Transylvania : Le livre de Nicolas Beuglet, Marie Bouvet

J'attendais de cette lecture de me réconcilier avec l'auteur. Sur 3 lectures, 2 m'avaient déçue. Pour la faire courte, j'ai aimé cette lecture parce que j'ai pris du plaisir à la lire mais il y a un gros MAIS. Approfondisons les choses. Déjà pourquoi ce titre ? J'ai l'impression de m'être fait avoir. Je m'attendais à autre chose clairement. Deuxièmement : notre fausse jeune enquêtrice, seule à risquer sa vie de pays en pays, ayant à peine le temps de prendre une douche et de manger ? Pas crédible. Ensuite : elle a le sac de Mary Poppins pour se balader avec tout le nécessaire de camping dans un seul petit sac en étant partie de chez elle sans rien? Et sa carte Sim qu'elle defonce et le lendemain elle reçoit les messages tranquille #x1f644 Pour finir la fin. On est passé d'un thriller qui se voulait (à la base avec le résumé et le titre) à quelque chose de sombre et glauque, à un fait de société en mode conférence sociale. Rupture nette et rapide, mais du coup les gougères aux épinards sont retombées (si vous avez la ref vous êtes quelqu'un d'incroyable #x1f618) Donc c'est un oui mais non en fait ! On change le titre, on change la fin et on ajoute de la crédibilité et on était dans une bonne tambouille.

Même si les 3/4 du roman m'a totalement emportée, je n'ai pas du tout été réceptive sur le dernier quart malheureusement. J'ai lu la première trilogie de l'auteur que j'avais adoré, on sent le travail de recherches mêlé au romanesque et j'avais été happée mais là, je n'ai pas du tout ressenti ça ; clairement, je n'avais pas l'impression de lire Nicolas Beuglet, c'était un peu déstabilisant je dois dire. Côté histoire, nous voilà transportés dans le château de Bran (oui oui) en Transylvanie où le cadavre de l'unique client de cet hôtel a été retrouvé. La jeune Mina Dragan (clin d'oeil incontesté à M Stoker), agente bucarestoise propulsée inspectrice pour l'occasion, est envoyée sur place pour démêler ce meurtre qui va la plonger dans une course contre effrénée pour retrouver l'assassin. Dès le début, j'ai adoré l'ambiance volontairement inquiétante et angoissante de la Transylvanie parfaitement retranscrite par l'auteur. J'ai aimé suivre Mina, en apprendre plus sur son passé assez trouble, c'est un personnage fort, au caractère bien trempé pour lequel j'ai eu beaucoup empathie. Elle mène cette enquête d'une main de fer même si on comprend rapidement qu'elle n'est qu'un pion dans cette sombre histoire. L'auteur fait appel à nos souvenirs des contes de notre enfance et honnêtement, j'ai trouvé ça succulent. Et tout bascule... Arrivée au tournant de l'histoire, on passe clairement de l'autre côté du miroir avec un sujet auquel je ne m'attendais pas et qui m'a clairement déplu. Non pas qu'il ne soit pas intéressant, au contraire, mais personnellement, je ne l'aurais pas inclus dans cette histoire là... il n'a rien à faire ici. Je suis peut-être un peu dure mais c'est ce que j'ai ressenti, je suis totalement sortie de ma lecture, j'ai même passé les pages de la confrontation avec coupable tellement c'était long et fastidieux. On peut y voir un intérêt, oui, mais pas dans cette histoire, pas dans cette enquête, pas comme ça. Cette désillusion m'a amené à ne pas apprécier la fin du livre et le refermer frustrée. Et c'est un sentiment que je déteste quand je finis un livre. Je cherche encore mon positionnement sur cette lecture car j'ai aimé la plupart du livre... les quelques avis que j'ai vu sont plutôt positifs. A l'inverse, j'ai eu pas mal de retour en privé qui sont un peu comme le mien donc... je reste perplexe. Le meilleur conseil que je puisse vous donner, c'est de lire ce livre et de vous faire votre propre opinion. Je ne le dirais jamais assez, mon avis est tout à fait personnel et n'engage que moi.

J’étais super impatiente d’avoir ce nouveau livre de Nicolas Beuglet, sachant que c’est un de mes auteurs préférer. Et comme beaucoup de personnes j’étais un peu déçu. Je ne dis pas qu’il ne faut pas le lire c’est juste mon avis, mais j’ai trouver que les personnages étaient faux notamment dans leur façon d’agir quand il y a des petit soucis, le fait de se déplacer de pays en pays en un claquement de doigts. Et puis le sens logique dans tout cela reste pour moi un mystère, la couverture et la quatrième faisait référence aux vampires mais uns fois bien avancé dans la lecture on se retrouve que non, il aborde la thématique de conte de fée et des débats autour des réseaux sociaux et de l’impact du téléphone sur la population. C’est des thématiques intéressant, mais pourquoi dans ce livre?

Il était une fois une jeune inspectrice, carriériste et déterminée, envoyée dans la campagne au cœur de la Roumanie pour enquêter sur un meurtre. Dans le château de Bran, le seul client d’un étrange hôtel est retrouvé mort. Plusieurs indices indiquent qu’il s’agit d’un meurtre. Il était une fois une enquête prenant une tournure inattendue. Un jeu de piste s’installe et Mina semble guidée (ou suivie ?) par un homme mystérieux. Et si les contes de notre enfance étaient la clé de tout ? Je n’en dirai pas davantage sur le fond du roman, tout est à découvrir. Il était une fois un auteur, Nicolas Beuglet, qui nous livre un thriller glaçant et envoutant. Je me suis laissé bercer par ce thriller sous forme de conte tragique et son héroïne Mina, somptueusement mise en avant. Nicolas Beuglet profite de son histoire, pour nous interpeller et nous interroger sur notre quotidien et le rapport à la lecture. Il était une fois une lectrice conquise et qui ne lira plus jamais un conte des frères Grimm de la même manière.