Bandini : Le livre de John Fante
Bon et méchant, généreux et voleur, Arturo Bandini détruit d'une main ce qu'il construit de l'autre. Dans son roman de jeunesse devenu culte, Fante a versé toutes les frustrations de l'enfance. Et à l'instar de son père maçon, impuissant devant la rudesse de l'hiver qui l'empêche de travailler, le jeune Bandini assiste résigné à l'implosion du couple parental.
" Enfin, voilà un homme qui n'a pas peur de ses émotions. "
Charles Bukowski.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent
Postface de Philippe Garnier
De (auteur) : John Fante
Traduit par : Brice Matthieussent
Expérience de lecture
Avis Babelio
Nomadisant
• Il y a 2 semaines
Retour de mes lectures de John Fante : « Il s’appelait Frank Gagliano, et ne croyait pas en Dieu. C’était le personnage le plus singulier, le plus étonnant de toute la corporation, du bâtiment : un poseur de briques gaucher. Comme mon père, Frank était originaire de Torcella Peligna, une bourgade escarpée des Abruzzes. Maigre comme une araignée, il portait toute l’année une casquette en cuir et des bandes molletières, et ses jambes étaient si arquées qu’un chien pouvait glisser entre elles sans les toucher. Souvent, mais pas toujours, Frank était le meilleur ami de mon père. Mais il était toujours et sans exception l’ennemi mortel de ma mère. Pour le mode de pensée de ma mère, Frank Gagliano était un disciple malfaisant du diable dont la philosophie malveillante glaçait le sang. Après le scandale du prêtre défroqué, elle considérait l’athéisme comme l’état le plus dégradant de l’humanité. » C’est ainsi que débute L’Orgie, court roman de John Fante dont le premier chapitre constitue un exemple saisissant de la puissance visuelle époustouflante de son écriture. Je me souviens d’avoir eu le sentiment d’être devant un écran de cinéma, bien installé au premier rang et d’en prendre plein la vue, voire de vivre la scène comme un personnage de l’histoire. Le mot juste pour qualifier l’écriture de Fante : l’hypotypose, cette figure de style qui consiste à décrire de manière vivante et détaillée une scène ou un objet, premettant au lecteur de le voir ou le ressentir comme s'il était présent. Découpées en scènes de vie comme autant de scènes de cinéma, toutes les histoires de John Fante racontent l’histoire de sa propre vie, Et c’est logiquement que l’auteur italo-américain se tourne vers l’écriture de scénarios de films pour les studios hollywoodiens, activité plus lucrative mais aussi plus frustrante, en témoigne Rêves de Bunker Hill, son dernier roman. Fils d’un couple d’immigrants italiens, John Fante naît en 1909 dans le Colorado, commence à écrire tôt, se révèle un enfant sensible, turbulent et avide de vivre. A 20 ans, il part à Los Angeles, multiplie les petits boulots, se nourrit de Dostoiveski, Hamsun, Nietzche, Schopenhauer, Sinclair Lewis et s’essaie à écrire et à en vivre. La famille, l’identité italo-américaine, la discrimination, la pauvreté, la religion, l’amour, la sexualité, l’alcool, l’écriture et la quête de la reconnaissance sont les principaux thèmes qui composent son œuvre. Si celle-ci est largement autobiographique, Fante se plaît à l’enjoliver et à la colorer avec cette verve vive et vigoureuse, parfois excessive, ces phrases énergiques et rythmées, peuplées de métaphores et d’hyperboles, qui coulent naturellement au fil des pages. L’auteur n’hésite pas à travestir la réalité, pour lui donner plus de goût et de puissance. Il s’amuse aussi à personnifier les animaux et les objets. Sous sa plume, l’ordinaire devient extraordinaire. Quelques échantillons : « Il était un chien, pas un homme, un simple animal qui en temps voulu deviendrait mon ami, emplirait mon esprit de fierté, de drôleries et