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Mazie, sainte patronne des fauchés et des assoiffés
Karine Reignier-Guerre (traduit par)
Date de parution : 18/08/2016
Éditeurs :
Les Escales

Mazie, sainte patronne des fauchés et des assoiffés

Karine Reignier-Guerre (traduit par)
Date de parution : 18/08/2016
Partez à la rencontre de Mazie Phillips, inoubliable héroïne à la gouaille mordante du New York des années folles.
Personnage haut en couleur, Mazie Phillips tient la billetterie du Venice, cinéma new-yorkais du Bowery, quartier populaire du sud de Manhattan où l’on croise diseuse de bonne aventure, mafieux, ouvriers,... Personnage haut en couleur, Mazie Phillips tient la billetterie du Venice, cinéma new-yorkais du Bowery, quartier populaire du sud de Manhattan où l’on croise diseuse de bonne aventure, mafieux, ouvriers, etc. Le jazz vit son âge d’or, les idylles et la consommation d’alcool – malgré la Prohibition – vont bon... Personnage haut en couleur, Mazie Phillips tient la billetterie du Venice, cinéma new-yorkais du Bowery, quartier populaire du sud de Manhattan où l’on croise diseuse de bonne aventure, mafieux, ouvriers, etc. Le jazz vit son âge d’or, les idylles et la consommation d’alcool – malgré la Prohibition – vont bon train. Mazie aime la vie, et ne se fait jamais prier pour quitter sa « cage » et faire la fête, notamment avec son amant « le capitaine ».
Avec l’arrivée de la Grande Dépression, les sans-abri affluent dans le quartier et la vie de Mazie bascule. Elle aide sans relâche les plus démunis et décide d’ouvrir les portes du Venice à ceux qui ont tout perdu. Surnommée « la reine du Bowery », elle devient alors une personnalité incontournable de New York.
Dans ce roman polyphonique, Jami Attenberg nous fait découvrir Mazie – dont on entend la gouaille à travers les lignes de son journal intime –, mais aussi Sœur Ti, son unique amie, sa sœur Jeanie, l’agent Mack Walters, porté sur la bibine et qui aime flirter avec elle… Le lecteur découvre, fasciné, une personnalité hors du commun et tout un monde bigarré et terriblement attachant.
 
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EAN : 9782365692564
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782365692564
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« Lecteur, lectrice, si vous commencez ce livre, sachez que vous allez tomber amoureux ! Mazie fait partie de ces personnages dont on a du mal à se séparer : généreuse, intrépide et terriblement émouvante ! »
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jmb33320 08/07/2022
    « Il devrait y avoir des saints pour tout. Le saint patron de l’Esprit libre. Le saint patron des gens qui dansent comme des idiots. Un saint pour l’océan. Un saint pour le ciel. Un saint pour la lune. Et un saint pour les amants. J’aimerais me sentir et observée, mais de loin. J’aime l’idée que les saints me regardent. Ils sont en haut et moi en bas. Je sais bien qu’ils n’existent pas. Je ne suis pas stupide. J’ai juste besoin de rêver un peu au fond de ma cage, c’est tout. » Cette « cage », c’est la caisse du cinéma Venice, dans le sud de Manhattan. Mazie Phillips y aura passé de très nombreuses heures, avec ses clients mais aussi