La Meute : Le livre de Olivier Bal, Florian Wormser

Un thriller très réussi et un roman dont on ne sort pas indemne. Entre Sofia policière à l'antiterrorrisme qui se sent responsable de la mort de son frère djiadiste, Gabriel policier qui ne se remet pas de la mort de sa fille agressée par un voyou, Darya réfugiée syrienne qui veut faire la lumière sur l'assassinat sauvage de don époux et Louis prisonnier de son visage déchire et de sa violence intérieure, on est très loin des héros classiques et c'est très intéressant. Très violent, ce roman ne sombre toutefois pas dans des violences gratuites et ne se complaît pas dedans. Il interpelle, alerte sur des dérives politiques hélas très probables et sur l'exploitation de la violence que beaucoup portent en eux. Il montre que les monstres naissent rarement tels mais le deviennent, nécroses par la haine qu'on leur instille, que ce soit par la famille ou la société. Il montre aussi le danger de prendre la violence pour un jeu. Excellent, terrifiant et glaçant. 4 étoiles seulement à cause de petites incohérences dans l'épilogue. Même si la phrase finale est un vrai cri d'avertissement.

Deux enquêtes se déroulent en parallèle. D’un côté, celle menée par l’antiterrorisme sur “l’Ange Noir”, un justicier qui enterre vivants des notables français. De l’autre, Gabriel Geller, qui enquête sur le meurtre d’un sans-papiers oublié de tous. #x1f4a1Mon avis . La Meute. Tout est dans le titre. On plonge dans un groupe suprémaciste, une véritable meute dirigée par la famille Mirval — le père, puis le fils. Des rituels violents, des épreuves de fidélité, du sang, des mensonges, la haine de l’autre… Un profond sentiment de supériorité en toile de fond. L’intrigue est bien menée, construite autour de deux équipes d’enquêteurs aux méthodes différentes, mais qui finissent par se rejoindre dans une procédure hors normes. J’ai eu beaucoup d’affection pour Darya, la réfugiée syrienne. En revanche, aucun autre personnage ne m’a réellement touchée — ce qui rend l’ensemble dérangeant et fort. #x1f631 Et cette fin… ouverte, laissant à chacun le soin d’y mettre sa propre interprétation.

#128313;C’est grâce à ma copine @mumub_folielivresque que j’ai pu découvrir ce roman et je la remercie. #128313;J’avais déjà lu l’auteur mais je n’avais réussi à accrocher alors ce roman m’a permis de lui donner une seconde chance. Le début m’a beaucoup fait pensé à Entre deux mondes d’Olivier Norek que j’avais beaucoup aimé. Puis l’histoire évolue et j’ai parfois eu un peu de mal à suivre car il y a beaucoup de personnages et il faut attendre un peu avant que tout se recoupe. Ensuite il y a toute une partie qui tient plus de la politique que du thriller et ça m’a dérangé. Cependant le style d’écriture m’a plu et est mine de rien très addictif donc j’ai lu jusqu’au bout et j’ai de plus en plus apprécié. #128313;Une lecture mitigée donc de part l’histoire mais qui m’a réconcilié avec l’auteur, dont j’ai lu le nouveau roman Malaven ce mois ci et dont je vous reparlerai bientôt.

Je connaissais le nom d’Olivier Bal, mais je n’avais encore jamais lu aucun de ses livres. *La Meute* a été ma première plongée dans son univers, et quel choc ! Malgré une quatrième de couverture qui ne m’avait pas particulièrement emballé, ce roman m’a littéralement transporté. Dès les premières pages, j’ai été happé par une tension palpable, un climat oppressant et une écriture qui ne lâche jamais le lecteur. Olivier Bal rejoint désormais mes auteurs favoris sans hésitation. Ce qui m’a le plus marqué, c’est la façon dont l’auteur aborde le sujet des extrêmes politiques. À travers une intrigue haletante, il explore les mécanismes de la radicalisation, la manipulation, et la violence qui peut naître des idéologies les plus tranchées. Le réalisme est frappant : on sent que chaque page pourrait être inspirée de faits réels, tant les enjeux et les personnages sonnent juste. *La Meute* n’est pas seulement un thriller captivant, c’est aussi un miroir tendu vers notre société, vers ces tensions qui nous traversent et qui, parfois, nous déchirent. J’ai adoré la façon dont Olivier Bal construit son récit, entre suspense et réflexion. La tension est omniprésente, presque physique, et le climat du livre – sombre, électrique – m’a transporté jusqu’à la dernière ligne. C’est rare de refermer un livre avec l’impression d’avoir vécu quelque chose de fort, d’avoir été bousculé dans mes certitudes. *La Meute* a réussi ce pari. Si vous cherchez un roman qui vous secoue, qui vous fait réfléchir tout en vous tenant en haleine, ne passez pas à côté de ce bijou. Et surtout, ne vous fiez pas à la quatrième de couverture : parfois, les plus belles surprises se cachent là où on ne les attend pas.