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Notre prison est un royaume
Date de parution : 19/12/2013
Éditeurs :
Robert Laffont

Notre prison est un royaume

Date de parution : 19/12/2013
François, Pascal, Hardrier, Fauchier-Delmas, tels sont les quatre mousquetaires qui règnent sur la part de rêves et de détresses secrètement entretenue dans le monde clos d'un lycée parisien. Parce que... François, Pascal, Hardrier, Fauchier-Delmas, tels sont les quatre mousquetaires qui règnent sur la part de rêves et de détresses secrètement entretenue dans le monde clos d'un lycée parisien. Parce que Pascal s'est donné la mort, le chahut quotidien prend pour les trois camarades l'allure d'une enquête à la fois dérisoire... François, Pascal, Hardrier, Fauchier-Delmas, tels sont les quatre mousquetaires qui règnent sur la part de rêves et de détresses secrètement entretenue dans le monde clos d'un lycée parisien. Parce que Pascal s'est donné la mort, le chahut quotidien prend pour les trois camarades l'allure d'une enquête à la fois dérisoire et pathétique. Sous le jeu des plaisanteries d'écoliers, de généreuses illusions se dissipent et les exploits saugrenus des lycéens en révolte se teintent de mélancolie. Quand François découvrira la réponse à sa question « pourquoi Pascal s'est-il suicidé ? » il tournera la page de l'insouciance et de la frivolité poétiques. 
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EAN : 9782221137659
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221137659
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fabiolino 28/03/2023
    ❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 Notre prison est un royaume est un des livres qui a marqué mon expérience de jeune lecteur, un de ceux qui vous touchent très profondément. Roman de l'adolescence lu à la même époque , il avait répondu à certaines de mes questions que l'on se pose quand on est jeune et pas encore adulte, bien qu' aujourd'hui on se les pose encore, la vie, l'amitié, la colère, la mort. C'est toujours un effort dangereux de relire, à présent à notre grand âge ,ces livres que avaient interpellé notre "moi" intérieur. En ce qui concerne Notre prison est un royaume, c'est ce que j'ai ressenti, à cette relecture, face aux bêtises de potaches et autres farces idiotes que l'on découvre ici. Elles nous rappelle l'atmosphère de "La guerre des boutons de Louis Pergaud " et autres livres de cette époque. On retrouve dans ce roman au travers des jeunes personnages , des moments extrêmement émouvants, sur des questions qui concernent ,la camaraderie le sens de la vie , l'existentialisme . C'est le livre le plus beau à mon humble avis de Gilbert Cesbron et qui m'a laissé plus qu'autrefois des serrements de coeur . Avec aussi "les Saints vont en enfer "plus ancré dans l'adolescence, et "chiens perdus sans collier" sur la délinquance des enfants. Cesbron comme, Maxence van der Mersch, auteurs humaniste , rempli de bon sentiments comme aussi le prêtre des rues , ............... sont des auteurs qui m'on ému ,touché à l'extrême. La trame du livre pour ceux qui ne l'on pas lu: 4 élèves unis comme les doigts d'une main malgré leurs divergences d'opinion, se retrouvent à la rentrée époque 1940 ,! enfin devraient se retrouver et .... .(je ne peux aller plus loin ,sinon je dévoile tout) Dans ce roman construit avec une maîtrise par Gilbert Cesbron , on retrouve toutes les facettes , querelles, profs élèves, surveillants, nouveaux apeurés, anciens un peu orgueilleux etc.. un cocktail détonants , mais tellement humaniste tout comme son auteur . Un bon livre qu'il est bon de relire ,cela fait du bien, dans la lignée des Pagnol . ❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 Notre prison est un royaume est un des livres qui a marqué mon expérience de jeune lecteur, un de ceux qui vous touchent très profondément. Roman de l'adolescence lu à la même époque , il avait répondu à certaines de mes questions que l'on se pose quand on est jeune et pas encore adulte, bien qu' aujourd'hui on se les pose encore, la vie, l'amitié, la colère, la mort. C'est toujours un effort dangereux de relire, à présent à notre grand âge ,ces livres que avaient interpellé notre "moi" intérieur. En ce qui concerne Notre prison est un royaume, c'est ce que j'ai ressenti, à cette relecture, face aux bêtises de potaches et autres farces idiotes que l'on découvre ici. Elles nous rappelle l'atmosphère de "La guerre des boutons de Louis Pergaud " et autres livres de cette époque. On retrouve dans ce roman au travers des jeunes personnages , des moments extrêmement émouvants, sur des questions qui concernent ,la camaraderie le sens de la vie , l'existentialisme . C'est le livre le plus beau à mon humble avis de Gilbert Cesbron et qui m'a laissé plus qu'autrefois des serrements de coeur . Avec aussi "les Saints vont en enfer "plus ancré...
