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La régente de Carthage
Main basse sur la Tunisie
Collection : Cahiers libres
Date de parution : 02/12/2010
Éditeurs :
La Découverte

La régente de Carthage

Main basse sur la Tunisie

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Collection : Cahiers libres
Date de parution : 02/12/2010

Ce document exceptionnel s'inscrit dans la lignée des grandes enquêtes publiées par La Découverte dans le domaine de l'actualité internationale. L'ensemble compose un ouvrage d'enquête explosif, une plongée extrêment bien informée dans les circuits de corruption d'un État livré aux intérêts personnels, familiaux, claniques.

Dans une atmosphère de fin de règne, la Tunisie du général président Zine el-Abidine Ben Ali a vu son épouse, Leila Trabelsi, jouer depuis plusieurs années un rôle déterminant dans...

Dans une atmosphère de fin de règne, la Tunisie du général président Zine el-Abidine Ben Ali a vu son épouse, Leila Trabelsi, jouer depuis plusieurs années un rôle déterminant dans la gestion du pays. Main basse sur la Tunisie : telle semble être l'obsession du clan familial de la «...

Dans une atmosphère de fin de règne, la Tunisie du général président Zine el-Abidine Ben Ali a vu son épouse, Leila Trabelsi, jouer depuis plusieurs années un rôle déterminant dans la gestion du pays. Main basse sur la Tunisie : telle semble être l'obsession du clan familial de la « présidente », comme le relatent en détail les auteurs de ce livre, informés aux meilleures sources et peu avare en révélations. Du yacht volé à un grand banquier français par le neveu de Leila à la tentative de mainmise sur les secteurs clés de l'économie, les affaires de la famille Trabelsi se multiplient sur fond de corruption, de pillage et de médiocrité intellectuelle.
Mais la surprise dans cette triste vie du sérail tunisien vient de la forte personnalité de Leila, bien plus proche d'une Catherine de Médicis que d'une courtisane de boudoir. Son appât du gain et son habileté à placer les siens en font la digne héritière de Wassila Bourguiba, qui gouverna la Tunisie dans l'ombre d'un président vieillissant et malade. Connue pour la place faite aux femmes dans la vie publique, la Tunisie est le seul pays arabe où l'épouse du chef de l'État puisse prétendre à un tel rôle. Après l'influence, le pouvoir ? Alors que se préparait une nouvelle élection présidentielle truquée de Ben Ali, Leila tentait de se poser en régente, avec l'aide des siens et le silence complice de la France.
Nicolas Beau et Catherine Graciet plongent ici dans les arcanes, les alliances et les trahisons d'un pouvoir familial mesquin et perverti, qui tient lieu d'État dans une société à la dérive. Et où tous les signaux ? politiques, économiques et sociaux ? passent progressivement au rouge, tandis que le président et son entourage se préoccupent surtout de s'enrichir et de réprimer toute contestation.

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EAN : 9782707159885
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782707159885
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

« Les éditions La Découverte publieront, début octobre, La Régente de Carthage, une enquête explosive des journalistes Nicolas Beau et Catherine Graciet sur le rôle que joue en Tunisie Leïla Trabelsi, l'épouse du président Zine el-Abidine Ben Ali et sa famille. Un "clan" accusé de contrôler, sur fond de corruption, des secteurs clefs de l'économie. »
L'EXPRESS

« Elle est l'épouse du Président et, en coulisse, elle manoeuvre. Elle place ses amis aux postes clés, veut contrôler le pouvoir économique et protège les siens au point qu'on la compare, parfois, à Catherine de Médicis. C'est... C'est... Perdu ! Vous avez très mauvais esprit, on ne vous félicite pas ! Car cette épouse ambitieuse et peu scrupuleuse, selon les auteurs de l'enquête, c'est Leila Trabelsi, l'épouse du général président tunisien Ben Ali. Nicolas beau et Catherine Graciet, journalistes de Bakchich, consacrent tout un ouvrage à ce personnage peu connu en France. »
SINÉ HEBDO

« Le brûlot, riche en révélations, lève un épais voile sur les pratiques dictatoriales du couple présidentiel tunisien, qualifié de "parvenus et d'incultes" et raconte comment l'ancienne "coiffeuse de Tunis" s'est subrepticement emparée du pouvoir pour piller, avec l'aide de sa famille, le pays, en usant de menaces physiques, d'instrumentalisation de la justice, de mensonge d'Etat et parfois d'assassinats. »
EL WATAN