d’absurdités. Il était plus proche de Dieu que je le serais jamais, il ne savait ni lire ni écrire, et cela aussi était une bonne chose. » (Mon Chien Stupide) « Mais au fait, comment savait-il que Rosa n’était pas en train de mourir ? Évidemment qu’elle était en train de mourir, car à chaque minute chacun ne se rapprochait-il pas de sa propre tombe ? » (Bandini) « Dans l’armoire à pharmacie, je suis tombé sur la bague de mariage de ma mère, qu’elle rangeait souvent là après s’être lavé les mains. J’ai posé la bague dans ma paume et l’ai examinée avec stupéfaction. Dire que cette bague, ce simple anneau de métal, avait scellé le lien conjugal qui devait m’engendrer ! C’était incroyable. Quand mon père a acheté cette bague, il ignorait certainement qu’elle symboliserait l’union de l’homme et de la femme qui serait à l’origine de l’un des plus grands hommes du monde. Qu’il était étrange de se retrouver dans cette salle de bains et de comprendre tout cela ! Ce morceau de métal stupide ignore sans doute sa propre signification. Pourtant il deviendrait un jour une pièce de collection d’une valeur inestimable. Je voyais déjà le musée, les amateurs qui convoitaient l’héritage Bandini, le cri du commissaire-priseur, et enfin un Morgan ou un Rockfeller de demain faisant monter les enchères à douze millions de dollars pour cette bague, simplement parce que l’avait portée la mère d’Arturo Bandini, le plus grand écrivain que le monde ait jamais connu. » (La Route de Los Angeles) « Les yeux de Svevo Bandini pleuraient au contact de l’air glacé. Marron et doux, comme des yeux de femme. À sa naissance, il les avait volés à sa mère – car après la mise au monde de Svevo Bandini, sa mère ne fut plus jamais la même, toujours malade, ses yeux perdant peu à peu leur éclat après sa naissance ; et quand elle mourut, elle avait transmis à Svevo ses doux yeux bruns. » (Bandini) « Le vent était tombé, les flocons descendaient doucement comme de silencieux confettis. Grand-Maman Bettina prétendait que les flocons de neige étaient les âmes du ciel qui revenaient sur terre pour une brève visite. Je savais que ce n'était pas vrai mais que c'était possible ; j'y croyais parfois quand l'envie m'en prenait. » (1933 fut une mauvaise année) « Quand ils partaient à l’école le matin, elle [leur mère] dormait. August tenait à l’embrasser pour lui dire au revoir dans sa chambre. Federico aussi. Ils voulaient parler de leurs déjeuners ; mais elle dormait, cette inconnue allongée sur le lit et qui ne les aimait pas. » (Bandini) « C'était ça le mutisme absolu, la placidité opaque de la nature complètement indifférente à la grande ville, le désert sous les rues et la chaussée ; et, en encerclant ces rues, le désert qui n'attendait que la mort de la ville pour la recouvrir de ses sables éternels. Le désert serait toujours là, blanc, patient, comme un animal à attendre que les hommes meurent, que les civilisations s'éteignent et retournent à l'obscurité. Les hommes étaient bien graves, si c'était ça, et j'étais fier d'en faire partie. Tout le mal de par le monde n'était donc pas mauvais en soi, mais inévitable et bénéfique ; il faisait partie de cette lutte éternelle pour contenir le désert. » (Demande à la poussière) « Il y aura moultes confusions, il y aura une solitude que seules mes larmes pourront consoler comme autant de petits oiseaux mouillés tombant pour soulager mes lèvres sèches. Mais il y aura aussi parfois consolation et beauté, beauté comme l'amour d'une fille disparue. Il y aura des rires, avec beaucoup de tenue le rire, et on attendra tranquillement dans la nuit, et on aura doucement peur de la nuit comme d'un prodigue et taquin baiser de mort. Ensuite, il fera nuit, et les huiles douces en provenance des rivages de ma