Les Sorcières de l'île : Le livre de Floriane Soulas, Caly

Le lavis des existences. Une jeune sorcière, Sayuri, vit sur une île avec sa grand-mère. Sa vie est rythmée par la nature, les saisons et par les visites d'un homme, le grand Chapelier, qui s'assure de la sécurité de tous. Sayuri a un petit renard comme animal de compagnie, c'est son seul ami. La jeune femme n'a pas le droit de tisser des liens d'amitié avec des humains, elle est seulement là pour leur apporter des soins si besoin. Mais, un jour, un jeune homme parviendra à piquer sa curiosité. Cette BD, entièrement réalisée en aquarelle, est une petite bulle de douceur. Elle nous montre de magnifiques vignettes que certains amateurs de dessins auront probablement beaucoup de plaisir à reproduire. L'histoire n'est pas, non plus, dénuée d'intérêt puisqu'elle nous parle de liberté et de manipulation. Elle aborde, tout en subtilité, le combat des femmes pour des jeunes filles !

Un très beau graphique, une très bonne histoire: j’ai été conquis. Ce livre est une ode a la sororite, à s’absoudre des hommes. Les auteurs nous narrent une histoire pleine de poésie, sublimée par des illustrations à l’aquarelle aussi fluides que l’eau, apportant un côté onirique au récit.

Les Sorcières de l'île de Floriane Soulas et Caly est incroyable !! La palette de couleurs est sublime, chaque page est un régal pour les yeux. Tout est magnifique, c’est un chef-d’œuvre. L’histoire est tout aussi belle, portée par la nature et la sororité. Elle m’a touchée et transportée dans un univers à la fois doux et puissant. Le livre se lit vite, trop vite même,je l'ai ADORE ! J’espère qu’il y aura une suite, parce que je ne suis pas prête à quitter cet univers. Un immense coup de cœur !

C’est une très belle bande-dessinée, lumineuse, pleine de poésie et d’une grande douceur, autant par ses illustrations que par son histoire. Sayuri est une jeune sorcière-guérisseuse qui vit une existence douce et paisible sur une île avec sa grand-mère Nadeshiko et son renard Moro, dans une maison isolée dans la forêt. Elles vivent en retrait du village et de ses habitants, leur statut de sorcière ne leur laissant le droit de les fréquenter que pour les soins qu’elles peuvent leur prodiguer. Sayuri aspire pourtant à se faire des amis, et à voir le monde. Seules les visites du Grand Champelier, un puissant sorcier à qui les sorcières doivent leur pouvoir, viennent un peu chambouler leur quotidien. Mais Sayuri va découvrir un immense secret détenu par le Grand Champelier qui pourrait bien bousculer toute cette douceur de vivre. Il règne dans ce roman graphique une atmosphère magique et envoutante. L’histoire est à la fois très touchante, et charmante. Le personnage de Sayuri est très attachant, et tout le long de la lecture on souhaite la voir s’émanciper et trouver son bonheur. Les dessins, d’une grande délicatesse, sont faits à la manière des mangas (grands yeux, silhouettes élancées, traits très expressifs). Ils sont superbes, et les couleurs pastel choisies apportent beaucoup de douceur et un côté véritablement enchanteur au récit. Ce n’est pas qu’une belle bande-dessinée, l’histoire aborde également des thèmes essentiels tels que notre rapport à la nature, l’entraide, la liberté, l’importance de la sororité et de l’émancipation dans une société qui cantonne trop vite les femmes ou les personnes « différentes » à un rôle précis qu’elles n’ont pas toujours choisi. Je remercie vivement les éditions Inari / Robert Laffont ainsi que Babelio pour l’envoi de cet ouvrage dans le cadre de sa masse critique. C’est un superbe roman graphique.