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Dans la dèche à Paris et à Londres
Michel Petris (traduit par)
Date de parution : 05/06/2003
Éditeurs :
10/18

Dans la dèche à Paris et à Londres

Michel Petris (traduit par)
Date de parution : 05/06/2003

A la fin des années 20, Orwell tombe brusquement dans la misère. À Paris puis à Londres, il découvre le quotidien des petits ouvriers et des laissés-pour-compte, tenaillés par la faim...

A la fin des années 20, Orwell tombe brusquement dans la misère. À Paris puis à Londres, il découvre le quotidien des petits ouvriers et des laissés-pour-compte, tenaillés par la faim et rongés par l’alcool. Sans voyeurisme ni complaisance, il dresse un portrait vivant de ces habitués du mont-de-piété où l’espoir...

A la fin des années 20, Orwell tombe brusquement dans la misère. À Paris puis à Londres, il découvre le quotidien des petits ouvriers et des laissés-pour-compte, tenaillés par la faim et rongés par l’alcool. Sans voyeurisme ni complaisance, il dresse un portrait vivant de ces habitués du mont-de-piété où l’espoir et l’infortune se livrent un duel épique.

 

« Un documentaire picaresque, d'une précision photographique, sur une Europe qui vivait encore à l'heure de Dickens, à des années-lumière de l'État-providence et de nos lois sociales. On en mesure tout le prix, à la lecture de cet admirable reportage. »
Jean-Baptiste Michel, L'Express

 

