Rien ne t'efface : Le livre de Michel Bussi, Antoine Doignon, Léovanie Raud, Marie Bouvet

Ce livre m’a énervé #129315;. Parce que je ne comprenais pas ce qu’il se passait, à chaque fin de chapitre je me disais « Mais comment c’est possible? » « mais c’est qui lui? » « Je comprends rien » … et pourtant je n’arrivais pas à lâcher l’histoire … c’est très déstabilisant #128517; #127754;#127956;#65039; Une fois les révélations données à la toute fin du roman, tout semble logique, clair … un vrai travail de « puzzlier » parfaitement mené de bout en bout ! #127754;#127956;#65039; J’ai soupçonné à peu près tout le monde et j’ai absolument tout remis en question … et pourtant je n’aurais jamais imaginé une fin qui expliquait tout aussi parfaitement! #127754;#127956;#65039; Bref, une super lecture! #11088;#65039;#11088;#65039;#11088;#65039;#11088;#65039;#11088;#65039;

Rien ne t’efface est un thriller psychologique signé Michel Bussi, qui mêle mystère, émotions et tension narrative. L’histoire commence avec Maddi Libéri, médecin généraliste, dont le fils Esteban a disparu dix ans plus tôt sur une plage du Pays basque. Dix ans après cet événement tragique, Maddi croit reconnaître son fils dans un autre enfant, Tom, et décide de s’installer à Murol, en Auvergne, pour tenter de résoudre ce mystère. Ce point de départ puissant pose les bases d’une intrigue à la fois personnelle et haletante. L’un des principaux atouts du roman réside dans sa capacité à captiver dès les premières pages. Michel Bussi maîtrise le suspense et l’intrigue psychologique : chaque découverte, chaque doute de Maddi, est construit pour maintenir le lecteur en tension. Le mélange de thriller et d’enquête intime permet une immersion rapide et efficace, et le cadre entre le Pays basque et l’Auvergne apporte une dimension visuelle et sensorielle appréciable, où les paysages renforcent l’atmosphère mystérieuse et mélancolique. Les personnages sont bien construits et crédibles. Maddi est touchante dans sa complexité : déchirée entre l’espoir et le chagrin, elle incarne une mère profondément humaine. Lazare, son complice dans l’enquête, et les personnages secondaires contribuent à créer un réseau relationnel qui enrichit le récit. L’auteur aborde des thèmes universels tels que le deuil, la culpabilité, l’espoir et la résilience, permettant au lecteur de s’identifier aux émotions des protagonistes. Cependant, le roman présente également quelques limites. Le rythme, parfois inégal, peut ralentir la lecture, notamment lors de passages introspectifs répétitifs où Maddi réfléchit longuement à son passé et à ses ressentis. Ces digressions, bien que nécessaires pour approfondir le personnage, peuvent créer une sensation de lenteur dans un thriller où le suspense est essentiel. Par ailleurs, certaines coïncidences ou réactions des personnages peuvent paraître un peu invraisemblables, ce qui fragilise ponctuellement la crédibilité de l’intrigue. L’ambiguïté entre le réel et les possibles interprétations fantastiques (les ressemblances troublantes entre Tom et Esteban) peut aussi dérouter le lecteur qui préfère une lecture plus rationnelle. Malgré ces bémols, Rien ne t’efface réussit à émouvoir et à surprendre. Le roman ne se limite pas à une enquête sur une disparition : il explore également la psychologie du deuil et les mécanismes de l’espoir, offrant un récit émotionnellement riche. Michel Bussi sait doser ses révélations et faire évoluer ses personnages de manière crédible, tout en maintenant un suspense constant jusqu’à la conclusion. La fin, sans être totalement inattendue, apporte une résolution satisfaisante et cohérente avec l’ensemble de l’intrigue. En conclusion, Rien ne t’efface est un thriller psychologique solide, qui mêle habilement mystère, émotion et tension narrative. Si certains passages introspectifs peuvent ralentir le rythme et quelques invraisemblances sont à noter, le roman reste captivant et touchant grâce à des personnages attachants et une intrigue bien construite. C’est une lecture recommandée pour les amateurs de suspense psychologique et de récits où les émotions tiennent autant de place que l’intrigue.

Rien ne t’efface de Michel Bussi Un roman émouvant qui aborde le thème du deuil. Maddi perd son fils Esteban, 10 ans après sa mort sur la même plage ou il a disparu, Maddi aperçoit un petit garçon, le jumeau d’Esteban. Michel Bussi sait nous tenir en haleine. On a envie de tourner les pages, connaitre la suite. Il nous mène une fois de plus par le bout du nez grâce à une intrigue pleine de rebondissement. Par amour pour un enfant, que seriez-vous prêt à faire ? C'était il y a dix ans. Jour pour jour. Un matin d'été, sur la plage de Saint-Jean-de-Luz, le petit Esteban disparaissait. Maddi, sa mère, ne s'est jamais pardonné d'avoir baissé la garde. Et puis, dix ans plus tard, même plage, même âge : ce garçon qui lui ressemble tant... Même silhouette de crevette, même maillot indigo, même tache de naissance. Sosie ? Jumeau ? Pour Maddi, aucun doute : ce garçon, ce " Tom ", c'est son fils – Esteban réincarné. Pour le suivre, le protéger, elle laissera tout derrière elle. Car rien ne s'efface. Ni l'amour d'une mère ni la haine...

Le refus de céder à la lanterne magique m'a emmenée sur le chemin de ce Bussi. J'ai adoré Les nymphéas noirs, Tout ce qui est sur terre doit mourir, Les assassins de l'aube, Gravé dans le sable... pourquoi pas celui-ci ? Une mère refuse la disparition de son fils de 10 ans. Et 10 ans plus tard, justement, elle aperçoit, sur la plage de St Jean de Luz, ce qu'elle veut croire être sa silhouette... au même âge. Emportée par une cascade de similitudes, elle se retrouve en Auvergne, au milieu de légendes, sortilèges, cités troglodytes, décidée à sauver cet enfant coûte que coûte. L'auteur nous propose un questionnement sur l'instinct maternel à travers 3 femmes, 3 mères : celle qui met au monde, celle qui abandonne, celle qui adopte ; sur le deuil également et sur l'amour maternel : celui impossible de l'enfant perdu, celui de l'enfant abandonné. Tous ces sentiments profonds mêlés à une tempête de neige, des personnages troubles, des fantômes qui n'en sont pas m'ont rendu cette lecture lourde et malaisante. Décidément trop torturé pour moi.