à observer ce qui se passe dans la rue. Elle est l’associée du propriétaire (son beau-frère). Elle s’y tient du milieu de la matinée à tard dans la soirée. Elle qui a tant la bougeotte, et un grand faible pour la boisson, arpente le reste du temps les rues de ce quartier, attentive à tous et à toutes, y compris les miséreux. Sa sœur aînée, Rosie, lorsqu’elle a fui leur père violent, a emmené avec elle Mazie et Jeanie, ses petites sœurs. Mariée à Louis, un entrepreneur un peu louche, elle est trop stricte avec elles, pour leur bien se dit-elle… Mais comme on l’a vu Mazie est très indépendante et incontrôlable. Et Jeanie, la petite dernière, sera, elle aussi, la cause de bien des soucis. Mazie Phillips-Gordon, née en 1897, nous la suivrons de 1920 à 1940 en grande partie grâce à son journal intime, et pour le reste par des entretiens avec des interlocuteurs variés qui ont connu ou ont entendu parler de cette vraie figure locale. Une certaine Nadine, cinéaste sans projet, mène ces interviews dans le but d’écrire une biographie de Mazie. Sa vie sentimentale et amicale sera marquée par bien des cahots. Mais rien qui puisse l’abattre définitivement dans sa volonté d’aider ceux qui croisent son chemin et sont dans la débine. Existe-t-il des saints laïques ? On serait tenté de le croire avec cette lecture. Mazie, d’origine juive mais pas pratiquante, sera amie avec une religieuse catholique, Sœur Ti, qui la première l’aura poussée à s’engager pour tenter de faire reculer la misère. Ce roman, marquant mais peu plaisant, souffre tout de même de nombreuses redites. Il ne faudrait pas imaginer toutefois un fond « édifiant », Mazie est entière : généreuse mais soupe-au-lait. Une écorchée vive. Comme ses sœurs. « Il devrait y avoir des saints pour tout. Le saint patron de l’Esprit libre. Le saint patron des gens qui dansent comme des idiots. Un saint pour l’océan. Un saint pour le ciel. Un saint pour la lune. Et un saint pour les amants. J’aimerais me sentir et observée, mais de loin. J’aime l’idée que les saints me regardent. Ils sont en haut et moi en bas. Je sais bien qu’ils n’existent pas. Je ne suis pas stupide. J’ai juste besoin de rêver un peu au fond de ma cage, c’est tout. » Cette « cage », c’est la caisse du cinéma Venice, dans le sud de Manhattan. Mazie Phillips y aura passé de très nombreuses heures, avec ses clients mais aussi à observer ce qui se passe dans la rue. Elle est l’associée du propriétaire (son beau-frère). Elle s’y tient du milieu de la matinée à tard dans la soirée. Elle qui a tant la bougeotte, et un grand faible pour la boisson, arpente le reste du temps les rues de ce quartier, attentive à tous et à toutes, y compris les miséreux. Sa sœur aînée, Rosie, lorsqu’elle a fui leur père violent, a emmené avec elle Mazie et Jeanie,...
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  • sarahorchani 12/02/2020
    Immersion dans New York avec le regard d'une caissière de cinéma. Un oncle attiré par l anarchisme. Le basculement de la crise 1929. Les clients devenus Sdf. La loi de prohibition. A côté du glamour et le monde des rêves du cinéma la misère dans la rue. Un voyage dans le temps. Une sorte de visite guidée personnelle du début du XXeme siècle.
