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Apeirogon - Grand Prix des Lectrices ELLE
Clément Baude (traduit par)
Date de parution : 27/08/2020
Éditeurs :
Belfond
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Apeirogon - Grand Prix des Lectrices ELLE

Clément Baude (traduit par)
Date de parution : 27/08/2020
Rentrée littéraire 2020
Apeirogon, n.m. : figure géométrique au nombre infini de côtés.
Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n’a connu que la dépossession, la prison... Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n’a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans.
Passés le choc, la douleur, les...
Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n’a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans.
Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l’envie de sauver des vies.
Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix.

Afin de restituer cette tragédie immense, de rendre hommage à l’histoire vraie de cette amitié, Colum McCann nous offre une œuvre totale à la forme inédite ; une exploration tout à la fois historique, politique, philosophique, religieuse, musicale, cinématographique et géographique d’un conflit infini. Porté par la grâce d’une écriture, flirtant avec la poésie et la non-fiction, un roman protéiforme qui nous engage à comprendre, à échanger et, peut-être, à entrevoir un nouvel avenir.
 
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EAN : 9782714494467
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
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EAN : 9782714494467
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« Se démarquant par son empathie et son intelligence, ce roman profond marque une nouvelle ère pour l’écriture du conflit. Colum McCann réussir à le saisir dans toute sa complexité, sans préjugé et avec une émotion véritable pour la souffrance éprouvée des deux côtés. Apeirogon aura un effet puissant sur ceux qui le liront et, chose incroyable, pourrait entraîner de belles conséquences pour le futur de cette région. »
Raja Shehadeh / Raja Shehadeh, auteure de "Palestine : journaux d’occupation"

