Vertige : Le livre de Franck Thilliez

Vertige de Franck Thilliez est un huis clos angoissant et oppressant. Trois hommes se réveillent enchaînés dans une grotte glaciale, sans savoir pourquoi ils sont là. La tension psychologique est intense, le suspense implacable. Un thriller glaçant, où la paranoïa et la survie deviennent une lutte de chaque instant.

[masquer]Très bonne intrigue, le suspense est à son comble. J'ai eu un peu de mal sur la manière dont sont présentés certains personnages. Beau retournement de situation final. [/masquer]

J’ai été totalement happée par cette lecture audio tant par la voix du narrateur que par le talent de Franck Thilliez qui m’a emportée dans ce huis-clos oppressant dans une grotte hostile au milieu de nul part. Un scénario dingue qui nous plonge dés le début dans un suspense haletant, un scénario machiavélique complètement maitrisé du début à la fin : pourquoi trois hommes et un chien sont retenus prisonniers dans une grotte glaciale chacun avec un papier collé sur le dos : qui sera le menteur ? Qui sera le voleur ? Qui sera le tueur ? La psychologie des trois personnages est incroyablement fouillée, l’analyse des comportements est finement décrite : jusqu’ou aller pour survivre quand tous les repères spatiaux-temporels sont bousculés ? Quand la faim, la maladie, le froid sont présents à chaque instant, quand les pulsions prennent le dessus. Un thriller psychologique qui nous plonge dans les méandres de l’âme humaine, dans ce qu’elle a de plus sombre, à la limite de la folie et de l’aliénation. Et une fin à la hauteur du roman, une fin qui donne le vertige devant le gouffre du psychisme humain.

Toute la force de ce roman réside dans la dernière phrase. Essayez donc de ne pas la lire en avance, à mon avis le livre en perdrait tout son sens ! J'ai aimé ce huis clos, ces quelques personnages que l'on découvre petit à petit. J'ai aussi aimé l'ambiance et les anecdotes de montagne. Un roman très différent des autres œuvres de Thilliez. Pas le meilleur, à mon avis, mais très intéressant.