Le Meilleur des mondes - Collector : Le livre de Aldous Huxley
Bienvenue au Centre d'Incubation et de Conditionnement de Londres-Central. À gauche, les couveuses où l'homme moderne, artificiellement fécondé, attend de rejoindre une société parfaite. À droite : la salle de conditionnement où chaque enfant subit les stimuli qui plus tard feront son bonheur. Tel fœtus sera Alpha – l'élite – tel autre Epsilon – caste inférieure. Miracle technologique : ici commence un monde parfait, biologiquement programmé pour la stabilité éternelle...
La visite est à peine terminée que déjà certains ricanent. Se pourrait-il qu'avant l'avènement de l'État Mondial, l'être humain ait été issu d'un père et d'une mère ? Incroyable, dégoûtant... mais vrai. Dans une réserve du Nouveau Mexique, un homme Sauvage a échappé au programme. Bientôt, il devra choisir : intégrer cette nouvelle condition humaine ou persister dans sa démence...
De (auteur) : Aldous Huxley
Préface de : Isabelle Jarry, Aldous Huxley
Traduit par : Josée Kamoun
Expérience de lecture
Avis Babelio
laurillette
• Il y a 3 semaines
Le Meilleur des Mondes fascine par son aspect précurseur. Il préfigure avec une acuité troublante les dérives du consumérisme, du conditionnement social et de la recherche effrénée du bonheur artificiel. Mais si le fond est puissant, la forme m’a laissée à distance. Le style manque d’élan narratif et bride l’émotion.
Steph_K
• Il y a 4 semaines
Un roman d'anticipation publié en 1932 qui présente une civilisation basée sur la quête du plaisir et de la consommation. Une réflexion quasiment philosophique sur la notion de famille, la société et ses classes, l'intégration de la différence et de la vieillesse, le droit au bonheur et au libre arbitre. En tant que roman cependant, ce récit a pris quelques rides...
wonderlandex
• Il y a 1 mois
Le meilleur des mondes, un titre évocateur et pourtant antithétique. Un monde futuriste dans lequel l'individualisme a été éradiqué, où le mot "famille" est d'une grossièreté prêtant à rire, où les Hommes sont crées en laboratoire, où chacun appartient à tous, où la population est conditionnée dès son plus jeune âge à sa mort, un monde qui ne nous semble pas être le meilleur des mondes. La question que je me suis posée tout au long de ce roman est "Comment Aldous Huxley a-t-il pu imaginer une telle société avec une telle précision ? Et comment ce livre peut-il dater de 1931 ?" La précision avec laquelle sont décrites le développement des embryons en laboratoire, toutes les machines de cette société dystopique, les "cinémas sentants", tout me paraissait surréaliste et innovateur. Quel génie je me disais ! Comment peut-on imaginer cela ? Au travers de ce monde à la fois utopique et dystopique, Aldous Huxley parvient à nous questionner et à nous faire réfléchir sur le conditionnement des populations, la liberté, mais aussi le bonheur. Car oui, dans ce monde, la douleur n'existe pas, la solitude non plus, la mort n'est pas effrayante. Mais alors, sans tout cela, que nous reste-t-il ? Enlever les maux de l'humanité, n'est pas l'effacer après tout ? C'est au travers du personnage de John, un "sauvage" ayant grandi loin de la société que nous nous posons toutes ces questions. J'ai particulièrement apprécié le dialogue entre John et l'administrateur Mustapha Menier à la fin du livre. C'est durant cet échange que nous pouvons saisir toute la subtilité entre les points de vue des personnages, et que nous pouvons mesurer l'écart entre le bonheur artificiel et capitaliste du monde "civilisée" et la souffrance qui nous rend pourtant humains. Bien que les messages soient très pertinents, j'ai tout de même trouvé le roman long, et j'ai eu du mal à le finir. L'écriture est assez lourde, les descriptions longues et fastidieuses à lire. Je peinais à avancer ma lecture et à ne pas décrocher. Mais après tout, ce roman aura bientôt 100 ans. Il n'a pourtant pas pris une ride quant à son sens et aux réflexions qu'il pose.
Carpeengalere
• Il y a 1 mois
Passionné des dystopies, et ayant adoré 1984, c’est avec grand intérêt que je me suis (enfin) lancé dans la lecture du meilleur des mondes. Écrit en 1931(!), cet ouvrage propose un regard cynique sur un futur potentiel. A la différence de 1984 et de beaucoup d’œuvres dystopiques, il y’a un côté comique/moqueur assez intéressant, avec du recul sur le monde proposé. Non, notre société actuelle n’a rien à voir avec celle dépeinte dans le livre. On trouve des similitudes, mais aussi de grandes divergences. Si j’ai beaucoup aimé l’univers et la proposition du futur de l’auteur, j’ai eu du mal avec le style. Les chapitres sont inégaux, et il est parfois dur de suivre l’intrigue (de comprendre qui parle, qui agit). Certains personnages manquent selon moi de profondeur, d’introduction. Je peux, en conclusion, tout à fait comprendre le caractère culte de l’ouvrage. Le parti pris narratif, les différentes histoires liées et le côté cynique du récit m’ont cependant bien moins accrochées que la tension permanente et l’inquiétude dans les dystopies chez Orwell, Atwood, ou Bradbury, ou plus récemment d’œuvres comme le silo.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
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- EAN
- 9782266346849
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- Collection ou Série
- Littérature - Classiques
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 352
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- Dimensions
- 178 x 112 mm
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9,00 € Poche 352 pages