Le vicomte de Bragelonne - tome 2 : Le livre de Alexandre Dumas (père)

Habitué avec les volumes précédent aux épopées chevaleresques, aux mystères et aux intigues face au différent cardinaux régnant en France ou en Angleterre, je fus légèrement décontenancé de voir que le livre ne traiterai pas de ça dans ce tome. Ici, il n'ya pas de grand ennemi politique, Mazarin est mort, Louis XIV peut alors regner comme seul maitre de son royaume. En découle que mousquetaires sont désœuvrés, et que les seules préoccupations du roi concernent les intrigues amoureuses de la cour. Et c'est un sujet qui m'e parle tout simplement moins. La première moitié du livre ne se déroule qu'en trois jours, que des intigues amoureuses pendant ce temps là donc, et il fallut que je m'accroche pour continuer à trouver de l'intérêt à l'histoire. Heureusement dans la deuxième parti d'Arthagnan refait surface, et plusieurs fois je me suis surpris à rire tant le personnage est drôle. Malheureusement il est vite relégué au second plan. A voir ce que réserve la troisième partie.

Avant dernier tome de la trilogie des Trois Mousquetaires qui comporte 5 volumes ( Les trois mousquetaires, Vingt après, le Vicomte de Bragelonne(1,2 et 3)). Nous sommes au Palais Royal, le roi Louis XIV décide de partir pour Fontainebleau avec la cour afin de donner une grande fête dans laquelle il devrait participer à un ballet. L’ambiance est à l’insouciance mais en arrière plan, de gros d’événements se passent : Colbert fait tout pour ruiner Fouquet et le roi courtise Madame, la femme de son frère jusqu’à ce qu’il surprenne un aveu de Melle de La Vallière : « j’aime le roi » Comment va réagir le roi ? Pourquoi le roi envoie-t-il Bragelonne en Angleterre ? Melle de La Vallière va-t-elle tromper le vicomte de Bragelonne ? Et lui, le vicomte, comment va-t-il réagir ? L’auteur nous fait vivre toutes les intrigues de la cour, les marivaudages, les insultes et les duels. Il montre les mauvais côtés des hommes : cupidité, jalousie, mensonge Cet opus m’a paru un peu long mais l’auteur instille quelques éléments d’intrigue qui vont nous amener à l’ultime volume qui je pense devrait « décoiffer »

C'est vraisemblablement l'un des volumes les moins intéressant de la série…on y trouve très peu d'action ! On traite principalement ici des affaires de la cour ! Et ce n'est pas très jojo : vanité, égocentrisme, jalousie, méchanceté, duplicité, railleries,… j'en passe et des meilleures ! Je lis cette saga avec ma fille et, sur ce coup-ci, je l'ai précédée. C'est tellement moche que j'hésite à lui mettre entre les mains. Cela dit, les gosses sont bien cruels aussi et on pourrait, sans doute, dresser un certain parallèle entre une cour de récréation et la cour du roi Louis XIV. Finalement, c'est une lecture qui pourrait quand-même lui être bien utile ! A part ça, on peut résumer cette brique en une phrase : sans prévenir, Louise a délaissé son amour de Raoul pour s'éprendre du roi ! Excusez du peu ! le pire, c'est que cet amour est réciproque ! Évidemment, en toile de fond, les hostilités entre Colbert et Fouquet ne s'apaisent pas, que du contraire ! Dans le volume précédent, Athos avait reçu la Toison d'or, ce qui, en plus de ses autres ordres, en faisait l'égal des rois. Ça passe relativement inaperçu mais, à mon avis, tout aussi important, cette fois c'est au tour d'Aramis de recevoir une promotion ! Il devient « général » des Jésuites, une position qui le placerait carrément au-dessus des rois ! Il faut quand-même souligner le mérite d'Alexandre Dumas. Malgré un contenu relativement insipide à mon goût, il parvient à nous tenir en haleine et à ne nous faire interrompre la lecture de son oeuvre que contraint et forcé… Là où ça tourne carrément au génie, c'est qu'en arrivant dans la dernière centaine de pages, on se serait cru à la limite de l'indigestion, trop content de faire une pause. Au contraire, après avoir lu les derniers chapitres, je dois me faire violence pour ne pas entamer directement le troisième tome…c'est qu'il promet un sacré feu d'artifice! Cet autre pavé me semble même trop court pour contenir tout ce qui se dessine… Dans ce fameux dernier chapitre, le Vicomte de Bragelone, écarté en Angleterre, embarque pour son grand retour en France. Que va faire un gentilhomme, élevé à l'ancienne, quand il va découvrir que sa promise le trompe avec le roi ? Avant l'époque des courtisans, un mot de travers se réglait à coup d'épée. Verra-t-on le retour de cet autre extrême ? Il faudra bien également que le conflit larvé entre Colbert et Fouquet éclate au grand jour. Et puis, sans doute liées, il faudra aussi y éclaircir les machinations d'Aramis, tout évêque de Vanne qu'il est… Qu'il va être dur de résister à cet appel…

Cela faisait cinq ans que j'attendais de lire ce deuxième tome du Vicomte de Bragelonne et je ne suis pas déçue! J'ai été au départ surprise par la tournure que prenait le roman. Me souvenant qu'on suivait principalement les complots politiques auxquels étaient liés d'Artagnan et ses amis, je fus surprise de voir que toute l'attention se portait autour des amours du Roi. Mais au final je me suis laissée emportée par cette intrigue là, étant presque déçue en retrouvant d'Artagnan. L'écriture de Dumas est encore plus belle que dans mon souvenir. J'ai mis beaucoup de temps à comprendre que l'histoire d'amour imaginée pour Louis XIV avait réellement eu lieu XD