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Bandini
Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 03/01/2002
Éditeurs :
10/18

Bandini

Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 03/01/2002

Bon et méchant, généreux et voleur, Arturo Bandini détruit d’une main ce qu’il construit de l’autre. Dans son roman de jeunesse devenu culte, Fante a versé toutes les frustrations de...

Bon et méchant, généreux et voleur, Arturo Bandini détruit d’une main ce qu’il construit de l’autre. Dans son roman de jeunesse devenu culte, Fante a versé toutes les frustrations de l’enfance. Et à l’instar de son père maçon, impuissant devant la rudesse de l’hiver qui l’empêche de travailler, le jeune...

Bon et méchant, généreux et voleur, Arturo Bandini détruit d’une main ce qu’il construit de l’autre. Dans son roman de jeunesse devenu culte, Fante a versé toutes les frustrations de l’enfance. Et à l’instar de son père maçon, impuissant devant la rudesse de l’hiver qui l’empêche de travailler, le jeune Bandini assiste résigné à l’implosion du couple parental.

« Enfin, voilà un homme qui n’a pas peur de ses émotions. »
Charles Bukowski.

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent
Postface de Philippe Garnier

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EAN : 9782264033000
Code sériel : 1915
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264033000
Code sériel : 1915
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Roxanne78 23/07/2023
    Colorado, années 1920 Dans la famille Bandini, le père, italien fraichement immigré, maçon condamné au chômage et à la pauvreté tant que dure l'hiver, joueur et mari volage. La mère, bigote confite en dévotion, folle amoureuse de son gredin de mari. Les enfants, August le cadet qui se rêve en prêtre, Federico le benjamin, spécialiste es bêtises. Et Arturo, l'ainé, qui vogue sur les ailes de son imagination pour se désengluer de cette famille qu'il aime admire déteste méprise tout à la fois et qu'il se raconte tout autre. Une fresque familiale qui se déploie sous nos yeux portée par un style qui coule de source.
  • biancaf 19/07/2023
    Je ne connaissais pas John Fante. Quelle grande découverte ! Svevo Bandini déteste la neige. Et pourtant, c’est au Colorado qu’il a décidé d’installer sa famille. Sa femme Ses fils. Loin de ses Abruzzes natales Mais le rêve américain lui réserve bien des aigreurs. Pour sa femme. Pour ses fils. La prose de Fante est à la fois drôle, cynique et magnifique. Il réussit à sonder les âmes et à nous transporter dans le quotidien de ceux qui décident de refaire leur vie ailleurs. Dans la joie. Dans la pauvreté. Dans la dure réalité.
  • nelly76 16/05/2023
    Eh bien voilà,m'étant procuré le " number one" de ce quatuor,je reprends dans l'ordre . Commencé hier en fin d'apres-midi,terminé à 23 heures. Encore un " bon cru" de cet écrivain.C'est un roman Autobiographique : nous suivons la famille Bandini,émigrés italiens ,originaires des Abruzzes ,habitant une petite ville de 10 000 habitants: Rocklin dans le Colorado. Nous sommes en hiver ,un froid glacial se répand sur la ville Le père Svevo, maçon italien peste contre sa vie misérable : ses chaussures sont trouées,sa maison achetée à crédit n'est plus remboursée, faute d'argent et l'ardoise devient tableau chez l'épicier de la rue. Sa fierté d'italien est mise à rude épreuve, lors des rudes hivers du Colorado où il ne peut exercer son talent de maçon. Bel homme ,Svevo est violent,joueur et égoïste, contrairement à sa petite femme Maria,toute calme et tout en douceur,qui se réfugie à longueur de journée dans son rosaire,pieuse ,croyante à l'excès,elle temporise le couple et réconforte son mari qu'elle adore. Et puis les 3 garçons : Arthuro,l'aîné,14ans,petit ,mince et vif ,colérique, portrait de son père sans la moustache mais trouillard face a ses péchés, lorsqu'il doit les avouer dans le confessionnal. Une admiration sans bornes pour son père et une certaine pitié allant parfois jusqu'à la haine,vis à vis de sa mère. Il lui reproche sa résignation. Mais au travers de cette description ,on sent déjà une sensibilité exacerbée et le futur écrivain. Et puis: Augusto aux cheveux jaunes ,très proche de sa mère et qui déteste son frère d'où des bagarres sanglantes.et qui rêve de devenir prêtre ,grande fierté pour sa mère. Et le petit dernier: Frédérico, 8ans,qui subit en silence mais trop jeune pour comprendre ,vit encore dans le monde de l'enfance. Et c'est sur cet équilibre instable qu'Arthuro va voir le couple de ses parents éclater je ne vous en dis pas plus...... Il perdra un peu de son adolescence pour entrer dans le monde parfois cruel des adultes .Un superbe roman que je n'ai pu lâcher une fois ouvert.A recommander chaleureusement. ⭐⭐⭐⭐⭐Eh bien voilà,m'étant procuré le " number one" de ce quatuor,je reprends dans l'ordre . Commencé hier en fin d'apres-midi,terminé à 23 heures. Encore un " bon cru" de cet écrivain.C'est un roman Autobiographique : nous suivons la famille Bandini,émigrés italiens ,originaires des Abruzzes ,habitant une petite ville de 10 000 habitants: Rocklin dans le Colorado. Nous sommes en hiver ,un froid glacial se répand sur la ville Le père Svevo, maçon italien peste contre sa vie misérable : ses chaussures sont trouées,sa maison achetée à crédit n'est plus remboursée, faute d'argent et l'ardoise devient tableau chez l'épicier de la rue. Sa fierté d'italien est mise à rude épreuve, lors des rudes hivers du Colorado où il ne peut exercer son talent de maçon. Bel homme ,Svevo est violent,joueur et égoïste, contrairement à sa petite femme Maria,toute calme et tout en douceur,qui se réfugie à longueur de journée dans son rosaire,pieuse ,croyante à l'excès,elle temporise le couple et réconforte son mari qu'elle adore. Et puis les 3 garçons : Arthuro,l'aîné,14ans,petit ,mince et vif ,colérique, portrait de son père sans la moustache mais trouillard face a ses péchés, lorsqu'il doit les avouer dans le confessionnal. Une admiration sans bornes pour son père et une certaine...
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  • Sevlipp 12/03/2023
    Premier tome de cette saga familiale inspirée de la vie de l'auteur, Bandini raconte le quotidien d'une famille d’émigrants italiens. On sourit un peu au début puis l'histoire devient plus sombre. La misère, le deuil, la discrimination, l'amour impuissant des fils pour leur mère, la loyauté envers le père, l'ardoise chez l'épicier, la pression de la religion sont l'ordinaire d'Arturo et sa famille. Il y a beaucoup de nostalgie et de tristesse dans ce roman. L'écriture est fluide, rythmée et élégante. Un joli roman.
  • Jo_Ly 27/12/2022
    Une relecture. Sélectionnée au hasard, pour la musique d'une plume amie. Pour ne pas encaisser une déception de plus cette semaine, la déception de trop, celle qui ferait basculer. Il suffirait de rien. Presque rien. Bandini, c'est toi. Svevo et sa violence mal contenue. Parce qu'il faut accepter, bordel, accepter d'être trop vieux maintenant pour que l'avenir contienne encore tous tes rêves. Tu tires le diable par la queue, il ne se retourne pas le goujat. Les dettes sont des pièces de collection, et parfois tu n'y peux rien, parfois tu leur en veux à tous, la femme, les gosses, tu leur en veux d'être les barreaux de ta miserable prison. Bandini, c'est vous. C'est Maria et ses prières, l'eau bénite lui monte aux yeux, protégez les enfants, mon Dieu, protégez mon mari même quand il boit, notre amour même quand il boîte. Petite Maria emmitouflée dans sa dignité mitée, trouée au col, trop courte aux manches. Quand il faut supplier quelques livres de viande, de la farine, des légumes... Maria trompée. Svevo découche, elle s'écroule. Bandini, c'est lui. Le petit garçon plus si petit. Les poings aussi durs que les coups du père, que la honte du père. Ouvrier raté, à peine bon à picoler, il peut gueuler le paternel, il peut gueuler, n'empêche qu'il est pas capable de nourrir sa famille. Arturo fuit la maison. Bringuebalé entre des restes d'enfance et des colères démesurées. A vouloir mieux pour ceux qui le déçoivent. Alter ego de John Fante. L'ambivalence des sentiments met en exergue ces années difficiles, quand on ne sait pas encore bien qui on est. Arturo fier de son père adultère, puis qui en veut à la mère de ne pas savoir le garder. Arturo qui repousse cette mère pieuse, piteuse, et toujours la protège. C'est un roman d'une tendresse folle, si on ne craint pas le tranchant des mots. Une relecture. Sélectionnée au hasard, pour la musique d'une plume amie. Pour ne pas encaisser une déception de plus cette semaine, la déception de trop, celle qui ferait basculer. Il suffirait de rien. Presque rien. Bandini, c'est toi. Svevo et sa violence mal contenue. Parce qu'il faut accepter, bordel, accepter d'être trop vieux maintenant pour que l'avenir contienne encore tous tes rêves. Tu tires le diable par la queue, il ne se retourne pas le goujat. Les dettes sont des pièces de collection, et parfois tu n'y peux rien, parfois tu leur en veux à tous, la femme, les gosses, tu leur en veux d'être les barreaux de ta miserable prison. Bandini, c'est vous. C'est Maria et ses prières, l'eau bénite lui monte aux yeux, protégez les enfants, mon Dieu, protégez mon mari même quand il boit, notre amour même quand il boîte. Petite Maria emmitouflée dans sa dignité mitée, trouée au col, trop courte aux manches. Quand il faut supplier quelques livres de viande, de la farine, des légumes... Maria trompée. Svevo découche, elle s'écroule. Bandini, c'est lui. Le petit garçon plus si petit. Les poings aussi durs que les coups du père, que la honte du père. Ouvrier raté,...
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