Les Astres brilleront toujours : Le livre de Pauline Bilisari

J'ai déjà lu la poésie de Pauline. J'adore la poésie de Pauline. J'ai adoré son roman poétique. Il s'agit bien plus qu'un roman, c'est la beauté à l'état pur, distillée entre chaque ligne. L'émotion à fleur de peau, à fleur de cœur. Céleste et Côme m'ont émue. Ils incarnent une innocence touchante qui s'infiltre dans nos veines, une pureté dans leurs sentiments contrastant avec une vie déjà bien chaotique. Pauline a su me captiver dès les premières pages quand j'ai découvert une écriture en vers libres. La mise en page, similaire à ses recueils, est judicieuse : elle nous pousse à tourner les pages encore et encore. Une plume immersive où chaque mot renvoie à un vécu . Une beauté dans l'association des mots tout simplement. "Semer quelques graines de lumière dans tous les cœurs pleins de pluie." Et puis des vérités : "L'amour ne devrait jamais être un frein une entrave ou un fardeau. Il devrait être un choix. Celui de chaque jour se choisir à nouveau." Une œuvre originale, pure, authentique comme il y en a peu. Le sourire éclatant de Pauline masque une sensibilité profonde qui touche immanquablement ses lecteurs. Merci pour ce moment suspendu que j'ai savouré intensément.

Quelle claque! Je ne sais pas par où commencer, ce roman écrit en prose met en avant deux personnages: Céleste, qui est en terminale, elle va bientôt passer le bac et Côme qui vient d'arriver dans sa classe au cours de l'année. Céleste se bat contre son anxiété, son mal etre depuis si longtemps et Côme lui doit supporter un quotidien horrible, ses parents se disputent, son père allant jusqu'à frapper sa femme et ses enfants. Tous les 2 ont une vie bien malheureuse. Mais leur rencontre sera peut être l'occasion de donner un souffle nouveau à leurs vies. J'ai adoré, commençons par parler de l'écriture qui est poétique, cinglante quand il faut, poignante quand il faut exactement, une écriture juste, poétique pour parler de sujets tellement importants : le harcèlement scolaire, l'anxiété et la santé mentale ou encore les agressions faites aux femmes/ enfants. Tout est aborde de manière si juste. Et en même temps ce roman parle d'espoir, de renaissance et de résilience. Je ne peux que vous conseiller de le lire.

Préparez vos petits cœurs avant d'ouvrir Les astres brilleront toujours, et de rencontrer Céleste et Côme, car vous risquez d'être bousculé. Pauline Bilisari a un vrai talent pour manier les mots.  Écrit en vers libres, j'ai trouvé que cela apportait une profondeur et une sincérité à chaque mot, à cette histoire. A travers ces vers, j'ai rencontré deux personnages touchants, abîmés, en colère.  J'ai plongé dans un roman abordant la santé mentale chez l'adolescent via un double point de vue justement écrit. La relation entre Céleste et Côme est belle, authentique et donne de l'espoir. Ils vont s'aider l'un et l'autre.  Ce roman crie "vous n'êtes pas seul, ne l'oubliez pas". Les étoiles brilleront éternellement.

C’est plus qu’un roman, c’est une œuvre. Une œuvre qui ose mettre en lumière ce qu’on préfère souvent taire par peur, la peur de les dires, de les ressentir ou même de les entendre: les violences familiales, la phobie scolaire, les tentatives de suicide, l’abandon, la santé mentale… Des sujets lourds, mais abordés avec une justesse bouleversante. Côme et Céleste sont deux adolescents perdus, qui vivent des moments compliqués, douloureux mais chacun à sa manière. Lui, avec ce besoin de sauver, réparer les autres, toujours avec le sourire. Et elle en tentant de faire fuir son entourage pour les protéger de son auto-destruction. Et puis, il y a cette réalité qu’on oublie trop souvent : celle de l’aidant. Celui qui écoute, qui soutient, qui porte.. Et qui souffre pourtant aussi. Les astres brilleront toujours pousse à l’introspection. Il nous rappelle que certaines blessures mettent du temps à guérir, et que nos propres maux peuvent, sans qu’on le veuille, laisser des traces chez ceux qui nous entourent. Si ce que je dis résonne un peu en vous, lisez-le. Ce livre est, pour moi, d’utilité publique. Merci à Pauline Bilisari d’avoir trouvé les mots pour les maux que beaucoup ressentent. C’était mon premier roman en vers libre, et je suis encore bouleversée. La plume de Pauline m’a touchée en plein cœur. L’émotion y est brute, réelle, et d’autant plus forte qu’elle porte des sujets aussi sensibles. J’ai réalisé. J’ai pleuré. Vraiment pleuré. Merci.