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L'Etrange disparition d'Esme Lennox
Michèle Valencia (traduit par)
Date de parution : 05/05/2011
Éditeurs :
Belfond
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L'Etrange disparition d'Esme Lennox

Michèle Valencia (traduit par)
Date de parution : 05/05/2011

 

À Édimbourg, l'asile de Cauldstone ferme ses portes. Après soixante ans d'enfermement, Esme Lennox va retrouver le monde extérieur. Avec comme seule guide Iris, sa petite-nièce, qui n'avait jamais entendu...

À Édimbourg, l'asile de Cauldstone ferme ses portes. Après soixante ans d'enfermement, Esme Lennox va retrouver le monde extérieur. Avec comme seule guide Iris, sa petite-nièce, qui n'avait jamais entendu parler d'elle jusque-là. Pour quelle étrange raison Esme a-t-elle disparu de la mémoire familiale ? Quelle tragédie a pu conduire...

À Édimbourg, l'asile de Cauldstone ferme ses portes. Après soixante ans d'enfermement, Esme Lennox va retrouver le monde extérieur. Avec comme seule guide Iris, sa petite-nièce, qui n'avait jamais entendu parler d'elle jusque-là. Pour quelle étrange raison Esme a-t-elle disparu de la mémoire familiale ? Quelle tragédie a pu conduire à son internement, à seize ans à peine ?
Toutes ces années, les mêmes souvenirs ont hanté Esme : la douceur de son enfance en Inde, le choc de son arrivée en Écosse, le froid, les règles de la haute bourgeoisie et, soudain, l'exclusion… Comment sa propre sœur, Kitty, a-t-elle pu cacher son existence à ses proches ? Et pourquoi Iris se reconnaît-elle tant dans Esme ?

Peu à peu, de paroles confuses en pensées refoulées, vont ressurgir les terribles drames d'une vie volée…

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EAN : 9782714451460
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
Belfond
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DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« [Maggie O'Farrell] brasse les époques en virtuose et transmet les atmosphères avec grâce. Les personnalités et les drames se dévoilent par petites touches, selon les errements du souvenir et une tension croissante. A chaque page ? jusqu'à l'ultime ?, c'est la stupéfaction. [...] Magistral. »
Jeanne de Ménibus - Madame Figaro

« [Maggie O'Farrell] réussit une histoire construite avec rigueur, refusant de s'appuyer sur une morale, préférant décrire la complexité des liens, le poids du silence et de la solitude infinie. »
Christine Ferniot - Télérama

« Ecriture simple et efficace, intrigue qui nous fait voyager dans l'Inde coloniale des années 40 et les principes coincés serrés de la bourgeoisie écossaise : impossible de lâcher ce roman. »
Brigitte Namour - Atmosphères

« Un récit magnifique et cruel, parfois insoutenable. »
Stéphanie des Horts - Valeurs Actuelles

« Maggie O'Farrell a l'art de mettre en musique un sujet grave. Ponctuée d'humour et de malice, sa recherche du temps perdu touche une réalité très contemporaine. Et fait mouche. »
Jean-Michel Ulmann - Impact médecine

« Un livre qui vous prend et ne vous lâche plus. »
Evelyne Letribot - Ouest France

« Une de ces histoires fortes qui vous serrent les tripes. »
Isabelle de Montvert-Chaussy - Sud Ouest

« Un très beau roman, où par petites touches, on entre dans des univers contrastés durs ou poétiques.»
Lyliane Mosca - L'Est Eclair

« Superbement écrit et construit, il frappe fort, ce livre de Maggie O'Farrell. »
Françoise Lafaix - L'Yonne Républicaine

« Un récit captivant. Un livre coup de coeur, profondément dramatique et humain. »
Métro (Belgique)

« Un roman sur la mémoire magistral, à la fois par son sujet et sa construction brillante. »
Lucie Cauwe - Le Soir (Belgique)

« Un roman impressionniste qui se construit par touches successives pour offrir au lecteur un drame humain bouleversant. »
Kirkus Reviews

« Un roman subtil et élégant sur la malveillance, la jalousie et la trahison qui peuvent ruiner une famille. (…) Maggie O’Farrell réussit à maintenir un réel suspense tout le long du livre, avant un dénouement accablant. »
Publishers Weekly

« Avec une acuité impitoyable, Maggie O’Farrell lève le voile sur ces dangereux secrets qui permettent de sauver les apparences, et montre comment, bien des années plus tard, alors que les protagonistes sont morts et que l’affaire semble réglée, une autre histoire peut naître et faire tout s’écrouler. Cette œuvre est d’une précision, d’une élégance et d’un éclat qui rappellent le brillant et le mordant de Katherine Mansfield. Maggie O’Farrell nous offre un roman plein de mystère et de tension sur les relations humaines et la trahison. »
Literary Review

« Très bien écrit et profondément émouvant, ce roman fait également preuve d’une originalité remarquable (...), un ouvrage troublant et brillant. »
The Herald

« Le meilleur livre de Maggie O’Farrell (…) grave, enflammé, élégant et complètement bouleversant (…) une lecture inoubliable qui vous tient en haleine. »
The Daily Express

« Le meilleur livre de Maggie O’Farrell. »
Elle (U.K.)

