La maison de Róza : Le livre de Hubert Klimko

Grand format

Belfond

0 personnes ont réagi

Œuvre bouleversante sur l'exil, l'amitié, la vieillesse et la solitude ; ballade nordique du bonheur simple et de la douleur, avec La Maison de Róża, Hubert Klimko nous livre un roman à deux entrées dont l'intime concordance se révèle peu à peu.

Un jeune émigrant polonais est embauché dans une maison de retraite où il fait la connaissance d'une vieille dame aveugle, Róża. Une rencontre qui change sa vie...

Bien des années plus tôt, un homme a défié Dieu et décidé que son bonheur ne dépendait que de lui. Il s'est marié, a bâti une maison, a vu naître ses deux filles, Rosa et Karitas. Et la tragédie a frappé.

De (auteur) : Hubert Klimko
Préface de : David Foenkinos
Traduit par : Véronique Patte

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis des libraires

<< Un premier roman attachant et prenant. [...] Klimko n'évite aucun sujet difficile. [...] Une cour des miracles naît sous nos yeux, grâce à sa manière à la fois singulière et décalée, propre aux écrivains de l'Est. Si l'auteur joue remarquablement avec l'humour noir et surprend souvent son lecteur, il témoigne aussi d'une réelle empathie envers ses personnages. >>|Lucie Cauwe
Le Soir (Belgique)
<< Un premier roman de compassion et de poésie. >>|Claire Devarrieux
Libération
<< L'écriture est crue, le ton ironique. [...] Hubert Klimko décrit une Islande âpre, capable aussi de produire, au milieu de nulle part, un champ de roses parfumées. >>|Bernard Babkine
Marie France
<< Hubert Klimko signe un premier roman étrange [...] cruel et drôle, qui touche au plus profond de soi. Dérangeant, mais passionnant. >>|Anne-Sophie Demonchy
Le Magazine Des Livres
<< Un roman difficile, mais formidable d'humanité, qui saisit immédiatement par la force du face à face, entre un jeune immigré en quête de lui-même, et des hommes et femmes au soir de leur vie, en attente d'un peu d'affection, et de respect. >>|Marie Debals
Marseille l'Hebdo
<< Étrange et envoûtant. >>|Jacques Sterchi
La Liberté (Suisse)
<< Un livre sur la souffrance, le vieillissement et la fin de la vie dans l'un des pays les plus riches du monde. L'analyse de l'aliénation d'un immigré et de la tentative de s'adapter à un environnement étranger. La prose charnelle de Klimko exhale des senteurs extrêmes : elle pue l'urine et embaume l'essence de rose. >>
Tygodnik Powszechny
<< Le concept du livre s'inscrit volontairement dans le discours de la nouvelle émigration, purement économique, dans le débat de l'infirmière polonaise ou du plombier polonais. [...] L'auteur met magnifiquement en valeur sa situation de "pionnier", montrant le point de vue d'un émigré de l'époque de l'Union Européenne, d'un homme dont le problème essentiel consiste à préserver son identité. >>
Proza Polska
<< Avec ce premier roman, hymne à la fraternité humaine, et réflexion sur le deuil, et le déracinement, Hubert Klimko s'impose comme une des nouvelles voix importantes de la littérature européenne. Il y a du Lubitsch, du Polanski, du Goya, et du Jérôme Bosch dans les descriptions d'Hubert Klimko, et dans sa manière de mêler humour et émotion, naturalisme sobre, et peintures charnelles, vivantes, démesurées de l'éternelle souffrance humaine. [...] Un roman splendide et sombre. >>|Jean-Rémi Barland
La Voix du Luxembourg
<< L'auteur vit en Islande depuis des années. Loin des modes et des courants, il a écrit un livre qui ne ressemble à aucun autre, qui ne s'associe à aucun autre, et qui se lit comme la lettre d'un ami sincère. Ce sentiment d'intimité est rare en littérature. Ce récit autobiographique sur l'Islande est sans prétention aucune, d'où l'impression d'un genre épistolaire. Hubert Klimko a un merveilleux don de l'observation et un sens de l'humour plus que jamais indispensable quand on travaille dans lieu tel que La maison de Roza. >>
Przekroj
<< Un seul livre, mais deux manière d'entrer dans un univers, de pénétrer dans la douceur ou la brutalité, respectivement... Ce qui est particulièrement intéressant, c'est l'histoire de la naissance identitaire d'un "nouvel Islandais". Un livre original qui se distingue du lot des nombreux témoignages littéraires écrits au cours des dernières décennies par des écrivains polonais exilés aux quatre coins du monde... Une description de la vie tellement dense, sensible et précise que le reportage sur son travail dans une maison de retraite Islandaise se transforme en littérature. >>
Gazeta Wyborcza

Avis Babelio

LydieetsesLivres

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 ans

Ce roman est découpé en deux nouvelles : La première nouvelle est un peu triste mais réaliste sur la solitude et l’enfermement mais avec des mots d’une infinie tendresse et le regard amusé et amusant d’Hubert Klimko. Hubert est en immigré polonais (Hubert / polonais ( ?) Est ce une œuvre autobiographique ? ) qui rejoint l’Islande avec femme et enfant. Il trouve du travail dans une maison de retraite (Hubert Klimko a lui même été infirmier dans une maison de retraite ( ?)). On recherchait des gens énergiques, honnêtes, ponctuels, sincères, travailleurs, patients, dévoués et affectueux et il a été engagé. On se rend rapidement compte que la plupart du personnel ne possèdent pas toutes ces qualités. Il faut voir la maison de retraite comme un microcosme de la société islandaise. Les chapitres de la première nouvelle de ce roman découpent cette société en deux parties. La maison qui accepte Monsieur et Madame Tout le monde et la maison de Róza où les pensionnaires sont triés sur l’épaisseur de leur portefeuille. Hubert, notre héros, fréquente successivement ces deux endroits et nous dépeint leurs vices et leurs travers en nous présentant tour à tour ces « petits vieux » et le personnel. Tout au long de la lecture, on s’étonne de ne pas rencontrer Róza, elle nous est finalement présentée et c’est elle malgré sa cécité qui va éclairer l’infirmier. Le ton de la seconde nouvelle, sans être plus gaie, est plus simple, plus rudimentaire. Le héro, Tómas, est un jeune homme orphelin de père et de mère qui se construit une vie sous le regard de Dieu. J’ai beaucoup aimé cette seconde nouvelle et son héro. Un héro simple et efficace, il ne se pose pas de questions et tout (presque tout) lui réussi. Il y a évidemment un lien entre ces deux nouvelles que vous découvrirez en ouvrant la maison de Róza. David Foenkinos dit « Il faut lire Hubert Klimko avant de partie en Islande, tout comme on lirait Kerouac avant le Grand Ouest ». Alors lisez-le et faites vos valises.

Signaler

Livres du même auteur

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782714444691
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    180
  • Dimensions
    226 x 141 mm

L'auteur

Hubert Klimko

Découvrir l'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

18,50 € Grand format 180 pages