Lisez! icon: Search engine
Journal d'un écrivain
Germaine Beaumont (traduit par)
Date de parution : 05/10/2000
Éditeurs :
10/18

Journal d'un écrivain

Germaine Beaumont (traduit par)
Date de parution : 05/10/2000
« L'un des plus beaux journaux intimes de la littérature mondiale. » L’Express

Sa vie durant, Virginia Woolf a tenu un journal. Des 26 volumes qui ont fini par le composer, son mari Leonard Woolf a choisi d’extraire certains passages, notamment centrés sur...

Sa vie durant, Virginia Woolf a tenu un journal. Des 26 volumes qui ont fini par le composer, son mari Leonard Woolf a choisi d’extraire certains passages, notamment centrés sur son travail d’écrivain et de critique littéraire, mais pas seulement. En résulte un livre débordant de vie et d’une passion...

Sa vie durant, Virginia Woolf a tenu un journal. Des 26 volumes qui ont fini par le composer, son mari Leonard Woolf a choisi d’extraire certains passages, notamment centrés sur son travail d’écrivain et de critique littéraire, mais pas seulement. En résulte un livre débordant de vie et d’une passion difficile à contenir, et qui mêle anecdotes, réflexions sur l’écriture, confessions intimes, mais aussi considérations amères sur un monde lacéré par la guerre ; le livre d’un écrivain porté par « l’insatiable désir d’écrire quelque chose de valable avant de mourir ; le sentiment dévorant de la brièveté et de la fièvre de la vie. »  A mi-chemin entre la littérature et la vie, ces pages offrent le portrait le plus direct et le plus fascinant d’un immense auteur, et de son époque.

 « Virginia Woolf nous fait entrer dans son laboratoire intime d’écrivain. » France Culture