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • sweetie 27/02/2024
    2016 : un homme sur sa moto est en route vers un rendez-vous dont il ne sait quoi attendre ni espérer. Sa fille Smadar, treize ans, a été tuée en 1997 lors d’un attentat-suicide, sur une rue fréquentée de sa ville. Malheureusement fréquent en Israël. Un autre homme a vécu la même chose que lui. Il est Palestinien et a perdu en 2007 sa fille Abir, dix ans, atteinte par un tir de balle en caoutchouc derrière le crâne. Les deux vont se rencontrer au cours de cette réunion des Combattants pour la paix, des parents endeuillés des deux côtés du mur, Arabes et Juifs unis dans un seul but : apprendre à connaître l’autre et amorcer le dialogue. Comme sur cet autocollant apposé sur la moto de Rami « Ça ne s’arrêtera pas tant que nous ne discuterons pas. » C’est un livre admirable que je viens de terminer. Construit de plusieurs courts chapitres dont la numérotation bascule à son mitan, Apeirogon aborde de multiples sujets, phénomènes et faits historiques qui tournent en orbite autour du thème principal, celui de l’amitié improbable entre Rami l’Israélien et Bassam le Palestinien. J’ignorais, avant d’ouvrir cet ouvrage, de quoi il y serait question, car j’aborde toujours toute nouvelle publication de Colum McCann les yeux fermés. Cet auteur réinvente sans relâche son travail d’écriture, le peaufinant sans cesse et dans ce récit, il atteint des sommets dans la forme et dans le fond. Brûlant d’actualité, Apeirogon, devrait être lu par tous, inexperts et initiés confondus. 2016 : un homme sur sa moto est en route vers un rendez-vous dont il ne sait quoi attendre ni espérer. Sa fille Smadar, treize ans, a été tuée en 1997 lors d’un attentat-suicide, sur une rue fréquentée de sa ville. Malheureusement fréquent en Israël. Un autre homme a vécu la même chose que lui. Il est Palestinien et a perdu en 2007 sa fille Abir, dix ans, atteinte par un tir de balle en caoutchouc derrière le crâne. Les deux vont se rencontrer au cours de cette réunion des Combattants pour la paix, des parents endeuillés des deux côtés du mur, Arabes et Juifs unis dans un seul but : apprendre à connaître l’autre et amorcer le dialogue. Comme sur cet autocollant apposé sur la moto de Rami « Ça ne s’arrêtera pas tant que nous ne discuterons pas. » C’est un livre admirable que je viens de terminer. Construit de plusieurs courts chapitres dont la numérotation bascule à son mitan, Apeirogon aborde de multiples sujets, phénomènes et faits historiques qui tournent en orbite autour du thème principal, celui de l’amitié improbable entre Rami l’Israélien et Bassam le Palestinien. J’ignorais, avant d’ouvrir cet...
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  • gerardmuller 06/02/2024
    APEIROGON /Colum Mc Cann Il est bien difficile de résumer et commenter un tel ouvrage littéralement apeirogonal, un récit aux multiples facettes, évoquant sous tous ses angles, et surtout humain, l’épineux et dramatique conflit israélo-palestinien. Un livre monumental de 650 pages, riche de paradoxes, construit de façon très originale avec quatre personnages principaux, et qui ne peut qu’ébranler les certitudes. Rami Elhanan est israélien, fils, d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour en 1973. Bassam Aramin est palestinien et n’a connu que la dépossession, la prison et les humiliations. Au cours des sept années d’emprisonnement, il a sympathisé avec un de ses gardiens, Saul Hertzl . Un Israélien et un Palestinien peuvent donc se parler. Rami a perdu sa fille Smadar, victime d’un attentat-suicide perpétré par des kamikazes au cœur de Jérusalem. Smadar avait treize ans. Bassam a perdu sa fille Abir, victime d’une balle perdue tirée par un jeune soldat israélien dans son village alors qu’elle allait à l’école. Elle avait dix ans. Elle était née l’année où Smadar perdait la vie. Pour les deux pères, passé le choc brutal, la tragédie immense, la douleur infinie, les souvenirs obsédants, le deuil accablant, il y a l’envie de sauver des vies. Eux qui étaient nés pour se haïr, décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix dans le cadre de l’association des Combattants pour la paix. À l’hôtel Everest à Jérusalem, au début, ils n’étaient que onze lors des réunions : quatre Palestiniens, sept Israéliens. Le thème de l’Occupation (de la Cisjordanie) est sur toutes les lèvres. Bassam n’en revient pas d’entendre les Israéliens présents la dénoncer ouvertement, et se rend compte qu’un autre point commun est que tous avaient un jour voulu tuer des gens qu’ils ne connaissaient pas. Pour Rami, cette guerre n’est pas la sienne et cet Israël n’est pas celui dont il avait rêvé. Rapidement, Rami et Bassam se retrouvent pour ainsi dire tous les jours et cela devient leur travail pour l’association du Cercle des Parents : raconter ce qui est arrivé à leurs filles. Pour devenir membre du Cercle, il faut avoir perdu un enfant, faire partie des endeuillés Israéliens, Palestiniens, juifs, chrétiens, musulmans, athées. Rami, qui est graphiste confie les rênes de sa société à son associé. Il a soixante-sept ans, Jérusalémite de la septième génération. Il a épousé Nurit et ils ont eu quatre enfants, dont Smadar. Il est un Israélien hostile à l’Occupation. Bassam, qui travaille au Ministère des sports et aux Archives palestriniennes, réduit ses heures de présence. Il a quarante-huit ans, il est Arabe, marié, originaire d’Hébron et habite à Jéricho. Il étudie l’Holocauste. Les deux hommes deviennent les amis les plus improbables qui soient. Pour Rami, avant, un Palestinien était un homme qui vivait sur la face cachée de la lune. Aujourd’hui, il a honte de cette époque. Il l’avoue. Le tournant, dans ce livre survient à la page 305 avec les prises de conscience exprimées longuement de chacun des deux hommes. Une œuvre grandiose, étonnante, un peu longue par moment, mais très bien documentée et rappelant que la douleur due à la perte d’un enfant est universelle. Extrait : « Tant de choses relevaient du récit historique, mais ce qui le préoccupait, sans cesse, était la durée du présent, combinée aux échos du passé, au moment où on essayait de négocier un meilleur avenir. » APEIROGON /Colum Mc Cann Il est bien difficile de résumer et commenter un tel ouvrage littéralement apeirogonal, un récit aux multiples facettes, évoquant sous tous ses angles, et surtout humain, l’épineux et dramatique conflit israélo-palestinien. Un livre monumental de 650 pages, riche de paradoxes, construit de façon très originale avec quatre personnages principaux, et qui ne peut qu’ébranler les certitudes. Rami Elhanan est israélien, fils, d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour en 1973. Bassam Aramin est palestinien et n’a connu que la dépossession, la prison et les humiliations. Au cours des sept années d’emprisonnement, il a sympathisé avec un de ses gardiens, Saul Hertzl . Un Israélien et un Palestinien peuvent donc se parler. Rami a perdu sa fille Smadar, victime d’un attentat-suicide perpétré par des kamikazes au cœur de Jérusalem. Smadar avait treize ans. Bassam a perdu sa fille Abir, victime d’une balle perdue tirée par un jeune soldat israélien dans son village alors qu’elle allait à l’école. Elle avait dix ans. Elle était née l’année où Smadar perdait la vie. Pour les deux pères, passé le choc brutal, la tragédie immense, la douleur infinie, les souvenirs obsédants, le deuil...
