Les Hauts de Hurle-vent : Le livre de Emily Brontë

J'ai lu les Hauts de Hurle Vent d'une traite, nous sommes véritablement plongés dans la campagne anglaise de la fin du XVIII ème siècle. Emily Brontë dépeint parfaitement l'ambiance familiale sinistre au milieu d'une météo souvent lugubre dans une ambiance sombre souvent sous tension ce qui nous tient en haleine du début à la fin du roman.

Une oeuvre que je voulais lire depuis des années. J'ai trouvé la lecture éprouvante et difficile. Les descriptions coupent l'envie de lire. Des personnages torturés qui éprouvent un malin plaisir à faire du mal. Je ne remets pas en cause les talents de l'auteure. Je pense que si elle avait écrit d'autres romans, ses lacunes auraient pu être corrigées. Il fait parti des livres à lire absolument.

J'ai eu des difficultés a rentrer dans ce livre car j'ai un peu eu du mal à faire le lien entre les personnages. Merci Wikipedia, j'ai été faire un petit tour sur internet, ou j'ai trouvé un arbre généalogique et à partir de là, j'ai réussi a comprendre les liens, et je me suis fait embarquer dans ce récit tragique mais captivant.

Je crois qu’il y a des livres qui nous accompagnent longtemps après qu’on les ait refermés, pas parce qu’ils nous ont fait du bien… mais parce qu’ils ont mis quelque chose à nu en nous. Les Hauts de Hurle-Vent, c’est exactement ce genre de roman. Je l’ai lu avec un mélange d’émerveillement, de malaise, de fascination. Et franchement, je ne sais pas si j’ai aimé les personnages mais je les ai ressentis, profondément. Heathcliff et Catherine ne sont pas les amants tragiques qu’on idéalise. Ils sont âpres, bruts, parfois injustes, blessants, passionnés à l’excès. Mais leur lien… cette espèce de fusion obscure entre eux, c’est à la fois magnifique et terrifiant. Emily Brontë ne cherche pas à enjoliver quoi que ce soit. Elle nous donne l’amour dans ce qu’il a de plus sauvage, de plus incontrôlable, presque destructeur. Et c’est cette intensité, cette honnêteté crue, qui m’a profondément marquée. Mais ce roman, ce n’est pas que Heathcliff et Catherine. C’est aussi cette lande, ce vent, cette maison qui semble porter le poids de toutes les douleurs humaines. L’atmosphère du livre est lourde, magnétique, comme si chaque page portait une brume d’émotion. Ce n’est pas une lecture “confortable”. Il m’est arrivée de poser le livre quelques heures, de respirer. Et pourtant, j’y revenais, parce que quelque chose m’appelait. C’est un livre qui parle de passion, oui, mais aussi d’orgueil, de solitude, de rancune, de cette incapacité à aimer “comme il faut”, et de la violence que ça engendre.