naissance seront versées sur tous mes sens par les capitaines que j'ai abandonnés dans mes impétueux rêves de jeunesse. Mais il me sera pardonné quand je retournerai à la terre d'où je viens, au bord de la mer. » (Demande à la poussière) L’œuvre littéraire de Fante, peu conséquente du fait de sa carrière à Hollywood, n’obtiendra qu’un seul succès commercial durant sa carrière d’écrivain, Pleins de Vie, son roman le plus faible selon moi. L’ensemble tombera dans l’oubli jusqu’au jour où Charles Bukowski le découvre au hasard de ses recherches : « Un jour j’ai sorti un livre et c’était ça. Je restai planté un moment, lisant et comme un homme qui a trouvé de l’or à la décharge publique. J’ai posé le livre sur la table, les phrases filaient facilement à travers les pages comme un courant. Chaque ligne avait son énergie et était suivie d’une semblable et la vraie substance de chaque donnait sa force à la page, une sensation de quelque chose sculpté dans le texte. Voilà enfin un homme qui n’avait pas peur de l’émotion. L’humour et la douleur mélangés avec une superbe simplicité. Le début du livre était un gigantesque miracle pour moi. J’avais une carte de la Bibliothèque. Je sortis le livre et l’emportai dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et le lus. Et je compris bien avant de le terminer qu’il y avait là un homme qui avait changé l’écriture. Le livre était « Demande à la poussière » et l’auteur, John Fante. Il allait toute ma vie m’influencer dans mon travail. Je terminai « Demande à la poussière » et cherchai d’autres Fante à la bibliothèque. J’en trouvai « Le Vin de la jeunesse » et « Bandini ». Ils étaient du même calibre, écrits avec les tripes et le cœur. » Avec l’aide de son ami éditeur John Martin de Black Sparrow Press, Bukowski fit redécouvrir les romans et les nouvelles de John Fante. Pour une première lecture, le cycle autobiographique du quatuor Bandini semble incontournable, en particulier Bandini et Demande à la poussière. Le premier dont l’édition française oblitère littéralement le titre original « Wait until Spring, Bandini » (Attends jusqu’au printemps Bandini) raconte les souvenirs d’adolescence d’Arturo Bandini dans le Colorado pendant l’hiver 1928. Le printemps se fait attendre avec impatience car la neige empêche le père de vivre de ses travaux de maçonnerie et oblige la mère sans le sou à s’humilier pour demander à l’épicier quelque nourriture à crédit. La situation bascule le jour où le père part se réfugier chez une veuve fortunée. La construction narrative alterne les points de vue du père, de la mère et du fils aîné permettant de saisir toute la complexité de leurs relations. Fante ne cesse de parler dans ses livres de ses parents qu’il adore et admire et qu’il déteste. Le second, Demande à la poussière, souvent considéré comme son chef d’œuvre, raconte les déboires et les joies d’Arturo Bandini, jeune écrivain tourmenté et fauché, logeant dans la chambre miteuse d’un hôtel à Los Angeles pendant la grande dépression. Le roman dépeint les tourments identitaires et artistiques du jeune écrivain en devenir, pris entre ses origines italiennes et son aspiration à trouver sa place dans la société américaine. C’est l’un des grands romans américains évoquant Los Angeles, immense cité battue par le souffle sableux et poussiéreux du désert du Mojave, terre promise pour les arrivants en même temps que théâtre de désillusions et de solitude. Sans cesse emporté par ses excès et jouissant ad nauseam de ses passions et des charmes vénéneux de la vie - les femmes, l’alcool et le jeu, John Fante en paiera le prix à la fin de sa vie, ayant perdu la vue et ses deux jambes. Il décède en 1983, sans être parvenu à obtenir une reconnaissance littéraire de son vivant.
