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La Couleur des ombres
Anna Gibson (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 13/02/2014
Éditeurs :
Robert Laffont

La Couleur des ombres

Anna Gibson (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 13/02/2014

« Voilà Tóibín en parfait contrôle de son art. »
The Sunday Telegraph

Sans doute parce qu’ils étaient différents, trop sensuels et rebelles à l’hypocrisie, les protagonistes de ces neuf nouvelles ont quitté leur cercle familial et se sont exilés. Pourtant, ils ne... Sans doute parce qu’ils étaient différents, trop sensuels et rebelles à l’hypocrisie, les protagonistes de ces neuf nouvelles ont quitté leur cercle familial et se sont exilés. Pourtant, ils ne souffrent plus d’être éloignés de leur passé. Au contraire. Malik, jeune Pakistanais immigré à Barcelone, découvre son homosexualité dans une... Sans doute parce qu’ils étaient différents, trop sensuels et rebelles à l’hypocrisie, les protagonistes de ces neuf nouvelles ont quitté leur cercle familial et se sont exilés. Pourtant, ils ne souffrent plus d’être éloignés de leur passé. Au contraire. Malik, jeune Pakistanais immigré à Barcelone, découvre son homosexualité dans une communauté musulmane plus tolérante que son père. Pour Frances, l’Irlandaise devenue américaine, revenir au pays, c’est se réconcilier avec l’une des plus belles pages de sa vie amoureuse, avant de repartir définitivement. Carme, rejetée par ses parents franquistes, les retrouve alors qu’ils s’apprêtent à brader aux promoteurs la vieille demeure où règne encore le souvenir de sa grand-mère…

La prose voluptueuse et lancinante de Colm Tóibín nous emporte vers ces moments de basculement subtil où, quittant l’ombre de leur exil intérieur, des personnages accèdent enfin à la clarté.

« Par sa délicatesse de ton et la soudaine intimité de ses révélations, La Couleur des ombres fait écho aux précédentes oeuvres de Tóibín, les grandit et les rend uniques. »
The Financial Times
 
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EAN : 9782221141069
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221141069
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • VALENTYNE 07/04/2016
    LC ave Edulac/Bellonzo ;-) Recueil de nouvelles sur le thème de l’exil Colm Toibin sait raconter les difficultés de l’exil, le décalage que ressentent les déracinés, que l’exil ait été volontaire (pour des études ) ou provoqués par des circonstances extérieures (dictature, immigration pour raison économique…) Ses personnages sont donc en quête d’identité. Une écriture toute en réflexion, sur le passé et le futur en tant qu’exilé. La nouvelle qui m’a le plus plu est la deuxième intitulée « silence ». Le début a comme départ une note dans les carnets de Henry James au sujet d’une femme adultère. L’auteur, à partir de cette note, va inventer toute une histoire sans lien avec la note initiale mais tout à fait plausible … Ensuite parmi ces neufs nouvelles, j’ai été touchée par la rencontre entre Malik et Abdel deux pakistanais qui se retrouvent exilés en Espagne . Abdel est très renfermé et ne souhaite qu’une chose : rembourser ses « passeurs » et rentrer au Pakistan auprès de sa femmes et de ses enfants. Malik est célibataire et se sent attiré par Abdel. L’amour homosexuel tient une place importante dans ce recueil car c’est aussi le sujet de la nouvelle Barcelone 1975 où on suit un jeune étudiant irlandais dans sa découverte de l’Espagne où Franco agonise. Fêtes et partouzes sont l’occasion pour lui de nous faire découvrir une Espagne étonnante. « La couleur des ombres », qui donne son titre au recueil, est une nouvelle très douce ; elle retrace une partie de la vie de Paul qui accompagne les derniers mois de la vie de sa tante qui l’a élevée, sa mère, alcoolique l’ayant abandonné tout petit. La vieille dame est admise dans une résidence pour personnes dépendantes et Paul lui rend souvent visite. La nouvelle « Les pêcheurs de perle » m’a laissé un sentiment de malaise. Elle met en scène les retrouvailles d’un jeune homme et d’un couple d’amis. Les trois personnes, ont suivi leur scolarité dans un établissement où le Père O Neill est plus qu’ambigu… Dans « La nouvelle Espagne », une jeune femme Carme retourne en Espagne, à la fin de la dictature de Franco, après un long séjour à Londres. Elle se rend compte qu’elle n’a plus rien à dire à ses parents et à sa sœur. Elle s’opposait à eux pour des raisons « politiques » du temps de Franco mais à la mort de celui ci, rien ne les rapproche à part l’amertume des années passées. En conclusion : des nouvelles sensibles, parfois au vocabulaire très cru, des beaux portraits même si je ne me suis sentie proche d’aucun personnage (me manque l’expérience de l’exil sans doute)LC ave Edulac/Bellonzo ;-) Recueil de nouvelles sur le thème de l’exil Colm Toibin sait raconter les difficultés de l’exil, le décalage que ressentent les déracinés, que l’exil ait été volontaire (pour des études ) ou provoqués par des circonstances extérieures (dictature, immigration pour raison économique…) Ses personnages sont donc en quête d’identité. Une écriture toute en réflexion, sur le passé et le futur en tant qu’exilé. La nouvelle qui m’a le plus plu est la deuxième intitulée « silence ». Le début a comme départ une note dans les carnets de Henry James au sujet d’une femme adultère. L’auteur, à partir de cette note, va inventer toute une histoire sans lien avec la note initiale mais tout à fait plausible … Ensuite parmi ces neufs nouvelles, j’ai été touchée par la rencontre entre Malik et Abdel deux pakistanais qui se retrouvent exilés en Espagne . Abdel est très renfermé et ne souhaite qu’une chose : rembourser ses « passeurs » et rentrer au Pakistan auprès de sa femmes et de ses enfants. Malik est célibataire et se sent attiré par Abdel. L’amour homosexuel tient une place importante dans ce recueil car c’est aussi le sujet de la nouvelle Barcelone 1975 où on suit un jeune...
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  • fanfan50 27/03/2015
    J'aime les écrivains irlandais. Colm Toibin, je ne le connaissais pas encore. Il a une belle plume. Parmi ses neuf nouvelles, celle intitulée "Silence" est digne d'un écrit d'Henri James. Une écriture toute en retenue et en finesse ! Un petit bijou. Bien sûr, j'ai moins aimé "Barcelone, 1975" qui évoque de façon crue des partouzes entre gais. Mais dans "La rue", la romance qui court entre Malik, le jeune Pakistanais, venu travailler à Barcelone dans un salon de coiffure où officie Abdel, est toute en retenue et d'une beauté tragique. Cela pourrait bien être du vécu et ce, par l'auteur quoiqu'un peu transposé. J'ai aimé la justesse de la nouvelle intitulée "La couleur des ombres" qui évoque la vieille tante, Josie, du narrateur, Paul, qui a chuté dans sa vieille maison et qu'il faut maintenant placer en maison de retraite. Cette tante s'est occupé de lui quand sa mère alcoolique avait bien d'autres problèmes à régler. Comme je l'ai dit, Colm Toibin écrit juste et vrai, sans fioritures et il appelle un chat un chat. Pas mal !
  • michelekastner 17/08/2014
    Des nouvelles sombres, dérangeantes, qui m'ont quelque peu donné la nausée. Belle écriture, cependant.
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