  • lolomito 04/06/2019
    Allez, je ne vous fais pas languir et je vous le dis tout de suite, j'ai beaucoup aimé ce roman. New York. Début des années 1900. Mazie Phillips tient la billetterie du Venice, un cinéma de quartier en plein coeur de Manhattan. Fille d'une mère défaillante, elle est élevée par sa sœur et son beau-frère qui s'occupent d'elle comme de leur propre fille. Mazie grandit au sein de cette famille particulière avant de rencontrer sœur Ti, une religieuse avec qui elle va nouer une amitié sans borne. Cette rencontre avec sœur Ti va faire naître chez Mazie l'envie de s'ouvrir aux autres et de venir en aide à tous les démunis qui se présentent devant sa cabine de cinéma. Puis peu à peu, elle va aller à l'encontre de tous les " clochards " de sa ville. Mazie devient une personnalité importante de Manhattan a tel point que des années plus tard, sortira une autobiographie de ce personnage atypique. C'est donc autour de cette autobiographie que se construit ce roman, faisant intervenir tour à tour, en témoignage, toutes les personnages ayant côtoyé Mazie de près ou de loin. Ces témoignages sont entrecoupés d'extraits du journal intime que Mazie a tenu tout au long de sa vie, disparaissant et réapparaissant au grès des déménagements et dans lequel elle consigna chacun de ses états d'âme. Dans ce roman, Jami Attenberg nous sert le magnifique portrait de cette femme libre, au caractère bien trempé, qui s'assume et se bat pour les autres dans la tourmente de la prohibition. Mais ce livre est aussi un portrait de New York. New York la grande, New York et ses lumières, New York la nuit surtout mais aussi New York et ses démunis, ses fauchés et ses assoiffés. L'écriture est simple et sans fioriture. Les mots glissent au fil des pages et je me suis laissée portée, guidée par ces 3 sœurs pour une visite particulière. Alors si vous ne connaissez pas encore Mazie, partez vite à sa rencontre, faites le voyage dans le temps et partez pour Manhattan, imprégnez vous de ce personnage, vous n'en reviendrez ni indemnes ni déçus.Allez, je ne vous fais pas languir et je vous le dis tout de suite, j'ai beaucoup aimé ce roman. New York. Début des années 1900. Mazie Phillips tient la billetterie du Venice, un cinéma de quartier en plein coeur de Manhattan. Fille d'une mère défaillante, elle est élevée par sa sœur et son beau-frère qui s'occupent d'elle comme de leur propre fille. Mazie grandit au sein de cette famille particulière avant de rencontrer sœur Ti, une religieuse avec qui elle va nouer une amitié sans borne. Cette rencontre avec sœur Ti va faire naître chez Mazie l'envie de s'ouvrir aux autres et de venir en aide à tous les démunis qui se présentent devant sa cabine de cinéma. Puis peu à peu, elle va aller à l'encontre de tous les " clochards " de sa ville. Mazie devient une personnalité importante de Manhattan a tel point que des années plus tard, sortira une autobiographie de ce personnage atypique. C'est donc autour de cette autobiographie que se construit ce roman, faisant intervenir tour à tour, en témoignage, toutes les personnages ayant côtoyé Mazie de près ou de loin. Ces témoignages sont entrecoupés d'extraits du journal intime que Mazie a tenu...
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  • GoodBooksGoodFriends 23/01/2019
    C'est l'histoire de Mazie Phillips-Gordon qui nous est racontée, l'histoire d'une new-yorkaise qui n'abandonne pas les autres, qui veut se "rendre utile" et aider ceux qui en ont besoin. Cette belle âme aide dans la mesure de ses moyens les sans-abri ; elle leur donne un peu d'argent, leur offre à boire, un endroit où se réchauffer en hiver, appelle des ambulances lorsqu'ils sont blessés ou malades, leur tient la main ou les écoute parler. Avec ce roman, nous traversons la Prohibition (qui n'empêche pas bien sûr les new-yorkais de boire), le krach boursier de 1929, l'attentat à la bombe à Wall Street en 1920 ; nous nous promenons dans New-York, traversant Chinatown, le Knickerbocker Village et pour mon plus grand plaisir Coney Island. L'auteure s'est inspirée d'un article de Joseph Mitchell titré « Mazie », décrivant la vie de Mazie Phillips, new-yorkaise ayant réellement existé.
  • Marie2406 02/01/2019
    Quel caractère cette Mazie ! que nous découvrons peu à peu tant par la lecture de son journal intime que les témoignages de ceux qui l'ont cotoyé ou dont l'histoire familiale a été bouleversée par Mazie. Je n'avais pas envie de quitter Mazie, femme libre au début du XXème siècle qui se moquait des conventions et du qu'en dira-t-on. Mazie nous prouve que seules nos peurs et les chaines que nous nous créons nous empêchent de vivre Un roman époustouflant qu'il est impossible de quitter avant d'avoir tourné la dernière page
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