Le roi des fées : Le livre de Marc Cholodenko
Du conte merveilleux au scandale pornographique, le pas est franchi... Et c'est un univers inédit qui nous ouvre ses portes, délicieusement outrageux, toujours surprenant, où les châteaux forts abritent de doux soupirs, où les chevaliers se croisent dans une chaleur lascive et où les époques défilent comme un songe d'été. Un monde où le désir est roi, tendre ou brutal, mais exultant – dans une liberté jouissive et hallucinée.
" Nettes, lisses comme la glace, des phrases infiniment ressassées cèdent soudain pour découvrir des profondeurs insoupçonnées, des béances vertigineuses. Un peu de transcendance précipite encore jusque dans la pire trivialité. C'est une illumination... " Jack-Alain Leger, Le Nouvel Obs
De (auteur) : Marc Cholodenko
Avis Babelio
mikaelunvoas
• Il y a 2 mois
Oui ce livre est difficile à qualifier. Une belle écriture, plongée dans de courtes scènes du XVIIIème siècle alternant avec d'autres contemporaines. Puis comme caché au coeur de l'ouvrage, un homme parle crûment de ses phantasmes qu'il énumère progressivement, rêves érotiques ou scènes idéalisées qui se suivent sans description des auteurs ni des lieux.
LOccitanelitteraire
• Il y a 9 ans
Un livre assez perturbant qui m'a laissé sur une seule question : Ai-je aimée ou détestée cette oeuvre ? Je ne saurais le dire et je ne saurais que vous recommander cette lecture pour vous faire votre propre avis mais en étant averti de plusieurs points particulièrement déstabilisant de ces histoires. On dit que lire c'est pénétrer dans l'esprit d'un autre, ça ce confirme dans ce livre pour le meilleur mais aussi pour le pire. J'avais l'impression d'entrer dans un esprit qui n'arrivait pas à fixer son attention sur une seule idée et à avoir une pensée cohérente. Cela donne de très belles choses comme les grandes symphonies littéraires qui caractérise certains passages, notamment la première partie, mais qui empêche toute cohérence dans l'évolution du récit et même de cohérence tout cour. L'oeuvre est construite à travers des métaphores sexuelles constantes et c'est à travers le prisme de l'érotisme et même de la pornographie que l'auteur crée son histoire mais donne l'impression qu'il se perd totalement dans les idées qu'il a eu. On alterne le conte médiéval et le roman érotique d'un point de vue externe dans la première partie du livre, puis on revient avec un point de vue interne dans la seconde partie, où on abandonne le conte médiéval et on revient vers une version revisitée de certaines oeuvres de Sade. Puis on revient à un conte médiéval mais l'on introduit une notion fantastique cette fois, et à la fin on n'a rien fait avancer, on ne comprend plus rien et on n'est presque content d'arriver à la fin de ce grand huit. Cette incapacité (volontaire ou involontaire) de ce focalisé sur un registre, ou sur une histoire se retrouve dans la ponctuation qui disparaît et réapparaît au fil de l'oeuvre et donne parfois au récit une frénésie qui illustre parfaitement l'acte sensuel et sexuel qui est entrain de se dérouler. Donc il est assez évident que l'auteur à voulu cette absence de cohérence et de repère qui est plutôt une bonne chose puisqu'elle nous déstabilise et nous pousse raccrocher à de nouveaux repères mais qui empêche tout attachement et connection avec le narrateur ou bien un autres protagonistes de cette énorme fresque romanesque. En ce qui concerne les protagonistes justement, ce manque de cohérence se retrouve dans le floutage des identités sexuelles et des genres mais qui est très mal amené et qui va et vient n'importe quand surtout dans la deuxième partie du livre. Au bout d'un moment ce manque de lien devient extrêmement lassant et ce sentiment est amplifié par un sensation de trop plein, principalement du aux scènes pornographiques sans fin qui deviennent les seules péripéties de cette histoire et nous lasse jusqu'à nous faire décrocher complètement l'oeuvre. Mais je vous ai dit que je ne savait pas si j'avais aimée ou détestée l'ouvre hors jusqu'à présent je vous donne plus matière à la détester qu'à l'aimer, et pourtant une chose peut sauver le livre pour moi : la beauté des mots...(Suite sur le blog).
moertzombreur
• Il y a 11 ans
Songe d'un jouir d'été Le découpage du texte en quatre parties est étrange. Tout d'abord une histoire dédoublée : un conte féerique plein de sensualité, où l'on suit la vie d'un groupe de chevaliers d'une part, la relation d'un jeu de séduction en plein été lors de promenades et de dîners entre amis d'autre part. Dans un deuxième temps on plonge dans un sombre fantasme où des hommes sont dominés. Troisième temps, on a la respiration coupée, les mots se succèdent sans ponctuations, c'est un long monologue, le point de vue d'un jeune homme sur la sexualité dans un large spectre puisqu'il y parle aussi d'homosexualité, l'instantané d'une conscience échauffée. Enfin, la dernière partie nous renvoie au début, racontant différents moments de la journée d'un prince qui se révèle être sous l'emprise de fées lascives et débridées. Tout cela est écrit , ce qui rend le livre vraiment jubilatoire, dans une prose élégante contrastant avec la pornographie des descriptions.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
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- EAN
- 9782264063526
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- Collection ou Série
- Domaine Français
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 144
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- Dimensions
- 179 x 111 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
6,70 € Poche 144 pages