Le guérisseur - Une enquête de Washington Poe : Le livre de M. W. Craven

Le commentaire de Cathy : Troisième enquête de Washington Poe et je vous avoue le retrouver ainsi que Tilly est un réel plaisir. La dernière chose à laquelle on s'attend en déballant un cadeau, c'est bien de trouver à l'intérieur des fragments de corps humain. Bientôt, d'autres doigts sectionnés, accompagnés du même code cryptique, sont découverts dans des lieux aussi insolites que l'étal d'un boucher ou les fonts baptismaux d'une église. Face à ce jeu de piste aussi macabre que déroutant, Washington Poe, de la National Crime Agency, pourra de nouveau compter sur Tilly Bradshaw, geek atypique, pour démêler les fils d'une enquête à double détente. Si les victimes sont des leurres et les coupables des marionnettes, quel est le but de celui qui se fait appeler le Guérisseur ? Et qui, dans l'ombre, tire les ficelles ? Avec ce troisième opus M.W. Craven, nous permet de retrouver ces personnages que j’aime tant, en premier Poe, cet enquêteur que je trouve hors norme, toujours un peu ronchon surtout qu’en il est question d’expulsion de sa bergerie, Tilly, toujours plus alaise derrière ses écrans d’ordinateur qu’en contact des gens, même si pour le coup elle s’améliore. L’enquête est pleine de suspense, nous avons affaire à un tueur particulièrement retord, les suspects sont nombreux, j’ai d’ailleurs cru plus d’une fois avoir compris qui était le responsable, mais je me trompais à chaque fois. Encore une enquête rondement mené par Poe, l’auteur nous fait plonger au cœur de paysages et de conditions climatiques glaciales, cette lecture m’a tenu en haleine tout le long.

Beaucoup de longueurs inutiles et de détails qui ne mènent à rien (l'urine de l'enquêteur qui sent les vitamines, je n'ai pas besoin de savoir ça! :) ). J'ai donc survolé plusieurs pages (hop hop hop!) parce que l'intrigue est tout de même intéressante, mais la conclusion est tombée à plat pour moi. Je relirais un tome 4, mais probablement avec le même détachement... juste pour savoir.

3ème opus des enquêtes de Washington Poe par l’auteur britannique M.W. Craven. 2 doigts sectionnés sont retrouvés dans un mug lors d’une fête de Noël dans une entreprise. Puis 2 autres dans un bénitier d’une église le lendemain de Noël. Et pour finir, 2 autres encore dans l’étal d’une boucherie. 3 découvertes macabres, surtout qu’à chaque fois l’un des doigts a été coupé sur la victime encore vivante et le deuxième, une fois qu’elle était morte. En pleine période de Noël à la météo inhospitalière dans les paysages enneigés du Cumbria, le sergent bourru Washington Poe et sa coéquipière Tilly Bradshaw, analyste surdouée mais socialement inadaptée vont se retrouver dans une enquête retorse sous la supervision de leur cheffe Stéphanie Flynn prête à accoucher. Leur seul indice est un message retrouvé avec l’inscription #DCN6. Et si tout cela avait un rapport avec un jeu perfide et machiavélique sur Internet ? Même si l’histoire met un peu de temps à se mettre en place mais ce qui permet de bien se remémorer les différents personnages bien trempés et attachants que nous avons l’habitude de suivre depuis 3 livres, M. W. Craven nous donne à lire une nouvelle fois une intrigue riche en rebondissements et au suspense prenant grâce à une construction en courts chapitres qui au fil de l’histoire deviennent de plus en plus haletant jusqu’au final surprenant. Un page-turner implacable où on ne sait plus qui est victimes et coupables.

Washington Poe et Tilly Bradshaw se lancent dans une enquête sur des morceaux de corps retrouvés avec un code mystérieux dans des lieux improbables (comme une église ou un repas d'entreprise #x1f631). Derrière ces mises en scène macabres, se cache un manipulateur surnommé "Le Guérisseur". Internet joue un rôle central dans ce thriller sombre et légèrement complexe. J'ai adoré Tilly, son caractère unique et son humour, et la complémentarité du duo principal. Cependant, quelques longueurs m'ont un peu freinés tout comme la complexité de l'intrigue, empêchant un 5/5. Un livre parfait pour Halloween : vous prendrez bien une boisson avec un doigt dedans... Non ?