Le bruissement des feuilles : Le livre de Karen Viggers
Mikki, dix-sept ans, vit coupée du monde depuis l'incendie qui a coûté la vie à ses parents. Sous le joug de son frère Kurt, un chrétien fondamentaliste, elle travaille comme serveuse dans leur restaurant et le soir, se rêve en héroïne de romans. Lors d'une escapade secrète en forêt, elle fait la rencontre de Leon, un gardien de parc naturel tout juste installé en Tasmanie. Les deux jeunes gens se donnent alors une mission extraordinaire : sauver les diables de Tasmanie de l'extinction.
Au coeur de paysages somptueux, le combat inoubliable d'une jeune fille pour protéger la nature et se sauver elle-même.
Karen Viggers revient avec un grand roman, véritable hommage aux réserves naturelles d'Australie, et nous livre une formidable histoire d'amitiéet de solidarité.
De (auteur) : Karen Viggers
Traduit par : Aude Carlier
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Sydola
• Il y a 1 mois
Depuis le décès de ses parents, Mikki 17 ans, vit avec son frère Kurt, chrétien fondamentaliste, qui la tient recluse. Quand il se rend en ville, il l'enferme dans son restaurant. Mais peu à peu Mikki entend l'appel de la liberté, dans un premier temps par les livres puis par ses escapades secrètes. C'est ainsi lors d'une escapade qu'elle fera la connaissance de Léon, un garde forestier nouvellement arrivé dans la ville. Tous deux sont de farouches défenseurs de la nature et se découvrent un point commun : la protection des diables de Tasmanie. Karen Viggers a cette façon d'écrire qui nous transporte immédiatement dans un espace où tout peut s'épanouir et où l'homme peut trouver une certaine forme de liberté. On retrouve aussi ici la difficulté de s'intégrer quand on arrive dans une petite ville où tout le monde se connait et où tout nouvel arrivant est considéré comme un intrus et donc pas forcément le bienvenu. Ce n'est qu'avec le temps que l'on finit par l'accepter avec quelques violentes piqûres au passage. L'auteur traitera aussi des problèmes de ces petites villes où le travail disparaît inexorablement : chômage, alcool, violences domestiques.... sans pour autant tomber dans le misérabilisme. J'ai apprécié d'une part l'évolution de la relation entre les deux amoureux de la nature avec ce besoin de liberté mais aussi d'empathie sous l'oeil bienveillant de Géraldine, fine psychologue qui travaille à l'Office du tourisme, d'autre part l'approche de l'exploitation de la nature par l'homme à court ou moyen terme sans se rendre compte qu'il en tue le capital. Ce livre est, tout comme pour "la mémoire des embruns" un bel ode à la nature mais aussi une foi en l'homme. Lu dans le cadre d'un challenge littéraire ayant pour thème en février "Ailleurs". https://quandsylit.over-blog.com/2025/03/le-bruissement-des-feuilles-karen-viggers.html
KamilleB
• Il y a 1 mois
Une lecture en demi-teinte pour la simple et bonne raison que le résumé, selon moi, ne correspond absolument pas au récit proposé dans cet ouvrage. Il est question d'un combat pour sauver les diables de Tasmanie, mais en réalité cette partie de l'histoire doit durer à peine un ou deux chapitres. Tout le reste de l'ouvrage nous fait suivre trois personnages, Léon, Max et Miki, et leurs difficultés pour trouver leur place. Si c'est un roman bien écrit, j'attendais une part de "nature" bien plus importante et j'ai donc été très déçue quand j'ai compris qu'il ne serait question des diables que deux ou trois fois...