Linda06
• Il y a 3 semaines
Bandini constitue le premier volet d'une saga familiale inspirée du propre parcours de l'auteur, à travers le personnage d'Arturo Bandini qui, dans les tomes suivants, aspire à devenir écrivain. "Il s’appelait Arturo, mais détestait ce prénom ; il aurait aimé s’appeler John". Fils aîné d’une famille italo-américaine démunie, Arturo Bandini est un adolescent de 14 ans. Son père, Svevo, maçon de métier, peine à trouver du travail durant les longs hivers rigoureux. Homme dur, fruste et distant, il lutte obstinément pour subvenir aux besoins de sa famille. À ses côtés, Maria, sa mère très pieuse et dévouée, survit difficilement, incapable de rembourser les crédits auprès des commerçants. Écrasée par les soucis quotidiens et financiers, elle trouve réconfort dans son rosaire, qui devient son refuge. Arturo, garçon fougueux et souvent turbulent, se confesse après chaque écart. S’il ne parvient pas à suivre tous les commandements de Dieu, il s’efforce néanmoins de respecter le quatrième : "Tu honoreras ton père et ta mère". Cet effort traduit les sentiments ambivalents qu’il éprouve envers ses parents : un mélange d’amour sincère, de fierté admirative, mais aussi de colère et de frustration. "Il aimait son père, mais il vivait dans la hantise du jour où il serait assez costaud pour rosser son père." Un dimanche, pour éviter la visite de sa belle-mère irascible et cynique, Svevo quitte la maison. Est-il allé jouer aux cartes ou boire avec son ami Rocco ? Aux yeux de la mère de Maria, le bougre a commis l’adultère. Pendant des jours, Maria reste accrochée à son rosaire, attendant son retour. Noël approche… Mais où donc est passé Svevo ? La précarité, thème central du roman, est une source constante de tensions et de conflits pour les protagonistes. La pauvreté affecte profondément Arturo, qui lutte entre honte de sa condition et quête de dignité. Au fil du récit, l’auteur illustre avec finesse comment la misère peut, à la fois, diviser et renforcer les liens familiaux, engendrant des tensions tout autant que des moments de solidarité. En choisissant Arturo comme double littéraire, l’auteur dépeint avec une grande sensibilité la complexité des relations conflictuelles. Cette identification avec le personnage principal confère une dimension immersive au récit, le rendant d’autant plus réaliste et poignant. J’ai apprécié par la prose incisive et intense de John Fante, notamment dans les dialogues, où les mots bruts amplifient l’authenticité du texte. Outre sa maîtrise des émotions brutes, John Fante excelle dans les descriptions minutieuses des gestes, imprégnés de solitude et de la lenteur du quotidien. L'auteur réussit aussi à donner une âme aux objets du récit. Grâce à l’hypotypose, aux métaphores et à la personnification, il anime les objets, leur insufflant une dimension émotionnelle et des sens, empreinte des émotions des personnages qui les entourent. C'est mon deuxième roman de John Fante et je n'en fus pas déçue. Je lirai volontiers la suite de cette autofiction.
patloc
• Il y a 1 mois
John FANTE BANDINI Collection 10/18 Publié en 1938 238 Pages D’emblée je vais vous le dire, pas de suspens, c’est un grand livre et un formidable auteur. Oui comme beaucoup, je connaissais John Fante de nom, peut-être davantage comme scénariste et dialoguiste de films des années 50, mais sans avoir vraiment eu le temps de découvrir son œuvre. Eh bien voilà une belle et émouvante rencontre. John Fante donc, fils d’Immigrants Italiens aux Etats-Unis, même s’il naît lui-même dans le Colorado, auteur maudit je ne sais pas, un peu quand même, auteur réaliste comme on peut l’écrire parfois, longtemps ignoré ou privé de succès, mais remarqué par Buk, le grand Charles Bukowski, vous savez celui des « Contes de la folie ordinaire », lui-même force de la littérature et qui a eu le bon goût de le remarquer, de l’aimer, et sortir de l’ombre celui qui n’avait jusqu’ici qu’un succès d’estime. Au point de devenir