Train d'enfer pour ange rouge suivi de Deuils de miel : Le livre de Franck Thilliez

J'ai commencé par lire Frank Thilliez avec le Syndrome E et sa suite pour découvrir que Sharko était un personnage récurent. Je me suis donc dit que j'allais attaquer depuis le début. Me voilà donc à la découverte de ce premier roman. Et bien je ne sais pas trop quoi en penser. Je n'ai pas eu cette sensation avec les autres romans, j'ai découvert ici un style ampoulés et souvent imagés, qui m'a déconcentré dans l'enquête. J'ai eu du mal avec le positionnement des personnage, qui était qui et quels relations avec Sharko. L'enquête dévoile un réseau tentaculaire, et je ne m'attendais pas à cette fin "heureuse".

wahou que dire , ce mr Sharko a bien dégusté , une histoire lourde pour la première enquete de sharko, le début a était un peu long , j ai meme hésité a arreter la lecture puis j ai continué et la quelle histoire impossible de pauser le livre mr Thilliez fallais de l imagination sur ce coup la et c est tout simplement réussi je vais continuer de vous lire vous et suivre mr sharko .

Train d’enfer pour Ange Rouge, c’est Thilliez qui entre dans la danse, le pied sur la pédale fuzz et la tête déjà pleine de ténèbres. Il n’a pas encore la rigueur narrative de ses grands romans, mais il a la rage. Et ça s’entend à chaque page. On découvre Franck Sharko. Pas encore le flic-légende. Juste un mec brisé, halluciné, dévasté. Un flic qui parle avec des fantômes, qui dort debout, et qui traque un tueur aussi pervers qu’un clip de Marilyn Manson tourné dans un asile. Il pleut sur Paris. Il pleut dans sa tête. Et l’enquête devient un cauchemar rampant. C’est glauque, très. Peut-être trop. Les scènes de crime sont détaillées comme si Thilliez t’obligeait à y rester. Comme un réalisateur qui fout la caméra là où on détourne normalement les yeux. Et pourtant, il y a un sens derrière cette violence : celui de la perte, du deuil, du vide que laisse le mal quand il est passé. L’intrigue est bien tenue, même si le twist final manque encore de cette fulgurance qu’on lui connaît plus tard. Mais l’atmosphère ? Elle est là. Moite, oppressante, à mi-chemin entre Millennium et The Killing. On sent que Thilliez a plus d’idées que de pages. Et c’est tant mieux. Ça donne un roman dense, vivant, déséquilibré, mais passionné. Le style est encore un peu brut, mais ça fait le charme. Comme un live enregistré dans un garage : ça respire, ça craque, mais t’as le cœur qui tape au bon endroit. Quatre étoiles, parce que c’est le début, et qu’il a déjà tout. L’obsession. La violence. Le flic hanté. Et surtout : l’envie d’écrire contre le silence. Comme un premier cri dans le noir. Pas parfaitement maîtrisé. Mais sincère. Et ça, ça s’oublie pas.

Je reprends les choses dans l'ordre et recommence donc ma découverte de franck thilliez avec ce 1er toron de la série sharko et hennebelle. Si j'ai été particulièrement dégoûtée par les scènes de meurtre décrites, j'ai été très amusée en entendant les techniques de recherche utilisées, car près de 20ans plus tard, cela semble parfois déjà obsolète. Néanmoins j'ai été captivée par l'histoire que j'ai écoutée en moins de 24h.!