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • dido600 01/01/2019
    Plus qu'un simple ouvrage politique « La Régente de Carthage », est un véritable plaidoyer des raisons qui ont précipité la chute du régime Ben Ali. Nicolas Beau et Catherine Graciet mettent à nu un régime tribal et corrompu dans ce livre . Une sorte de prémonition de ce qui allait suivre. Le professionnalisme des auteurs, journalistes et écrivains leur a facilité la prospection à travers les écrits et les témoignages qui démontrent comment un pouvoir confisqué, une indépendance vidée de son sens se sont transformés en manne financière au seul bénéfice de quelques familles organisées en toile d'araignée. Au centre de cette toile une femme, Leila Trabelsi seconde épouse du Président agit en chef d'orchestre avec pour seule partition l'enrichissement illicite. Usant de stratagèmes où la loi ne sert qu'à s'accaparer des biens d'autrui, usant de son charme plastique pour affaiblir un mari consentant et condamné par la maladie, cette coiffeuse des faubourgs de Tunis se révèle fine manipulatrice des alliances familiales pour repousser la limite de la morale. Tout y passe. Les mariages contre-nature, les complots, les vols, les pressions, les incarcérations voire les agressions contre tout opposant à ses intérêts et à ceux de sa « famille ». L'argent sale jaillit de ce livre comme un vomissement. La France officielle y est impliquée pour avoir consenti à faire passer la raison d'Etat avant la démocratie et les relations politiques basée sur la clairvoyance. Pour avoir fait fi de l'opinion publique pourtant hostile aux dérives tunisiennes. La main basse des clans immédiats ou périphériques du palais de Carthage dominé par les Trabelsi sur tout ce qui rapporte un dinar tunisien, démontre la nature exacte du régime né du « coup d'Etat médical » contre Bourguiba. Il y a 24 ans déjà. Un régime familial qui se cachait derrière la modernité où le statut de la femme figure en bonne place comme rempart contre la montée d'un islamisme rampant. L'ascension de Ben Ali est décrite dans « La Régente de Carthage » comme un processus contraire à l'esprit du Néodoustour loin de la morale imposée par les processus d'indépendance au Maghreb. Son épouse n'a fait que prendre le relais dans la pure tradition maffieuse avec l'élégance en moins. On peut lire à la page 56 « Leila Ben Ali dispose de plus de pouvoir réel que le Premier ministre. Elle peut faire et défaire le gouvernement, nommer ou limoger ministres, ambassadeurs, P-DG quand bon lui semble. Elle peut enrichir, appauvrir, faire emprisonner ou limoger qui elle veut quand elle le décide ». Mais déjà à la veille de la « révolution du jasmin » les auteurs préviennent : « A la veille de la cinquième élection consécutive de Zine el-Abidine Ben Ali, la Tunisie semblait en apesanteur. Mais, subrepticement les lignes ont bougé tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. » Et de conclure « mais plus Elena Ceausescu qu'Eva Perón, Leila Ben Ali, si elle parvenait à ses fins avec son clan, ferait alors basculer le pays du statut peu enviable de dictature à celui de régime maffieux, qui n'aurait plus rien à envier aux pires républiques bananières. La Tunisie ne mérite pas cela ! » Le sort en a voulu autrement et les mirages ont laissé place aux rêves d'un peuple qui a parfumé le Maghreb et les pays arabes des senteurs de son jasmin. En ce sens Beau et Graciet ont offert leurs concours à l'éclairage de l'opinion publique sur les exactions d'un régime honni par son peuple. La tentative de retirer ce livre de la vente par « la coiffeuse de Carthage » s'est soldée par un échec. Plus qu'un simple ouvrage politique « La Régente de Carthage », est un véritable plaidoyer des raisons qui ont précipité la chute du régime Ben Ali. Nicolas Beau et Catherine Graciet mettent à nu un régime tribal et corrompu dans ce livre . Une sorte de prémonition de ce qui allait suivre. Le professionnalisme des auteurs, journalistes et écrivains leur a facilité la prospection à travers les écrits et les témoignages qui démontrent comment un pouvoir confisqué, une indépendance vidée de son sens se sont transformés en manne financière au seul bénéfice de quelques familles organisées en toile d'araignée. Au centre de cette toile une femme, Leila Trabelsi seconde épouse du Président agit en chef d'orchestre avec pour seule partition l'enrichissement illicite. Usant de stratagèmes où la loi ne sert qu'à s'accaparer des biens d'autrui, usant de son charme plastique pour affaiblir un mari consentant et condamné par la maladie, cette coiffeuse des faubourgs de Tunis se révèle fine manipulatrice des alliances familiales pour repousser la limite de la morale. Tout y passe. Les mariages contre-nature, les complots, les vols, les pressions, les incarcérations voire les agressions contre tout opposant à ses intérêts et à ceux de sa « famille...
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  • Casamance 04/05/2018
    Dans “La régente de Carthage” , les deux journalistes Nicolas Beau et Catherine Graciet décrivent avec une foule de détails et d'anecdotes aussi croustillantes qu’incroyables la main basse de la famille Trabelsi sur l’économie Tunisienne du temps du règne mafieux de Ben Ali et de son épouse Leïla Trabelsi. L’image de la France, patrie des droits de l’homme, a été ternie par le silence complaisant de nos anciens gouvernements vis à vis de cette dictature. Aussi, je suis fier de ce livre qui redore notre blason et qui a certainement eu une influence utile dans la révolution Tunisienne.
  • Yuean 28/12/2016
    Ce livre est le fruit d'une enquête journalistique à charge contre la femme de l'ancien dictateur de Tunisie, Leila Trabelsi. On y découvre un président élu avec des scores dignes de l'URSS, et surtout sa femme, qui ne recule devant rien pour s'accaparer le pouvoir et les nombreuses richesses de la Tunisie. Plus le temps avance, plus madame semble porter la culotte : c'est elle qui dirige en sous-main le pays. Non contente d'être une employeur exécrable pour le personnel du palais présidentiel qu'elle réduit en esclaavage, elle étend la domination de sa famille dans tous les domaines de l'économie du pays (nomination de ses frères à la tête des opérateurs téléphoniques, de la compagnie aérienne nationale etc...). Entre des alliances par mariage et le vol pur et simple des élites tunisiennes, Leila Trabelsi avait réussi à faire de la Tunisie un terrain de jeu pour son clan, le tout dans une ambiance de terreur où seule comptait cette mafia familiale. C'est une belle enquête que signe Beau, qui a dû lui demander du cran, car à cette époque, l'ancienne petite coiffeuse vulgaire du Tunis populaire était encore aux commandes.
  • MyriamBachon 31/08/2013
    Livre passionnant pour qui veut découvrir les tromperies et le pillage en règle d'un pays par la famille du dictateur, dirigeant le pays. D'autant plus intéressant que je vivais en Tunisie.
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