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Roggy 03/04/2024
    Maggie O’Farrell nous fait voyager dans l’étrange fonctionnement de la mémoire, indissociable des sens et parfois aussi trompeuse qu’eux. Le voyage dans l’univers des troubles neurocognitifs est loin d’être confortable car la narration à deux voix qui se superposent est souvent très fragmentée. De temps en temps elles se rapprochent et puis s’éloignent aussi vite créant une dissonance déplaisante. La narratrice irlandaise ne s’embarrasse pas de la ponctuation qui souvent s’efface pour mieux surprendre le lecteur et suspendre les émotions. Il n’y a pas de nouveau chapitre pour annoncer le changement de narrateur ni d’espace temporel. Passé et présent résonnent à deux voix fusionnant dans un brouillard confusionnel qui exige de la concentration de manière à pouvoir suivre le fil retors de la narration, mais surtout d’essayer de comprendre ce qui se cache entre les lignes de ces divagations vertigineuses. Les fluctuations n’obéissent à aucune règle et seule la voix du désarroi des personnages suintant tout au long du récit nous fait prendre conscience de la tragédie de leurs vies. Maggie O’Farrel nous donne à voir le portrait d’une société qui stigmatisait et condamnait les comportements « bizarres » et où l’on ne se préoccupait pas des sentiments et des traumatismes mais plutôt des convenances. Telle la mer dont les vagues se retirent pour mieux revenir, l’auteure pose à chaque nouveau ressac des coquillages comme des indices afin que l’histoire se déplie et livre tous ses secrets. Maggie O’Farrell nous fait voyager dans l’étrange fonctionnement de la mémoire, indissociable des sens et parfois aussi trompeuse qu’eux. Le voyage dans l’univers des troubles neurocognitifs est loin d’être confortable car la narration à deux voix qui se superposent est souvent très fragmentée. De temps en temps elles se rapprochent et puis s’éloignent aussi vite créant une dissonance déplaisante. La narratrice irlandaise ne s’embarrasse pas de la ponctuation qui souvent s’efface pour mieux surprendre le lecteur et suspendre les émotions. Il n’y a pas de nouveau chapitre pour annoncer le changement de narrateur ni d’espace temporel. Passé et présent résonnent à deux voix fusionnant dans un brouillard confusionnel qui exige de la concentration de manière à pouvoir suivre le fil retors de la narration, mais surtout d’essayer de comprendre ce qui se cache entre les lignes de ces divagations vertigineuses. Les fluctuations n’obéissent à aucune règle et seule la voix du désarroi des personnages suintant tout au long du récit nous fait prendre conscience de la tragédie de leurs vies. Maggie O’Farrel nous donne à voir le portrait d’une société qui stigmatisait et condamnait les comportements « bizarres » et où l’on ne se préoccupait pas des sentiments et des traumatismes mais...
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  • AnneSophieGuillemot 18/03/2024
    Consentez et vous êtes sain d’esprit - Contestez - et aussitôt vous êtes dangereux - Et mis aux fers - (Emily Dickinson) Avec ce titre « L’étrange disparition d’Esme Lennox », Maggie O’Farrel aurait pu nous plonger dans un sombre roman policier ou un thriller palpitant. Or, il n’est ni question de policier, de cadavre ni de couteau sanglant. Pourtant, l’autrice nous invite à entrer dans une mystérieuse et terrible histoire, celle du personnage éponyme qui ressurgit soudainement sous les yeux incrédules d’Iris, sa plus proche parente, alors que l’asile écossais dans lequel elle est enfermée depuis plus de 60 ans s’apprête à fermer ses portes. Pourquoi Esme Lennox issue d’une famille écossaise respectable a-t-elle étrangement disparu durant toutes ces années ? Quels secrets familiaux ont pu être enfouis avec cet internement de toute une vie ? Quelles répercussions son incroyable réapparition va-t-elle provoquer ? Autant d’énigmes qui se présentent aux lecteurs, avec pour seuls indices d’élucidation, la mémoire de trois narratrices : deux soeurs, Esme et Kittie, qui ne se sont jamais revues entre-temps, et Iris, la petite fille de cette dernière. On avance dans le roman grâce une écriture en suspens, qui se prête au bon vouloir de la mémoire défaillante des trois narratrices. Progressivement émergent