un auteur culte, mais comme souvent après sa mort. Étudié dans les universités, plusieurs thèses savantes lui seront consacrées. Fante est d’abord ce fils d’immigrants italiens et Bandini sera son personnage fétiche. Arturo Bandini c’est lui, l’un des trois fils de Maria la piété même, greffée à son rosaire, et de Svevo son père, le maçon nonchalant. Fante va se raconter à travers la vie d’Arturo et celle de ses parents. La vie pauvre, précaire, d’une famille d’immigrants italiens, avec ses deux frères Federico et August. On est en plein hiver, la neige et le froid glacent la petite ville de Rocklin dans le Colorado. Svevo le père ne peut pas travailler, tailler les pierres, poser les briques. Alors il va errer entre la boisson, le jeu, et l’adultère, même si celui-ci n’est jamais vraiment affiché. Maria fait vivre la famille avec des bouts de chandelle et surtout des crédits chez l’épicier, dont la note ne cesse d’enfler. C’est tout l’art de Fante de camper des personnages ordinaires mais si attachants parce que pleins de défauts, humains avec toutes les facettes contrastées de l’être humain, leurs doutes, leurs failles, leurs tromperies, leurs émois et leurs premiers désirs, leurs premières amours, leurs échecs permanents, leur dépression, presque leur noyade pour Maria. Si Arturo, 14 ans, est bien le personnage central, pas forcément le plus sympathique, tous ceux qui gravitent autour de la famille, la riche veuve Hildegarde, Rocco le pote de jeu et de boissons de Svevo qui va finir par le jalouser, mais aussi Donna la pléthorique grand-mère, Rosa l’amour fantasmé de Arturo, mais aussi Helmer le putain de banquier, Sœur Célia l’instit sadique à l’œil de verre, mais encore l’épicier Craik qui compte ses pièces , jusqu’aux poules , au coq et à l’imprévisible chien Jumbo. Et d’autres encore, souvent cruels, parce que ce monde où la pauvreté, la dèche côtoyent la richesse de province est la trame de l’histoire. C’est difficile de parler de roman, tant le réalisme est présent à chaque page. Il y a une musique dans ce livre, une sorte de prose chantée. On parle d’une époque qui résonne en nous mais qui a quasiment disparu, pas la pauvreté bien sûr parce qu’elle est aujourd’hui accompagnée par des aides qui ne sont là juste pour qu’elle ne disparaisse pas, c’est si utile la pauvreté pour les riches, la vraie pauvreté, où on a faim, froid et peur. Et donc où l’on se soumet. Où on ne se projette pas dans l’avenir parce que le mot, on ne l’imagine même pas. Les jeux d’enfants ont de tout temps été souvent cruels, les enfants canalisaient des frustrations innées en infligeant des sévices aux poules ou aux rats qu’ils crucifiaient. C’est pas mieux aujourd’hui. C’est un livre sur les lignes de failles de l’être humain, brisé, cassé avant d’avoir grandi, avant d’avoir vécu, sur l’ambiguïté permanente parce qu’on ne sait jamais de quel côté la pièce va tomber. J’ai été touché par ce style d’écriture, abrupte, que j’affectionne tant, très incarnée, où il n’y a pas de gras superflu pour donner du goût à l’histoire, avec des portraits sur des êtres toujours sur le fil du rasoir, pétris d’ambiguïté, j’ai envie de dire que ce récit est plus un ouvrage qu’un livre, ouvrage au sens d’ouvragé, d’ouvrier, du mot latin, « operari » qui veut dire fait avec les mains. Le texte est brut et brutal, comme la cheminée que restaure Bandini et comme la vengeance de Maria sur son mari. Ce livre est une brique littéraire qu’on a envie de lancer à la face des puissants, on veut en savoir plus, connaître ce que Arturo va devenir dans la vie, va-t-il s’en sortir ? Et donc pressé de lire la suite. Ça se lit vite. Ça ne s’oublie pas. Bandini, John Fante ? Bonne pioche !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
-
- EAN
- 9782264033000
-
- Collection ou Série
- Littérature étrangère
-
- Format
- Poche
-
- Nombre de pages
- 272
-
- Dimensions
- 180 x 110 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
7,80 € Poche 272 pages