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  • Gruizzli 19/12/2022
    Roman sur l'adolescence, roman sur la fin de l'enfance, malgré son âge, ce livre de Cesbron n'a toujours pas pris de rides. Si son évocation d'un Paris des années 50 ne fonctionne plus aujourd'hui, il reste son talent à représenter la jeunesse. Et contrairement à tant d'autres auteurs, Cesbron parle d'une jeunesse qu'il aime pour ce qu'elle est. Ni idéalisé, ni attaquée, la jeunesse est représentée dans toutes ses contradictions : voulant être adulte et faire comme les grands, mais incapable d'affronter la dure réalité de la vie, coincée dans une enfance qu'elle ne veut pas perdre et qui la traine pourtant loin de ce qu'il doit devenir. L'adolescent est ici représenté dans toutes ses formes : encore coincé dans ses moules parentaux, mais voulant s'émanciper, admirant quelques adultes choisis et détestant d'autre, ne voyant pas les conséquences de ce qu'il fait mais voulant a tout prix agir sur le monde, l'adolescent se cherche dans un monde qu'il ne comprends pas et ne fait qu'a peine entrevoir. Cesbron est formidable pour raconter toute la difficulté de cette période. Et rien n'est plus fort pour symboliser cette fin d'enfance que la mort, celle qui fait forcément sortir tout le monde du moule de l'enfance. Ce suicide, cette mort brutale qui touche les protagonistes, c'est l'obligation de grandir qui vient à eux. A 15 ans, ils doivent désormais regarder le monde différemment. Un enfant peut-il se tuer ? Un futur adulte, peut-être. Un garçon qui n'a pas voulu affronter le monde tel qu'il est, qui n'a pas pu supporter tout ce qu'il vivait. Sous des allures de romans d'adolescence banal, le livre fait la part belle au malaise adolescent, à l'absence parentale, à une société qui effraye (service militaire, sexualité, rapport aux handicapées ...) et qui ne donne pas les armes à ses propres enfants pour leur permettre de s'émanciper et devenir des adultes responsables. Coincés entre ce qu'ils ne veulent pas devenir et ce qu'ils vont être, les adolescents ne voient autour d'eux qu'un monde qui fait peur. Et je comprends tellement ces sentiments qui les animent, ce moment où les considérations de l'enfance volent en éclat, ou les actions prennent du poids et de l'importance. Cesbron nous fait ressentir ce qu'ils vivent, il nous met le poids de cette année de lycée. Cette année qui voit partir des jeunes à l'usine, ceux trop bêtes pour apprendre, où les professeurs perdent de leurs superbe pour devenir des humains ordinaires, où les pions partent enfin vivre leurs rêves ou finir à la rue. Ce livre est une de ces lecture surprenantes de maturité pour l'âge qu'il a. Un livre qui parle des adolescents mais en se mettant à leur place, réellement, sans jugement et sans considération d'un adulte par dessus, c'est plaisant. J'ai bien aimé ma lecture et le ressenti qui en découle. Une lecture que je recommande.Roman sur l'adolescence, roman sur la fin de l'enfance, malgré son âge, ce livre de Cesbron n'a toujours pas pris de rides. Si son évocation d'un Paris des années 50 ne fonctionne plus aujourd'hui, il reste son talent à représenter la jeunesse. Et contrairement à tant d'autres auteurs, Cesbron parle d'une jeunesse qu'il aime pour ce qu'elle est. Ni idéalisé, ni attaquée, la jeunesse est représentée dans toutes ses contradictions : voulant être adulte et faire comme les grands, mais incapable d'affronter la dure réalité de la vie, coincée dans une enfance qu'elle ne veut pas perdre et qui la traine pourtant loin de ce qu'il doit devenir. L'adolescent est ici représenté dans toutes ses formes : encore coincé dans ses moules parentaux, mais voulant s'émanciper, admirant quelques adultes choisis et détestant d'autre, ne voyant pas les conséquences de ce qu'il fait mais voulant a tout prix agir sur le monde, l'adolescent se cherche dans un monde qu'il ne comprends pas et ne fait qu'a peine entrevoir. Cesbron est formidable pour raconter toute la difficulté de cette période. Et rien n'est plus fort pour symboliser cette fin d'enfance que la mort, celle qui fait forcément sortir tout le monde du moule...
