L'Enigme du code noir - Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le livre de Laurent Joffrin

"L'énigme du Code noir" poursuit, après "Le cadavre du Palais-Royal", les aventures de Nicolas le Floch, policier au service du roi, lui faisant traverser les années de la Révolution comme Laurent Joffrin en avait fait la promesse au regretté Jean-François Parot. Une bien étrange affaire, deux aristocrates retrouvés morts devant leur hôtel particulier, avec une mise en scène rappelant les sévices infligés par les planteurs des Antilles aux esclaves se révoltant contre leur condition. Nicolas et son ami Bourdeau vont avoir bien du mal à déchiffrer cette énigme, mais l'aide inattendue de Joseph Bologne, chevalier de Saint-George, bretteur de renom et accessoirement un des plus célèbres compositeurs de l'époque, va être décisive et lèvera bien des obstacles. de l'action, du mystère, mais aussi de l'amour, ou plutôt des amours, une plume alerte, tous les ingrédients sont réunis pour une bonne tranche de lecture et une plongée historique dans le Paris de 1791. On se prend à imaginer une possible rencontre entre Nicolas le Floch et Donatien Lachance, cet autre héros inventé par Laurent Joffrin, mais au service, lui, de Bonaparte.

Ça fait un petit moment que je n'avais pas suivi les enquetes du marquis de Ranreuil et de son compère Bourdeau que j'ai retrouvées avec plaisir. En 1791 le Roi est-ce semi liberté et songe sérieusement a la fuite vers Varenne. Deux nobles dont retrouvés morts et atrocement mutilés sans indices ni témoins. Il apparaît assez rapidement que les deux victimes sont des propriétaires terriens aux Antilles usagers de main d'œuvre esclave. Les meurtres seraient ils l'œuvre de l'un de ces derniers ? Nicolas sera également mis a mal dans ses relations amoureuses et a trop avoir voulu jouer va tout perdre. De faux semblants en poursuites dans les catacombes, notre marquis, brillamment aidé de Saint Georges, va devoir, pour mettre fin à son enquête, saborder Un navire.

1791 , le cadavre d’un noble est jeté devant son domicile : il a vraisemblablement été pendu puis on lui a tranché un bras et une jambe . Devant un crime d’une telle violence , Bourdieu décide de faire appel à Nicolas Le Floch afin de retrouver les coupables . Celui ci observe avec une pointe d’inquiétude la fin du règne de Louis XVI , lequel ne mesure pas les risques encourus en raison des violences grandissantes des révolutionnaires . Je trouve que ce roman ressemble davantage à ceux de JF Parot , on retrouve le personnage d’Aimée et l’atmosphère de l’époque est mieux rendue que dans le précédent tome . Même si l’intrigue est assez faiblarde , quelques scènes m’ont bien plu : bagarres au fleuret , Nicolas en danger dans les souterrains , naufrage final , le tout sur fond politique et législatif en rapport avec l’esclavagisme ! Me voilà donc prête à continuer la série . « Un point c’est tout. »