On la trouvait plutôt jolie : Le livre de Michel Bussi

Pour commencer, ne vous fiez pas à la quatrième de couverture qui ne reflète absolument pas le thème de l’histoire. C’est un bilan plutôt mitigé pour ma part, je ne suis ni déçue ni enthousiaste. J’ai eu un peu de mal au début de ma lecture et, puis petit à petit, l’intrigue me donnait envie de connaître le fameux secret que cachait Leyli. Le récit alterne entre son histoire et l’enquête criminelle. Même si je ne me suis pas reconnue dans les personnages, je me suis attachée à eux, notamment à Leyli. Comment son histoire ne peut-elle pas nous toucher ? J’ai vraiment été impressionnée par sa force et son courage, face à toute l’atrocité de son récit et de sa lutte pour vivre et surtout survivre. Malgré tous les malheurs sur son chemin, elle continue de se battre quoiqu’il arrive. C’est un personnage vraiment intriguant. Michel Bussi s’empare d’une thématique d’actualité : les migrants, et a le mérite de l’aborder d’une manière très touchante. Ces hommes et femmes qui fuient, souvent à contrecœur leur pays, la pauvreté, la guerre, à la recherche d’une vie meilleure. Les violences qu’ils subissent… A travers le récit de Leyli, il pointe du doigt le business des passeurs, la prostitution ou encore la corruption. Les messages véhiculés sont importants et les thématiques font froid dans le dos. Concernant les petits bémols, j’ai trouvé que le début de l’histoire était un peu long : rempli de descriptions et de personnages, ce qui ne facilite pas la lecture. D’ailleurs, à un moment, je me suis perdue, je ne savais plus si j’étais à Marseille, à Rabat ou Beyrouth et j’ai trouvé que l’histoire s’éparpillait. L’intrigue policière m’a beaucoup plu jusqu’au retournement de situation, au trois quart du livre. Comme d’habitude avec cet auteur : un twist final inattendu ! Bussi nous a volontairement caché des choses qui n’auraient pas dû l’être. Il nous emmêle les pinceaux, dissimule des points importants, ce qui discrédit des passages. J’ai eu du mal à croire que certaines choses puissent arriver comme elles sont écrites. C’est un peu agaçant cette sensation d’avoir été bernée et menée en bateau. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que j’ai ce ressenti, je l’avais également eu lors de ma dernière lecture avec Rien ne t’efface. En résumé, un roman fort humainement parlant, mais accompagné de son lot de frustrations. A force de faire me balader, j’ai peur que l’auteur finisse par me perdre, alors que ces romans m’attirent énormément. C’est le quatrième Bussi que je lis, et je ne suis pas encore pleinement convaincue. A voir avec Au soleil redouté qui attend sagement dans ma PAL .

Livre très agréable à lire, très prenant. Ce n’est pas mon préféré de Michel BUSSI, mais l’histoire est néanmoins très intéressante et très bien ficelée, comme toujours. Grace à mon auteur fétiche, on voyage dans divers endroits, on découvre de jolies villes.

Avec ce roman, je découvre l’un des auteurs les plus lus en France, je n'avais jusqu'à aujourd'hui jamais tenté la plume de Michel Bussi, et je dois dire que j'ai apprécié dans l'ensemble. Pour la petite histoire, Michel Bussi s'est inspiré de la chanson Lily de Pierre Perret, pour le thème de son roman comme pour le prénom de son personnage principal. Le roman est à mon sens encore plus émouvant en sachant cela et en lisant les paroles de cette chanson. Je n'ai compris le titre du roman qu'à la fin lorsque l'auteur fait allusion à son inspiration. Résumé: Leyli, tres belle africaine vit à Marseille dans un hlm. Elle a trois enfants, Bamby l'aînée, Alpha, puis Tidiane le cadet. Le résumé est assez mystérieux, je n'en dirais donc pas trop. Le thème abordé dans ce roman est l’émigration,l'intégration des étrangers en France, les conditions de transports des clandestins, mais pas seulement, on découvre au fil des pages, avec émotion souvent, l’histoire de Leyli, son passé, mouvementé. Rodéo entre le sud de la France et le désert sahélien, le dénouement ma tenue en haleine à la fin , une fin assez intense j'ai trouvé, avec des rebondissements comme je les aime,malgré le fait qu'elle est prévisible trop tôt dans le livre à mon goût. J'ai d'autres roman de Michel Bussi qui m'attendent dans ma Pal, je retenterai donc bientôt l'expérience !

Ce que j’ai aimé : - J’ai littéralement été captivée par cette enquête addictive qui, grâce à l’alternance des différents points de vue, nous plonge en plein cœur de l’investigation. Nous découvrons rapidement l’identité du meurtrier mais ses intentions ne sont dévoilées qu’à la fin du roman, ce qui laisse un suspens inimaginable. L’auteur sait nous manipuler comme il veut car les rebondissements et révélations à la fin sont juste incroyables. Surprise, choquée et abasourdie sont les adjectifs qui résument mon état lorsque j’ai refermé ce livre. Pour tout vous dire, j’ai lu les 150 dernières pages en une seule après-midi (moi qui, habituellement, lit à peine 30 pages par jour #128214;) - J’ai beaucoup aimé la personnalité de nos personnages et plus particulièrement celle des enfants Bamby et Alpha, je les trouve tellement courageux et solidaires. Ce qui m’a dérangée : - J’ai pris du temps pour me familiariser avec la plume de Michel Bussi. Au bout d’une centaine de pages, je me demandais encore si j’allais continuer ma lecture mais plus j’avançais, plus je me suis sentie à l’aise avec la plume de celui-ci.