La fin des bonnes manières : Le livre de Francesca Marciano

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Partiellement autobiographique, un roman aussi profond que violent sur la confrontation brutale de deux mondes. Le portrait d'une femme livrée à elle-même au cœur du chaos ; un témoignage plein de pudeur et d'émotion sur la situation des Afghanes.

Maria, trente-deux ans, est photographe à Milan. Alors qu'elle avait renoncé au reportage depuis des années, elle accepte, presque par défi, d'accompagner une journaliste anglaise en Afghanistan pour enquêter sur l'alarmante recrudescence des suicides des femmes.
C'est presque confiante qu'elle s'envole pour Kaboul : elle sort tout juste d'un hallucinant stage de survie qui l'a aguerrie, croit-elle, à toutes les situations.
Mais sur place, Maria réalise que rien ne pouvait la préparer au choc de ce pays en pleine dévastation : immeubles en ruine, rues désertes ; bars pour étrangers servant de repaire aux marchands d'armes, aux mercenaires et aux espions ; villages pachtounes où sévissent encore les lois tribales ; et, au milieu de cette débâcle, les femmes, aujourd'hui comme hier, victimes de la loi des hommes. La fin d'une civilisation ? La fin d'un monde. La fin des bonnes manières...

De (auteur) : Francesca Marciano
Traduit par : Irène Offermans

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Expérience de lecture

Avis des libraires

<< Francesca Marciano met dans ses mots toute sa force de persuasion pour nous convaincre du désastre humanitaire qui se poursuit dans ce pays sacrifié. Évidemment bouleversant ! >>|Sylvie Lainé
L'Indépendant
<< Francesca Marciano donne à ses lecteurs quelques leçons d'ouverture d'esprit et de sensibilité aux autres cultures, mais la vivacité et l'esprit de ses personnages rendent cet enseignement plus qu'agréable. >>
The New York Times Book Review
<< Un roman sensuel et terrifiant. >>
Kirkus Review
<< Francesca Marciano a un don unique pour assembler des personnages et des décors de façon à dévoiler les paradoxes et les complexités des deux. Dans La fin des bonnes manières, elle entraîne le lecteur dans un nouveau voyage à l'étranger, cette fois dans l'Afghanistan âpre et glacial d'aujourd'hui. La prose de Francesca Marciano est riche, directe et resserrée. La violence qui couve sous la surface de Kaboul, la froideur des villages de montagnes, l'incapacité des protagonistes à pouvoir trouver une place dans cet univers, tout est rendu avec une franchise directe très efficace. Le résultat est un roman fort. >>
The Denver Post
<< Un roman vibrant de beauté et de danger, où le fossé entre Occidentaux et Afghans est saisissant. >>
Panorama
<< Un grand roman partiellement autobiographique plein de pudeur et d'émotion. >>
L'Illustré
<< Avec un mélange naturel d'ironie et de peur palpable, une évocation qui saisit brillamment un Kaboul dévasté, une guerre atroce et la faune des trafiquants d'armes et des mercenaires sans coeur attirés par l'appât du gain dans ce pays déchiré. Un tableau fort et plein de compassion d'une culture où prendre les femmes en photo est formellement interdit et où la doctrine religieuse dicte les comportements. >>
Publishers Weekly
<< Avec beaucoup de grâce et une émotion qui vient du coeur, Francesca Marciano, romancière et scénariste nominée aux Oscars, est une conteuse née. >>
Library Journal
<< Un rythme captivant, pour une histoire bouleversante d'émotion. >>
La Repubblica (Italie)
<< Roman riche en faits et en caractères, La Fin des bonnes manières possède une franchise narrative concrète et directe qui ne s'embarrasse pas en considérations bavardes, mais réussit à évoquer l'urgence de la vie. >>
Tutto Libri