renauddecherisey
• Il y a 5 mois
Le Bruissement des Feuilles a été pour moi le sujet d’une lecture fluide, plaisante et profondément apaisante. L’autrice vous emmène dans un voyage en Tasmanie, là où les montagnes, ruisseaux et forêts sont omniprésents. On y découvre le quotidien de 2 jeunes protagonistes. Léon, venant ici pour se relancer dans une nouvelle vie en tant que garde forestier après avoir soutenu ses parents dans une relation conflictuelle. Et Miki, jeune fille de 17 ans, habitant en ville avec son frère Kurt depuis le décès de leurs parents dans un incendie. On s’y prendra à s’attacher aux personnages et notamment au personnage de Léon qui, pour ma part, a été profondément inspirant de part ses qualités sincères. Au travers des différentes interactions entre les habitants, le roman vous sensibilisera à la protection de l’environnement, le racket, le militantisme, les violences conjugale, l’emprise, la transmission de la culture et d’autres encore… Je recommande fortement et espère que vous y trouverez autant de plaisir à le lire que j’ai pu en avoir.
fabienne2909
• Il y a 5 mois
Direction l’Australie, et plus précisément la Tasmanie, dans ce roman un brin classique mais plutôt passionnant, la plume de Karen Viggers sachant retranscrire avec précision et crédibilité les tracas de ses personnages, tous plus ou moins coincés dans une petite bourgade perdue dans le bush. Tout d’abord ceux de la jeune Miki : depuis l’incendie qui a coûté la vie à ses parents, elle vit sous la coupe de son frère Kurt qui lui interdit de sortir seule, d’avoir des loisirs, sous le prétexte de continuer à vivre selon les préceptes de leurs parents, fondamentalistes chrétiens (mais « curieusement », ceux-ci ne s’appliquent pas à lui). Elle ne trouve d’évasion que dans ses trois seuls romans sauvés de l’incendie (pas des moindres) et dont les héroïnes l’inspirent : Tess d’Urberville, Les Hauts de Hurlevent et Jane Eyre. Elle fera bientôt la connaissance de Leon dans le fast-food qu’elle tient avec Kurt. Leon est un jeune garde-forestier qui vient de prendre son poste dans la forêt d’eucalyptus toute proche. Issu d’une famille de bûcherons, il a décidé de s’éloigner de ses parents pour vivre enfin sa vie, et ôter de ses épaules la responsabilité de protéger sa mère de son père violent. Son métier étant de prendre soin (cet homme protègera beaucoup dans ce roman…) d’arbres que le reste de la ville souhaite débiter en morceaux, ses habitants étant tous bûcherons, autant dire que sa présence ne va pas faire que des heureux…. La tension va en outre monter rapidement quand un nid d’aigles protégés sera découvert, mettant au point mort l’exploitation (ou le massacre c’est selon) de la forêt. Leon, malgré ses efforts pour s’intégrer, en fera-t-il les frais ? À travers ses deux personnages principaux, et sa description d’une société dans laquelle sévit une violence plus ou moins larvée (les économiques et écologiques étant plus mises au jour que les conjugales, même si ces dernières sont tout autant connues), Karen Viggers nous parle de liberté, celle à laquelle on parvient au prix de sacrifices et d’efforts. Miki et Leon sont deux personnages attachants, droits dans leurs aspirations légitimes et leur amour de la nature. Mais la liberté, même quand elle ne menace personne, peut-elle se poursuivre sans les entraves de la société, de la volonté ou des restrictions d’autrui ? J’ai beaucoup aimé ce roman qui débat de beaucoup de sujets importants, la liberté, l’écologie, la puissance de la littérature, sous le couvert de narrer la vie quotidienne d’habitants qui n’ont rien d’extraordinaire (à l’exception de Miki et de rebondissements finaux un peu « gros »). Le décor dans lequel est implantée l’histoire fait rêver avec ses eucalyptus centenaires, on a envie de les protéger contre ces bûcherons bornés, qui ne se rendent pas compte du saccage qu’ils occasionnent, obnubilés qu’ils sont par le maintien artificiel d’une économie en coupant toujours plus. Un beau roman à découvrir, si vous ne faites pas partie des 700 000 lecteurs convaincus, comme l’annonce fièrement le bandeau de l’ouvrage.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782365694575
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- Collection ou Série
- Littérature étrangère
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Adobe DRM
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