Le comte de Monte-Cristo : Le livre de Alexandre Dumas (père)

ce livre est vraiemnt génial j'ai adoré. il se lit très très bien, Il y a bcp de personnages, je vous conseille de faire une petite fiche au debut, pour ne pas perdre le fil sur les 1200 pages ! La fin rocambolesque mais très bien ficelée! voire trop !mais c est tres bien

Terminé il y a plusieurs semaines, je n'ai pas eu le temps d'écrire une chronique, et mes souvenirs sont légèrement altérés avec le temps. Mais je garde quand même de ce roman un très bon souvenir, malgré la longueur du pavé j'ai passé un très bon moment de lecture. Edmond Dantès est un personnage fascinant, l'injustice qui le touche le transforme de manière vraiment incroyable. Quant à la vengeance qu'il tient à entreprendre, ses plans sont si complexes et semblent tellement sans faille qu'on ne peut qu'être admiratif, malgré tout. C'est un roman rempli de personnages tous plus intéressants les uns que les autres et malgré quelques longueurs, l'histoire est prenante, elle ne nous laisse pas souffler et on a qu'une hâte, savoir comment tout cela va finir. Il y a de l'aventure à ne plus savoir qu'en faire, des rebondissements, de l'action, impossible de s'ennuyer. Un classique qu'il faut lire si vous n'avez pas peur des pavés !

J'avais pour ambition de lire ce monstre de la littérature française avant d'aller au cinéma voir l'adaptation récente, c'est évidemment raté puisque j'ai mis près de 6 mois à lire ce bouquin (en intermittence). J'avais hâte, il fait partie des livres préférés d'une de mes plus chères amies, j'avais adoré les Trois Mousquetaires au collège lorsque je l'ai lu, on m'a dit "tu vas voir tu ne le lâcheras plus une fois commencé". Mais je n'ai pas été aussi enthousiaste que mes paires. En résumé, mon plaisir s'est dessiné en dents de scie, la partie dans le Chateau d'If m'a plongée dedans, j'étais conquise, certaines histoires "tiroirs" de ce roman m'ont aussi bien plu (notamment celle de Luigi de Vampa, de Benedetto, entre Valentine et Maximilien), mais d'autres m'ont fait perdre le rythme. Lorsqu'on rencontre Franz et Albert sur 400 pages à Rome j'avoue que, le père Dumas, je l'ai haï et c'est là que j'ai fait une pause de près de 4 mois. Finalement, j'ai repris gout au suspense lorsque Monte Cristo débarque à Paris, mais j'ai vite ressenti des longueurs et des longueurs...Certes, les personnages sont intéressants, divers, et chacun participe à la recette de ce long récit de vengeance (un plat qui se mange décidément très froid), mais c'était trop pour moi. Je ne suis peut-être plus habituée à ces rythmes, ni à l'écriture où apparaissent régulièrement des tics de langage (normal, vous me direz, en 1400 pages), des procédés narratifs un peu faciles et rocambolesques (les masques, le fait que personne ne le reconnaisse, le fait qu'il soit le meilleur, le plus beau, le plus riche, celui qui a le plus de gout). Surtout le "mea culpa" de la vengeance qui va trop loin est un poil faible, alors que c'est là la force du roman. Les victimes dans cette histoire, quand le comte passe de l'outil providentiel de Dieu à celui diabolique Satan, c'est surtout Valentine et Mercédès, alors que les pauvres n'y sont vraiment pour pas grand chose. Sans parler du fait que le comte finit avec son esclave dans une relation incestueuse vraiment pas cool après avoir dit à Mercédès "déso t'es trop vieille maintenant fallait pas te marier quand j'ai disparu 14 ans" : l'empathie est en option apparemment. Et pour un homme si fin et si intelligent, c'est surprenant. Je ne parle même pas du racisme et du sexisme du texte, ce serait anachronique, mais je dois avouer que j'ai grincé des dents à plusieurs moments (on ne se refait pas !). Je ne saurai dire quels ingrédients de ce plat congelé m'a le plus lassée, car tout est dilué dans la sacrée masse (c'est peut-être une soupe, la vengeance ?), et quand j'ai vu le résumé vulgaire fait par Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte dans le film, je me dis que couper des morceaux ne permet pas de profiter de l'oeuvre... Aussi à tiroir que ce livre à lire, voici ma critique d'une histoire construite méticuleusement à laquelle il faut bien s'accrocher pour aboutir.

Quel merveilleux ouvrage ! Quelle intrigue fascinante ! Quel style sublime ! J'ai adoré me plonger dans les 1500 pages de ce mastodonte de la littérature française du 19e siècle. Quelle lecture délicieuse, pleine de rebondissements et d'intrigues parallèles ! Chaque personnage a droit à sa profondeur, à des descriptions suffisamment détaillées pour que l'on puisse apprécier sa personnalité. Rien n'est superflu, chaque description revêt un intérêt pour la suite, parfois 800 pages plus tard. Le roman fait des circonvolutions ; les personnages du début pourront s'absenter 1000 pages durant et revenir nourrir l'intrigue pour nous faire la démonstration du fait que rien n'est laissé au hasard chez Dumas, et que tout a été construit minutieusement. Le personnage du Comte de Monte-Cristo est admirable, captivant, intransigeant, manipulateur, cruel, touchant. [masquer]Impavide durant l'immense majorité du roman, de premières failles apparaissent lorsqu'il se retrouve en tête-à-tête avec Mercédès. Ces failles s'agrandissent lorsqu'il commence à douter de l'approbation de Dieu quant à ses actes, dont il était convaincu jusque là. Sa prise de conscience, à la fin du roman, du fait qu'il n'est probablement pas la main de dieu mais juste un homme ayant agit cruellement par vengeance, est touchante et sublime. Lorsqu'enfin la vengeance s'accomplit, après qu'il ait déroulé méthodiquement pendant des années le plan destiné à y mener, les événements s'emballent. Il réalise que le malheur de ses ennemis fait inévitablement des victimes collatérales parmi ses amis.[/masquer] Quel est le prix de la vengeance ? Est-ce qu'une vie dédiée à punir ses ennemis pour leurs injustices peut être approuvée par Dieu ? Est-ce que l'individu vengeur, qui sème le malheur, vaut mieux que ceux qu'il punit ? Est-ce que des cruels méritent le pardon malgré leurs vilenies ? Autant de questions que pose ce sublime roman, dont je recommande vivement la lecture à chacun.