alors les souvenirs, d’abord confus et épars des deux vieilles femmes, depuis l’enfance en Inde jusqu’à l’enfermement à l’asile de la cadette en passant par les années à Edimbourg, jusqu’à ce que se dessine peu à peu et de manière magistrale les contours d’une terrible histoire familiale. J’ai refermé le roman bouleversée par la violence sourde mais pourtant omniprésente qui en ressort. C’est d’abord celle des non-dits qui m’a émue : dans cette famille où l’on ne communique pas, la souffrance de ses membres doit se faire silencieuse. Même si, à plusieurs reprises, elle tente d’émerger et de s’exprimer, elle se voit vite étouffée : les drames les plus terribles sont relégués au confins les plus lointains de la mémoire, comme s’ils n’avaient jamais existé. C’est ensuite la violence de l’éducation de ces femmes issues de la bonne société qui m’a révoltée : comment Esme, une jeune fille douée, d’une grande sensibilité et rêvant d’émancipation a-t-elle pu être condamnée à « se rendre absente au monde, se faire disparaître » avant d’être internée toutes ces années ? Plus généralement, pourquoi la lecture du roman ne parvient-elle jamais à effacer ce sentiment amer devant l’impression de voir toutes ces vies féminines volées, ces « chances gâchées » ? C’est enfin l’effroi qui m’a gagnée devant le le sentiment de culpabilité omniprésent qui anime Esme et Kitty : sont-elles coupables de ce dont elles s’accusent ? Sont-elles vraiment les responsables de leurs actes ? Ne sont-elles pas plutôt les victimes innocentes de leurs parents, et plus généralement d’une société qui croule sous le poids des traditions et du patriarcat ? Ecrit avant le splendide « Hamnet » (#Belfond, 2021), « L’étrange Disparition d’Esme Lennox » est un magnifique roman qui ne demande qu’à être relu une fois la dernière page refermée, tant les halos de mystère se dévoilent subtilement. Un tour de force stylistique sur les rouages de la mémoire ! A présent, j’ai hâte de me plonger dans le dernier livre de Maggie O’Farrel, « Le portrait de mariage » (#Belfond, 2023). Consentez et vous êtes sain d’esprit - Contestez - et aussitôt vous êtes dangereux - Et mis aux fers - (Emily Dickinson) Avec ce titre « L’étrange disparition d’Esme Lennox », Maggie O’Farrel aurait pu nous plonger dans un sombre roman policier ou un thriller palpitant. Or, il n’est ni question de policier, de cadavre ni de couteau sanglant. Pourtant, l’autrice nous invite à entrer dans une mystérieuse et terrible histoire, celle du personnage éponyme qui ressurgit soudainement sous les yeux incrédules d’Iris, sa plus proche parente, alors que l’asile écossais dans lequel elle est enfermée depuis plus de 60 ans s’apprête à fermer ses portes. Pourquoi Esme Lennox issue d’une famille écossaise respectable a-t-elle étrangement disparu durant toutes ces années ? Quels secrets familiaux ont pu être enfouis avec cet internement de toute une vie ? Quelles répercussions son incroyable réapparition va-t-elle provoquer ? Autant d’énigmes qui se présentent aux lecteurs, avec pour seuls indices d’élucidation, la mémoire de trois narratrices : deux soeurs, Esme et Kittie, qui ne se sont jamais revues entre-temps, et Iris, la petite fille de cette dernière. On avance dans le roman grâce une écriture en suspens, qui se prête au bon vouloir de la mémoire défaillante des trois...
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  • memoiresdelivres 09/02/2024
    Esme a été enfermée toute sa vie. Rejetée par sa famille à cause de sa différence, elle a vécu durant soixante ans dans un asile. Iris, sa plus proche parente est contactée par l’établissement psychiatrique qui va bientôt fermer ses portes. Eberluée, Iris découvre l’existence d’une grande tante oubliée de tous et les médecins lui proposent de la recueillir. Sa grand-mère, Kitty, est la soeur d’Esme. Pourtant, elle n’a jamais mentionné l’existence de sa jeune soeur qui a été effacée de l’histoire familiale. Iris voit sa vie bouleversée par l’existence de la vieille femme. Va-t-elle accepter de s’occuper d’Esme et lever le voile sur de mystérieux secrets de famille ? J’ai été naturellement fascinée par le personnage d’Esme et emportée dans cette histoire familiale troublante. Les thèmes abordés entre secrets de famille et internement en psychiatrie sont particulièrement intéressants. J’ai trouvé le fil narratif parfois confus et j’aurai aimé que le parcours des personnages soit abordé avec davantage de profondeur. Malgré ces réserves, j’ai passé un agréable moment de lecture.