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  • Lamifranz 12/05/2022
    Gilbert Cesbron, c'est peu de le dire, est un auteur 'attachant". Non seulement parce que ses romans, ses nouvelles, ses essais ou ses pièces de théâtre nous émeuvent, nous touchent profondément (ce pourrait n'être que l'effet d'un savoir-faire très efficace) mais surtout parce qu'à travers ces œuvres, filtre l'immense humanité de l'auteur. Cette humanité, nous l'avions déjà perçue dans le bouleversant Les saints vont en enfer, où Gilbert Cesbron nous faisait plonger dans un bidonville de l'immédiate après-guerres, où se côtoyaient l'atroce et le sublime, avec un regard d'une infinie compassion pour les humbles et les déshérités. Et la revoilà, cette humanité, dans cette chronique adolescente où chacun de nous retrouvera un peu de sa jeunesse. Cesbron n'a pas son pareil pour décrire les émois, les espoirs et les désespoirs, les petites joies et les grandes peines. Plus encore quand il s'agit d'enfants où de jeunes adultes, comme ici, dans Notre prison est un royaume (1948) Dans un lycée comme on en a tous connus, ils étaient quatre inséparables, les "Quatre Mousquetaires" : François (Athos), Pascal (Aramis), Jean-Jacques (Porthos) et Alain (D'Artagnan). Alors que la vie de lycée se déroule, entre routine et épisodes tragi-comiques, un drame se prépare. Pascal disparaît, on apprend quelque temps plus tard qu'il s'est suicidé. François, son ami le plus proche, cherche à savoir ce qui s'est passé, et pourquoi. Telle est la trame de ce roman profondément émouvant. L'auteur ne décrit pas "de l'extérieur" les états d'âme de ces adolescents en recherche d'eux-mêmes, au contraire il se place (et il place le lecteur avec lui) à leur niveau, il s'identifie à eux, à leur quête d'amour, ou d'absolu, ou simplement d'un sens à la vie. Les adultes, profs ou parents, restent des silhouettes, et s'ils influent sur l'intrigue, c'est par pure mécanique. Le vrai thème du roman, c'est le passage de l'enfance à l'âge adulte, avec toutes ses interrogations, ses espérances, et parfois aussi ses déceptions. C'est pourquoi ce roman ne peut que nous toucher. Vous et moi, et bien d'autres avant nous, et bien d'autres après nous, sommes passés par là. Nous pouvons comprendre ce qui passe dans l'esprit de ces enfants qui testent leur toute jeune maturité Rendons grâce à Gilbert Cesbron de nous faire toucher, avec tant de vérité - et en même temps tant de pudeur - ces états d'âme qui jadis furent les nôtres. Gilbert Cesbron, c'est peu de le dire, est un auteur 'attachant". Non seulement parce que ses romans, ses nouvelles, ses essais ou ses pièces de théâtre nous émeuvent, nous touchent profondément (ce pourrait n'être que l'effet d'un savoir-faire très efficace) mais surtout parce qu'à travers ces œuvres, filtre l'immense humanité de l'auteur. Cette humanité, nous l'avions déjà perçue dans le bouleversant Les saints vont en enfer, où Gilbert Cesbron nous faisait plonger dans un bidonville de l'immédiate après-guerres, où se côtoyaient l'atroce et le sublime, avec un regard d'une infinie compassion pour les humbles et les déshérités. Et la revoilà, cette humanité, dans cette chronique adolescente où chacun de nous retrouvera un peu de sa jeunesse. Cesbron n'a pas son pareil pour décrire les émois, les espoirs et les désespoirs, les petites joies et les grandes peines. Plus encore quand il s'agit d'enfants où de jeunes adultes, comme ici, dans Notre prison est un royaume (1948) Dans un lycée comme on en a tous connus, ils étaient quatre inséparables, les "Quatre Mousquetaires" : François (Athos), Pascal (Aramis), Jean-Jacques (Porthos) et Alain (D'Artagnan). Alors que la vie de lycée se déroule, entre routine et épisodes tragi-comiques, un drame se prépare. Pascal disparaît, on...