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  • AitaGin 22/01/2024
    Des terres plurimillénaires. Deux peuples sémites. Un holocauste au XXème siècle. Une résolution des Nations-Unies en novembre 1947. Qui, tous deux, facilitent la création d'un État juif en 1948. La "Catastrophe" pour les palestiniens (la "Nakba"), un exode de 900.000 personnes. 75 ans de guerres. Bassam, palestinien, et Rami, israélien, qui comme tant d'autres veulent et œuvrent ensemble pour la paix. Bassam et Rami qui s’appellent l'un l'autre "mon frère". Une "solution à deux États" de moins en moins crédible. Des dirigeants qui manifestement n'en veulent pas. Des implantations illégales de plus de 600.000 colons. Qu'en faire en cas de "deux États" ? Les renvoyer ? En hébreu "Catastrophe" peut aussi se dire "Shoah". Une actualité épouvantable. Qui, chaque jour depuis le 7 octobre, efface l'avenir. Un apeirogone infini de causes et de conséquences. M. Antonio Guterres, Secrétaire Général de l'ONU : "le monde et l’Histoire nous regardent. Il est temps d’agir." 32 vetos américains sur des résolutions liées au conflit depuis 1967. L'institution des gens de paix tourne en rond. Lorsque le nombre de côtés de l'apeirogone tend vers l'infini, ce polygone ressemble à un cercle. Au fait, concernant le livre "Apeirogon" de Colum McCann je vous conseille de lire les critiques de : > HordeDuContrevent > afriqueah qui parlent merveilleusement de ce roman hors normes de l'écrivain irlandais. Un livre à relire plusieurs fois pour en ressentir la profondeur et en comprendre la compassion absolue. Compassion qui serait une clef de paix, si les hommes aux manettes le voulaient vraiment. Un livre unique, rare, indispensable. Rami et Bassam : "ça ne s’arrêtera pas tant que nous ne discuterons pas."Des terres plurimillénaires. Deux peuples sémites. Un holocauste au XXème siècle. Une résolution des Nations-Unies en novembre 1947. Qui, tous deux, facilitent la création d'un État juif en 1948. La "Catastrophe" pour les palestiniens (la "Nakba"), un exode de 900.000 personnes. 75 ans de guerres. Bassam, palestinien, et Rami, israélien, qui comme tant d'autres veulent et œuvrent ensemble pour la paix. Bassam et Rami qui s’appellent l'un l'autre "mon frère". Une "solution à deux États" de moins en moins crédible. Des dirigeants qui manifestement n'en veulent pas. Des implantations illégales de plus de 600.000 colons. Qu'en faire en cas de "deux États" ? Les renvoyer ? En hébreu "Catastrophe" peut aussi se dire "Shoah". Une actualité épouvantable. Qui, chaque jour depuis le 7 octobre, efface l'avenir. Un apeirogone infini de causes et de conséquences. M. Antonio Guterres, Secrétaire Général de l'ONU : "le monde et l’Histoire nous regardent. Il est temps d’agir." 32 vetos américains sur des résolutions liées au conflit depuis 1967. L'institution des gens de paix tourne en rond. Lorsque le nombre de côtés de l'apeirogone tend vers l'infini, ce polygone ressemble à un cercle. Au fait, concernant le livre "Apeirogon" de Colum McCann je vous conseille de lire les critiques de : > HordeDuContrevent > afriqueah qui parlent merveilleusement de ce roman hors normes de l'écrivain irlandais. Un livre à relire plusieurs...
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  • rbreizh 21/01/2024
    Apeirogon, de Colum McCann, est un magnifique plaidoyer pour la paix en Palestine-Israël. Un de ces livres qui me retournent le cœur et me donnent de l'espoir malgré le chaos. C'est l'histoire de deux hommes que tout prédispose (un contexte historique et géopolitique) à être ennemis: Rami Elhanan est israélien et Bassam Aramin palestinien. Colum McCann dans son Apeirogon (figure géométrique au nombre infini de côtés) convoque les oiseaux migrateurs, les poètes, les écrivains (Borgès), les peintres, Einstein, Freud, l'histoire de cette terre promise et occupée, les différents protagonistes qui y habitent, les récits bibliques, les mathématiques, la chimie... Et avec tous ses ingrédients essaimés le long de son récit il esquisse l'antidote aux violences subies et infligées, la paix. La paix portée par deux hommes, qui infuse inlassablement, silencieusement. Très beau livre.
  • Jecritiqueettufaistapal 13/12/2023
    70//2023 Très belle découverte, pour un livre on ne peut plus d'actualité :) Livre connu et reconnu, cette histoire de l'amitié de deux personnages issus de deux camps opposés réunis par la douleur de la perte de leur fille à dix ans d'écart est un magnifique plaidoyer pour la paix, d'autant plus qu'il s'appuie sur des faits et des documents authentiques. Si le fond est évidemment le point fort de ce livre, entre l'aspect historique, géopolitique et personnel que le récit évoque, la forme est pour le moins particulière, à base de 1000 chapitres plus ou moins courts, constitués de digressions et thématiques diverses et variées. Idem pour la numérotation des chapitres, là aussi l'emploi d'un gimmick a probablement fonctionné chez certains mais malheureusement je suis passé à côté du sens de cette utilisation... Au final un roman fleuve, un pavé d'histoire, mais surtout un duo de pères iconique et marquant, au vu des épreuves traversées et de leur cheminement post drame. Ils sont une définition plus que personnifiée du terme de résilience :)
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    La semaine dernière, deux de nos maisons ont été recompensées par des prix littéraires. "Apeirogon" des éditions Belfond a reçu le Prix Bookstagram du Roman Étranger 2021, troisième prix de ce titre depuis sa sortie. "René Ravaud, Une vie pour l'industrie" des éditions First a été gratifié du Prix de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux. Une véritable consécration pour nos auteurs.

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