  • Liliseron 05/01/2024
    Ahhh, les secrets de famille ! Sujet inépuisable s’il en est. Quelle famille peut se targuer de n’avoir aucune zone d’ombre ? La plupart des personnes concernées emportent leurs secrets dans la tombe mais parfois, comme ici, à la faveur d’un événement extérieur, la vérité tant refoulée éclate. Kathleen et Euphemia sont deux sœurs, issues de la bonne bourgeoisie écossaise émigrée dans la colonie anglaise des Indes. Un événement tragique précipitera leur retour en Ecosse alors qu’elles sont encore jeunes et bouleversera leur vie pour toujours, faisant éclater des liens familiaux fragiles. Iris, petite-fille de Kathleen, mène sa vie tant bien que mal entre son magasin de vêtements vintage, son amant marié et son frère par alliance. Le jour où un asile psychiatrique la contacte pour signer les papiers de sortie d’une parente inconnue, sa vie va prendre un tour inattendu : depuis 60 ans, Euphemia Lennox y est enfermée. Or, Iris n’a jamais entendu parler d’elle… Comment celle qui se fait appeler Esme a-t-elle pu disparaitre de la société ? Pourquoi sa sœur l’a-t-elle effacée de sa vie ? Par bribes, la vérité se fraye un chemin et la tragédie se révèle. Bien que pas totalement imprévisible, ce récit à trois voix nous emporte dans la vie de Kitty et Esme et nous tient en haleine jusqu’aux derniers mots. On pourrait reprocher à l’autrice d’évoquer trop superficiellement de nombreux sujets tels que la maladie mentale, la maladie l’Alzheimer, ou le stress post-traumatique, d’effleurer seulement les contours des méandres de l’inconscient mais l’histoire tient suffisamment la route pour se laisser emporter dans le tourbillon de vies gâchées par le mensonge et le poids du conformisme social. Les personnages sont très attachants, leurs failles et blessures émouvantes, je vous conseille d’ouvrir ce petit livre et de vous laisser happer par le mystère ! Ahhh, les secrets de famille ! Sujet inépuisable s’il en est. Quelle famille peut se targuer de n’avoir aucune zone d’ombre ? La plupart des personnes concernées emportent leurs secrets dans la tombe mais parfois, comme ici, à la faveur d’un événement extérieur, la vérité tant refoulée éclate. Kathleen et Euphemia sont deux sœurs, issues de la bonne bourgeoisie écossaise émigrée dans la colonie anglaise des Indes. Un événement tragique précipitera leur retour en Ecosse alors qu’elles sont encore jeunes et bouleversera leur vie pour toujours, faisant éclater des liens familiaux fragiles. Iris, petite-fille de Kathleen, mène sa vie tant bien que mal entre son magasin de vêtements vintage, son amant marié et son frère par alliance. Le jour où un asile psychiatrique la contacte pour signer les papiers de sortie d’une parente inconnue, sa vie va prendre un tour inattendu : depuis 60 ans, Euphemia Lennox y est enfermée. Or, Iris n’a jamais entendu parler d’elle… Comment celle qui se fait appeler Esme a-t-elle pu disparaitre de la société ? Pourquoi sa sœur l’a-t-elle effacée de sa vie ? Par bribes, la vérité se fraye un chemin et la tragédie se révèle. Bien que pas totalement imprévisible, ce récit à trois...
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  • Austyn 26/12/2023
    Après avoir eu un gros coup de coeur pour Hamnet, j'avais hâte de découvrir un autre livre de cet autrice. J'ai retrouvé dans celui-ci son don de nous transporter dans une époque, un décor, une intrigue forte (que j'ai en effet beaucoup aimé). De très bons ingrédients me direz-vous, et pourtant, même si j'ai dévoré les chapitres la sauce n'a pas tant prise. Tout d'abord par la volonté de hacher les souvenirs dans la narration, cet effet "brumeux" m'a quelque peu brouillé moi aussi. Aussi, l'intrigue amoureuse d'Iris n'apporte absolument rien à l'histoire... J'ai vite senti arriver LA révélation finale, alors je me suis attendu à un autre tournant, qui arrive, certes, mais qui me laisse sur une frustration. Ai-je bien saisi les dernières lignes ? Soit, courrez acheter Hamnet #x1f642
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