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  • thierry1thomas 13/11/2021
    Pour ceux qui croient que les maux subis par les adolescents, dans les écoles, sont neufs. Pour ceux qui croient qu'on ne peut graffer qu'en verlan (et pas en latin). Pour ceux qui pensent que 'c'était mieux avant'. Seul gros défaut, mais inhérent à son époque, donc pardonnable, c'est surtout un roman pour garçon, il faut le reconnaitre. Cela dit, je suis convaincu que des filles aimeraient aussi, car j'en connais des tas qui parviennent sans problème, plus que beaucoup de mecs, saisir les biais culturels et les mettre temporairement de côté. Pour moi, Cesbron, c'est un peu l'oncle pas tout à fait décillé de l'émancipatrice Christiane Rochefort...
  • Caran 02/11/2021
    Je me suis montré très volontaire le premier jour où je me suis décidé à attaquer ce livre. J’ai effectué sa lecture dans le cadre du challenge mensuel auquel je participe. Toutefois, il faut croire qu’une bonne volonté n’est guère suffisante pour nous faire passer un délicieux moment de lecture. Après, je dois reconnaître que de se pencher sur un livre qui date des années 1950 était un pari risqué. Pourtant, je ne suis pas réfractaire face aux livres anciens mais là, j’ai presque l’impression d’avoir perdu mon temps. Si ce roman peut se narguer d’avoir remporté un prix à son époque, pas sûr que cela soit encore le cas lors de notre ère. En tout cas, j’estime qu’il est temps pour moi de passer à la rédaction de mes fameuses afin de savoir ce qui a su me déplaire dans cette lecture. Points négatifs : - Trop de répétitions à mon goût. - Les quelques thèmes abordés qui ont su me laisser totalement de glace. Chaque chapitre aborde un univers bien précis et parfois, ce n’était pas une partie de plaisir. Par exemple, on nous invite à explorer le milieu militaire et même si cela s’est effectué par l’exploration d’une caserne, j’avais déjà hâte de passer à autre chose dès les premières pages tournées. - L’enquête. Cette dernière est annoncée dès le résumé et débute très rapidement. Néanmoins, cette dernière est éclipsée par l’exploration des mondes des trois adolescents qui ont partagé le quotidien du défunt et j’ai trouvé ça vraiment regrettable. A la fin, je n’ai toujours pas saisi le fin mot de cette affaire. Cela participe à ma déception. - Enfin, la plume de l’auteur m’a posé problème, surtout au tout début. Parfois, les métaphores étaient appréciables alors qu’à d’autres moments, elles étaient beaucoup trop lourdes. Points positifs : - La taille aléatoire des chapitres. - S’il y a bien une chose que j’ai su apprécier dans ce roman, c’était de pouvoir prendre connaissance de la vie étudiante des années 1950. Lorsque une famille avait besoin que l’un de ses enfants intègre la vie active à cause d’un quotidien vraiment pénible, sur le plan financier, mais aussi de notes médiocres, cette option semble être la solution à pas mal de maux. Je sais de quoi je parle car ma maman a su m’expliquer cette réalité alors qu’elle a connu une scolarité durant les années 60/70. D’ailleurs, c’est toujours d’actualité sous d’autres appellations. - Enfin, autre élément que j’ai su adorer. L’histoire ne s’est pas uniquement concentrée sur la vie des trois adolescents principaux. Nous en apprenons également sur leurs camarades mais aussi sur leurs professeurs, les pions, le concierge et j’en passe… Par contre, je regrette que nous ne savons pas grand-chose des familles de notre trio de héros, à part un grand-frère que nous apercevons à travers deux chapitres… et encore.Je me suis montré très volontaire le premier jour où je me suis décidé à attaquer ce livre. J’ai effectué sa lecture dans le cadre du challenge mensuel auquel je participe. Toutefois, il faut croire qu’une bonne volonté n’est guère suffisante pour nous faire passer un délicieux moment de lecture. Après, je dois reconnaître que de se pencher sur un livre qui date des années 1950 était un pari risqué. Pourtant, je ne suis pas réfractaire face aux livres anciens mais là, j’ai presque l’impression d’avoir perdu mon temps. Si ce roman peut se narguer d’avoir remporté un prix à son époque, pas sûr que cela soit encore le cas lors de notre ère. En tout cas, j’estime qu’il est temps pour moi de passer à la rédaction de mes fameuses afin de savoir ce qui a su me déplaire dans cette lecture. Points négatifs : - Trop de répétitions à mon goût. - Les quelques thèmes abordés qui ont su me laisser totalement de glace. Chaque chapitre aborde un univers bien précis et parfois, ce n’était pas une partie de plaisir. Par exemple, on nous invite à explorer le milieu militaire et même si cela s’est effectué par l’exploration d’une caserne, j’avais déjà...
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