Avis Babelio

natn

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 ans

On oublie là aussi le style, mais la narratrice, Maria Galante, journaliste photographe va nous emmener jusqu'à Kaboul en compagnie d'Imo, une journaliste anglaise intrépide, pour enquêter sur le suicide des jeunes femmes que l'on veut marier de force. Comment peuvent-elles en arriver à cette décision ? tout simplement parce que si elles refusent, le père a le droit de leur trancher la gorge et bien sûr la honte sur toute la famille etc...Ce livre date de 2008. On peut espérer que le droit des femmes a peut-être un peu changé, mais rien n'est moins sûr. Après une semaine de formation de préparation à la survie en milieu hostile où elle va vivre l'enfer, elle va se retrouver à Kaboul avec une Imo qui n'a rien à faire de toutes ces précautions et veut aller dans des villages interroger des femmes, ce qui va s'avérer bien évidemment très compliqué et la prise de photos quasi impossible. Alors il y a leurs peurs, leurs rencontres, un pays enfermé dans ses traditions, un pays magnifique même sous la neige et le froid pénétrant. Un pays dont Maria va malgré tout tomber amoureuse et y guérir enfin de sa dépression. Et puis il y a surtout Hanif leur guide, qui met l'honneur de remplir son travail au-dessus de tout, les sauve des situations périlleuses, la loyauté magnifique qui fait frémir. Je suis restée sur ma fin quant à la description de cet Afghanistan qui pour moi est l'exemple d'un pays toujours en guerre, dont on parle aux informations télévisées pour donner le nombre de morts ou d'intégristes et encore. Mais il met le doigt sur la déontologie du journaliste, faut il traquer La bonne photo à tout prix, quelles sont les limites et y en a-t-il à avoir, faut-il s'impliquer ou pas ? Un roman intéressant, qui manque quand même « d'épaisseur ». Attention, ce livre n'est plus publié, vous ne le trouverez dans les librairies d'occasions.

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RChris

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 ans

La fin des bonnes manières est nommée "œuvre de fiction" versus "œuvrepartiellement autobiographique" en quatrième de couverture. C'est dans cet entre-deux que se situe ce roman, c'est à dire dans ni l'un ni l'autre. Imo Glass, journaliste, et Maria Glante, photographe, veulent faire un reportage sur les mariages forcés et les suicides par immolation des femmes afghanes. Imo n'apparaît pas sous son meilleur jour ; elle porte un shahtoosh, ce grand châle de luxe de plusieurs milliers de dollars, appelé "le roi de la laine fine" et qui peut passer par le trou d'une bague. Mais pour obtenir sa laine chaude et légère, il faut tuer un animal protégé : l'antilope du Tibet. Les reportrices ne passeront finalement qu'un jour dans un village pachtoune pour interviewer succinctement les femmes dans leur école. C'est évidemment le passage le plus intéressant qui exprime le vécu de ces femmes contraintes. Mais elles reviendront sans photos car l'entretien se terminera dès que Maria sortira son appareil photo. La première partie présente la préparation du voyage : un stage type commando. La dernière partie est celle du retour qui ne se déroulera pas comme prévu et apportera une nouvelle dose d'aventures en fin de livre. C'est dans cette dernière partie que Maria prendra la seule photo d'une figure féminine : celle de la femme du guide, enceinte et morte de ne pas avoir pu bénéficier d'une transfusion sanguine par manque de sang. Au final, un roman sensible d'une femme à propos de femmes, au contenu sociologique cependant assez ténu.

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pyrouette

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 10 ans

Maria ne voulait pas vraiment de ce reportage à Kaboul. Elle a réfugié son mal être dans des photos culinaires et cela lui suffit. Son agent lui propose ce reportage sur les suicides des femmes dans ce pays, puis voyant qu’elle est réticente le propose à sa rivale. Maria par défi accepte. Elle a une semaine de préparation pour partir dans un pays en guerre, simulation d’enlèvement, de blessures de guerre, une semaine de cauchemar. Puis elle part avec Imo, journaliste bien dans sa peau, aguerrie à ce genre de reportages, presque confiante. Le choc va être violent. Entre son métier et la souffrance des femmes afghanes elle sera amenée à faire des choix dans la retenue. A la fin du reportage, alors que sa collègue est repartie dans son pays, Maria va se retrouver bloquée en Afghanistan, seule, ne pouvant pas communiquer. Elle va vivre une situation où elle est à la merci d’ hommes occidentaux qui vont essayer d’en profiter et elle comprendra qu’entre ces femmes afghanes soumises et sa soi-disant liberté, il n’y a pas beaucoup de différence. L’écriture, certes, pudique nous permet toutefois de ressentir de vives émotions. Très beau témoignage.

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caro64

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 16 ans

Ce n'est pas le premier roman sur l'Afghanistan, mais celui-ci à la pertinence d'aborder la dichotomie de point de vue entre Orientaux et Occidentaux. Pari risqué mais très réussi. Francesca Marciano raconte une très belle histoire (pleine de pudeur et d'émotion) inspirée de sa propre expèrience de photo-reporter. Elle commence comme une sympathique comédie qui tourne peu à peu à la tragédie et laisse une salutaire impression de doute. Des réflexions à mener ! A lire !!!

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782714444776
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    300
  • Dimensions
    226 x 141 mm

L'auteur

Francesca Marciano

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