traduit de l'anglais par Michel Pétris

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EAN : 9782264037107
Code sériel : 3263
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264037107
Code sériel : 3263
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SonOfNethuns 14/09/2023
    Down and Out in Paris and London was a great surprise for me because I thought I wouldn’t like it when I decided to read it, it was for a school project so I was forced to take two book that are very different and I’ve never read a book like this before. But after reading both book this one ended up being my favourite of the two, it’s a really interesting book that made you learn a lot on the author, every fan of George Orwell should read it.
  • gloubik 28/04/2023
    Cela fait de nombreuses années que je m’interroge sur la pertinence de me lancer dans la lecture de La ferme des animaux ou 1984. Pourquoi ? Parce qu’il est classique pour moi d’être déçu par les romans qu’un grand nombre de lecteurs adule. Alors, quand cet exemplaire de Dans la dèche à Paris et à Londres m’est tombé sous les yeux chez un bouquiniste, je me suis dit que c’était l’occasion de découvrir l’auteur sur un autre terrain que celui sur lequel tout le mon (ou presque) l’attend. Et bien m’en a pris. Est-ce la meilleure œuvre de l’auteur comme la quatrième de couverture prétend que Henry Miller l’aurait affirmé ? Je n’y apporterait pas crédit ; cet écrivain illustre n’étant réputé pour ses œuvres de Science-Fiction. Je dirais simplement que c’est une autobiographie très intéressante de George Orwell démuni pendant la fin des années 20 et le début des années 30, à Paris puis à Londres. Moi qui ne suis pas fan des récits biographiques, je me suis plongé dans sa lecture et j’ai découvert une société de l’entre-deux-guerres qui est rarement celles décrite dans les films ou les romans. Pas de belles voitures, de grands hôtels. — Ah, si... Cela fait de nombreuses années que je m’interroge sur la pertinence de me lancer dans la lecture de La ferme des animaux ou 1984. Pourquoi ? Parce qu’il est classique pour moi d’être déçu par les romans qu’un grand nombre de lecteurs adule. Alors, quand cet exemplaire de Dans la dèche à Paris et à Londres m’est tombé sous les yeux chez un bouquiniste, je me suis dit que c’était l’occasion de découvrir l’auteur sur un autre terrain que celui sur lequel tout le mon (ou presque) l’attend. Et bien m’en a pris. Est-ce la meilleure œuvre de l’auteur comme la quatrième de couverture prétend que Henry Miller l’aurait affirmé ? Je n’y apporterait pas crédit ; cet écrivain illustre n’étant réputé pour ses œuvres de Science-Fiction. Je dirais simplement que c’est une autobiographie très intéressante de George Orwell démuni pendant la fin des années 20 et le début des années 30, à Paris puis à Londres. Moi qui ne suis pas fan des récits biographiques, je me suis plongé dans sa lecture et j’ai découvert une société de l’entre-deux-guerres qui est rarement celles décrite dans les films ou les romans. Pas de belles voitures, de grands hôtels. — Ah, si ! Mais la cuisine et la cave. — d’hippodromes et autres soirées dansantes. En lisant cette biographie qui ne couvre que trois ou quatre ans de la vie de l’écrivain vous allez plonger dans le plus sordide des deux grandes métropoles. En bref : À lire. Sans hésiter. Mais sans perdre de vue que c’est une autobiographie et non une fiction. La trame n’a rien d’épique, les personnes ne sont pas des héros. Alors, toi qui cherche l’aventure... passes ton chemin. Est-ce que ce récit me donne envie de découvrir l’œuvre de l’auteur ? Peut-être... si j’en trouve une édition sympa.
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  • cleopuricelli 22/03/2023
    J'ai adoré cet essai, fait de collages de vies de prolétaires, de gens dans la dèche, à Paris et à Londres. J'ai failli lâcher lors du premier récit (scène de viol du point de vue de l'agresseur, horrible à lire). Mais cette forme documentaire donne la voix au peuple d'en bas, celui qui bosse pour les riches, les pleins de fric. Et le texte est beau.
  • chloergs 20/12/2022
    J’ai lu cet ouvrage après avoir dévoré tout le travail de l’auteur, et j’ai été émue par la misère décrite et vécue. Cette autobiographie se lit comme un reportage. La plume précise de George Orwell nous donne à voir et à sentir les métropoles de la fin des années 20 et leurs habitants les moins fortunés. Je ferme ce livre chamboulée et avec l’impression d’avoir voyagé dans le temps.
  • malvinamillerand 08/12/2022
    Ce premier roman publié sous le pseudonyme de George Orwell en 1933 est une autofiction qui relate l'expérience de l'auteur de la pauvreté. Sans tomber dans le misérabilisme, le récit qui demeure finalement assez drôle dépeint avec talent la société des années 20 et la vie quotidienne de la classe ouvrière. On est ici bien loin des 35 heures ou de la semaine de 4 jours. À Paris, les employés de l'hôtellerie-restauration travaillent 12 à 15 heures par jour et parfois même sans aucune journée de repos. Son témoignage sur les méthodes de travail de l’époque (aux antipodes des process d’hygiène alimentaire) et du «#8201;subtil système de caste qui régit la vie d’un hôtel#8201;» offre un excellent moment de divertissement. L’histoire débute à Paris où le héros hébergé dans un hôtel miteux tombe peu à peu dans une grande précarité. Démuni, il en vient à vendre ses vêtements au mont-de-piété pour acheter du pain et un peu de tabac. [masquer] Aux côtés de Boris, son fidèle compagnon d’infortune, le narrateur finit par trouver un travail comme plongeur dans un hôtel haut de gamme qu’il quitte ensuite pour un restaurant douteux. Une promesse d’emploi à Londres le fait quitter la capitale française.... Ce premier roman publié sous le pseudonyme de George Orwell en 1933 est une autofiction qui relate l'expérience de l'auteur de la pauvreté. Sans tomber dans le misérabilisme, le récit qui demeure finalement assez drôle dépeint avec talent la société des années 20 et la vie quotidienne de la classe ouvrière. On est ici bien loin des 35 heures ou de la semaine de 4 jours. À Paris, les employés de l'hôtellerie-restauration travaillent 12 à 15 heures par jour et parfois même sans aucune journée de repos. Son témoignage sur les méthodes de travail de l’époque (aux antipodes des process d’hygiène alimentaire) et du «#8201;subtil système de caste qui régit la vie d’un hôtel#8201;» offre un excellent moment de divertissement. L’histoire débute à Paris où le héros hébergé dans un hôtel miteux tombe peu à peu dans une grande précarité. Démuni, il en vient à vendre ses vêtements au mont-de-piété pour acheter du pain et un peu de tabac. [masquer] Aux côtés de Boris, son fidèle compagnon d’infortune, le narrateur finit par trouver un travail comme plongeur dans un hôtel haut de gamme qu’il quitte ensuite pour un restaurant douteux. Une promesse d’emploi à Londres le fait quitter la capitale française. Mais à son arrivée, celle-ci n’est pas honorée. Cette fois, le héros sans le sou devient un vagabond : à Londres la mendicité est prohibée et il est strictement interdit de s’asseoir ou dormir dans la rue. On le suit alors au cours de son cheminement quotidien de lodging house en asile pour indigents. [/masquer]
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