palme revient à Chicot, le fou d'Henri III véritable héros du roman (sûrement un modèle pour le Fou de l'Assassin Royal de Robin Hobb), et au moine Gorenflot ; un duo qui vaut celui de don Quichotte et Sancho Pansa (avec une interversion du talent et de la bêtise). Au milieu de cet aréopage, Diane de Monsoreau et Bussy font presque pâle figure… presque. Bon, mille pages de roman mériteraient bien dix pages de commentaires, mais je vais vous épargner ça. Vous l'avez compris, je me suis régalé. Mais je serai quand même content de retrouver des romans plus courts #128513;.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782258090811
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Adobe DRM
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19,99 € Numérique 1495 pages