L'Affaire Clara Miller : Le livre de Olivier Bal

Tu lis, tu doutes, tu crois savoir et puis Bam, tu n'as rien vu venir ! C'est l'effet que m'a fait ce roman. Le Lac aux suicidées porte son nom à cause des cadavres de femmes qui remontent à la surface suite à priori à un suicide. Lorsque le corps de Clara Miller remonte, Paul Green est absolument sûr qu'il ne s'agit pas de suicide et va donc mener l'enquête. Les indices tournent autour d'une rockstar, Mike STILTH, introvertie, imbu, imprévisible et qui vit dans une forteresse dont personne ne sort. L'enquête est compliquée et Paul va être malmené comme nous en tant que lecteurs. Ce que j'ai adoré, c'est d'avoir les points des personnages. Cela me faisait douter des paroles du personnage précédent et ça m'a fait tourner en bourrique. Les personnages sont attachants, surtout Noah pour lequel j'ai versé une larme. Pas de héros, tout le monde a quelque chose à se reprocher et absolument personne ne va sortir indemne de cette enquête. Un page turner super bien ficelé ! Je vais lire le tome 2 car j'ai très envie de retrouver certains personnages mais sachez que l'histoire est bien finie à la fin de ce thriller.

Je n'ai pas réussi à le lâcher. Le côté roman choral avec plusieurs temporalité rend le livre addictif, on a envie d'en savoir plus sur chaque point de vue. Les personnages sont tellement attachants, le livre est fort en émotion, quelques chapitres m'ont mis les larmes aux yeux. Beaucoup de moments révélations, passages chocs et rebondissements qui donnent un bon rythme et une intrigue qui nous pousse à vouloir aller jusqu'au bout. J'ai été ravie de savoir qu'il s'agissait d'une trilogie et j'ai hâte de lire les 2 prochains !

Avec L’Affaire Clara Miller, Olivier Bal signe un thriller qui dépasse la simple enquête pour toucher à ce que la vérité a de plus insaisissable. Dès l’ouverture, j’ai senti ce vertige propre à ses romans : cette impression que rien n’est stable, que chaque certitude n’est qu’un leurre prêt à s’effondrer. Le personnage principal, l’écrivain en quête de réponses, m’a captivé par sa fragilité et son obsession. Ce n’est pas un enquêteur froid et méthodique, mais un homme qui vacille, qui doute, et c’est précisément ce qui rend son parcours aussi crédible qu’attachant. Clara Miller, elle, reste une énigme fascinante : plus on croit la saisir, plus elle se dérobe. Bal joue avec nos nerfs en la maintenant à la frontière entre victime et mirage. L’intrigue se construit comme une spirale : chaque révélation entraîne plus de questions qu’elle n’en résout. L’auteur ne nous livre jamais la clé trop tôt, et cette tension permanente m’a maintenu dans un état d’attente presque fébrile. C’est un roman qui se lit vite, mais dont les échos résonnent longtemps après. Ce qui m’a marqué, c’est aussi la réflexion sous-jacente sur la fiction et la réalité, sur les histoires qu’on se raconte pour survivre. Bal pousse son lecteur à douter de tout, même de ce qu’il croit avoir compris. En refermant L’Affaire Clara Miller, j’ai eu le sentiment d’avoir traversé un labyrinthe. Pas seulement celui d’une intrigue policière, mais celui de la psyché humaine, où la vérité se déforme à chaque miroir. C’est ce trouble-là qui m’accompagne encore, et qui fait la force de ce roman.

Découverte de l’auteur avec ce premier tome de la série avec le journaliste Paul Green. Et je dois dire que je suis assez mitigée sur cette première enquête. Nous découvrons donc ce journaliste qui enquête sur la mort suspecte de son amie et consœur Clara Miller. Elle a été retrouvée morte au lac des Suicidées. C’est la cinquième jeune femme retrouvée mais quelque chose cloche… Nous découvrons durant l’enquête Mike Stilth, grande star de musique, qui vit reclus avec ses deux enfants dans un manoir isolé au bord du lac et qui organise des soirées un peu spéciales. Le résumé était prometteur, on suit l’enquête du début en 1995 à la fin en 2006, mais j’ai eu du mal quelquefois à rester concentré dans cette histoire. Il y a quelques longueurs, des passages que je n’ai pas trouvés nécessaires. L’histoire dans le fond est cependant intéressante et les personnages sont biens construits, mais je pense que le livre est trop long sur 550 pages. Un roman plus court aurait apporté plus de suspense et d’action, et un côté plus addictif de mon point de vue. En bref, une découverte mitigée, mais je pense que je vais quand même lire la suite de la saga avec Paul Green.