Trois vies par semaine - édition collector : Le livre de Michel Bussi

Je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé. J’ai lu plusieurs romans de Michel Bussi et je dois dire que j’ai une relation particulière avec ses livres : parfois, je me sens un peu « piégée » par des récits très construits, voire trop malins pour être crédibles, et pourtant, ce sont souvent ces romans-là que je préfère. Parce qu’ils surprennent, bousculent, laissent une impression forte, même si déroutante. Avec Trois vies par semaine, c’est un peu l’inverse. Le pitch de départ est intriguant – un homme, trois identités, trois femmes, une enquête – mais l’intrigue reste assez linéaire, presque prévisible. On devine rapidement les grandes lignes du mystère, et l’environnement dans lequel tout cela se déroule, notamment les Ardennes, ne m’a pas particulièrement marquée ou embarquée comme d’autres décors dans ses précédents romans. J’ai eu l’impression que la fin s’étirait un peu trop, comme si le roman cherchait à prolonger artificiellement une tension qui n’était plus vraiment là. Ce n’est pas une mauvaise lecture, j’ai apprécié suivre les personnages, mais sans être complètement happée. Cela ne sera clairement pas l’un des livres de Bussi qui me marquera le plus. En résumé : Trois vies par semaine se lit facilement, mais manque de cette étincelle, de ce jeu narratif tordu (et parfois frustrant) qui fait, paradoxalement, le charme des romans les plus marquants de Michel Bussi.

Le roi du twist final est sans aucun doute Michel Bussi ! Tout au long du roman je n’ai jamais imaginé la fin, me laissant embarquer et suivant l’enquête d’un oeil interrogatif, tout simplement impossible : Un homme, 3 identités, 3 femmes… Évidemment la fin, la chute, je ne l’ai pas vu venir ! Sacré roman dans lequel vous serez pris pour une … marionnette sous la plume saisissante de Michel Bussi. Splendide !

Livre que l'on m'a offert. Peu emballée par le livre : Bussi, j'ai quelques préjugés mais c'est ma nièce qui me l'a offert, alors j'ouvre ce roman. Et bien, contre toute attente, j'ai été agréablement surprise car la lecture de ce roman est addictive. Renaud Duval est retrouvé mort dans la vallée de la Meuse en Ardennes. Bon a priori, enquête ordinaire pour la capitaine Katel Marelle ; mais ce qui l'est moins, c'est que cet homme possédait 2 autres identités : Hans Bernard et Pierre Rousseau. Et il aurait 3 femmes qui attendent son retour : Agnès, Vicky et Eléa ! Chacune va enquêter pour essayer de le retrouver ne croyant pas à sa mort. C'est bien sûr dans le passé de cet homme que se trouvera la réponse à ce casse-tête. Des fils conducteurs nous accompagnent tout au long du roman : 2 hommes à la tête brûlée, l'artiste Milana et le théâtre de marionnettes et comme l'histoire se passe dans les Ardennes, des références au poète Arthur Rimbaud. Les atouts de ce livre : du suspense et des chapitres qui s'enchaînent ; tout cela est donc très addictif, une construction d'intrigue bien menée et une fin surprenante bien que ... Et c'est là où le bât blesse : la fin est peu crédible. Mais je pardonne cela à l'auteur car il a su tout de même m'embarquer dans son histoire invraisemblable. Et à la fin de la lecture, je me dis que je vais lire son livre qui a obtenu des prix littéraires : Nymphéas noirs.

Ce roman de Michel Bussi, il me faisait de l'oeil depuis un moment ! J'ai donc enfin pu m'y plonger et, comme toujours, j'ai passé un très bon moment. On entre tout de suite dans le vif du sujet avec un cadavre découvert en bas d'un belvédère. Un cadavre vite identifié pour une enquête qui s'annonce classique pour la capitaine Marelle. Mais très vite, quelque chose cloche ! Car la victime disposait de trois identités dont il se servait pour entretenir des relations avec trois femmes sans aucun rapport entre elles. Le thème a un goût de déjà-vu mais c'est sans compter sur le talent de Michel Bussi qui nous entraine dans un thriller palpitant qui va de rebondissement en rebondissement que l'on ne voit pas venir et qui, pourtant, après-coup, semblent si évidents ! On va suivre en parallèle l'enquête menée par Katell aidée de l'épouse "officielle", Nanesse, et l'enquête personnelle des deux autres femmes qui se refusent à croire que l'homme qu'elles aiment les aient abandonnées. Une manière pour l'auteur de rendre son roman plus dense avec des personnages caractéristiques mais attachants : la mère célibataire, la jeune autiste, la mère de famille dévouée. Au-delà de l'enquête, ce roman est un vrai roman social sur la vie de ces femmes et un roman historique qui va nous embarquer dans le passé de l'Europe de l'Est et notamment le Printemps de Prague que l'on ne connait souvent que de nom. Ce roman va aussi être un roman sur la vengeance et sur le poids du passé mais aussi où la tendresse et l'amitié ont toute leur place ainsi que l'amour sous toutes ses formes. J'ai su me laisser surprendre par la fin ce qui est agréable même si la toute fin a été un peu trop "happy end" pour moi.