« L'un des plus beaux journaux intimes de la littérature mondiale. » L’Express

Traduit de l’anglais par Germaine Beaumont
 

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264030504
Code sériel : 3225
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264030504
Code sériel : 3225
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PGilly 17/04/2023
    Je ne suis pas encore venu à bout du condensé de la vie de Virginia Woolf mais j'éprouve le besoin de confier maintenant quelques impressions, car le temps courra longtemps encore avant que je ne rattrape la dernière des 574 pages du recueil composé par Leonard Woolf, son mari veuf. Virginia écrit ce qui lui passe par la tête afin de ne pas laisser son cerveau tourner à vide. Son journal est une respiration, une rupture dans la routine stricte qu'elle s'impose au jour le jour. Le profond succède à l'anodin; se suivent pêle-mêle, les doutes, les envies, les troubles, les écrits variés, le cri d'un oiseau, l'éclosion d'un crocus, les avis littéraires, ses projets, des réflexions sur la vieillesse et la mort, la guerre, la couture, le répit après une promenade qui "dissipe les brouillards et fait travailler le sang", la contemplation des étoiles, synonyme de "délivrance et de rénovation". Il est difficile de suivre cette étoile filant à la vitesse d'une pensée constamment en éveil, tellement active qu'elle épuise son auteure. Deux, quinze, six jours, les intervalles de récit sont irréguliers et nécessaires, sous peine de devenir devoir dans une vie déjà serrée. Inutile de dire que l'écriture est vertigineuse, puissante, légère et grave, incandescente souvent telle la lave en fusion dont je reprends le cours quand sa chaleur vient à manquer. Le dernier extrait de son journal date du 9 mars 1941. Elle écrit que l'essentiel est d'avoir une occupation" avant de préparer le dîner, Haddock et chair à saucisse. Sa lettre ultime figure dans l'autobiographie de L. Woolf, Ma vie avec Virginia, cette lettre tragique du 28 mars commise avant son suicide, où elle dit devenir folle et ne pas vouloir infliger cette nouvelle turpitude à l'être auquel elle doit "tout le bonheur de sa vie". La folie créatrice d'une auteure de génie, écrivain envers et contre tout, même dans son journal intime, dizaines de cahiers reliés d'un simple ruban. Je ne suis pas encore venu à bout du condensé de la vie de Virginia Woolf mais j'éprouve le besoin de confier maintenant quelques impressions, car le temps courra longtemps encore avant que je ne rattrape la dernière des 574 pages du recueil composé par Leonard Woolf, son mari veuf. Virginia écrit ce qui lui passe par la tête afin de ne pas laisser son cerveau tourner à vide. Son journal est une respiration, une rupture dans la routine stricte qu'elle s'impose au jour le jour. Le profond succède à l'anodin; se suivent pêle-mêle, les doutes, les envies, les troubles, les écrits variés, le cri d'un oiseau, l'éclosion d'un crocus, les avis littéraires, ses projets, des réflexions sur la vieillesse et la mort, la guerre, la couture, le répit après une promenade qui "dissipe les brouillards et fait travailler le sang", la contemplation des étoiles, synonyme de "délivrance et de rénovation". Il est difficile de suivre cette étoile filant à la vitesse d'une pensée constamment en éveil, tellement active qu'elle épuise son auteure. Deux, quinze, six jours, les intervalles de récit sont irréguliers et nécessaires, sous peine de devenir devoir dans une vie déjà serrée. Inutile de dire que l'écriture est vertigineuse, puissante, légère et grave,...
    Lire la suite
    En lire moins
  • larmordbm 04/04/2022
    Le journal d'un écrivain a été composé par Leonard Woolf à partir des 26 volumes du Journal que Virginia Woolf a tenus de 1915 à 1941. Il en a extrait les différents passages qui ont trait au métier d'écrivain, ceux dans lesquels elle analyse les ressorts de son écriture, ceux qui relatent des scènes dont elle s'est inspiré, et enfin les nombreux écrits qui portent sur les livres qu'elle lit, qu'elle a lus et qu'elle critique. Que nous apprend ce Journal ? Tout d'abord que Virginia était une travailleuse infatigable, qu'elle passait ses nuits et ses jours à écrire, réécrire, peaufiner, retravailler, relire et corriger ses oeuvres. Elle évoque, pour l'une d'entre elles, une vingtaine de versions. Elle enchaîne les livres, les uns après les autres, variant les genres, alternant les romans, les nouvelles, les biographies, les critiques. Elle écrit des livres pour se reposer d'autres livres. Elle démontre une exigence hors du commun, souvent insatisfaite de ses travaux, peu confiante en elle et très ambivalente quant aux critiques de la presse, de son mari et de ses amis. Elle consacre beaucoup de temps à la réception de ces critiques qu'elle redoute, ce qu'elle dénie. Au fil du Journal, nous sentons qu'elle acquiert plus de détachement et plus d'autonomie. Virginia confie à son Journal ses doutes, ses questionnements, ses recherches sur la forme et son besoin vital d'écrire. Cette activité, qui la structure, lui semble être la seule à même de la sortir de la dépression. Et pourtant après chaque livre elle replonge plus profondément dans la maladie. Elle mène une inlassable quête d'absolu, une recherche de la vraie vie, de la vérité ou de la "réalité", ce sont les termes qu'elle emploie. Elle sait sa démarche expérimentale et utilise son Journal pour formaliser ses travaux, conceptualiser et conduire une réflexion abstraite. Elle révolutionne la littérature mais ne sait pas toujours expliquer ce qu'elle fait, submergée par des intuitions de génie. Quand elle n'écrit pas, elle lit inlassablement et fréquente d'autres écrivains, dont la proximité l'enrichit. Et par moments, Virginia est plus terre à terre. Elle est touchante quand elle nous parle de ses promenades, des achats de lingerie, ou quand elle évoque sa gestion et ses soucis financiers, et la nécessité de rédiger des critiques ou des nouvelles lucratives. Dans la dernière partie, elle consacre de nombreuses pages à la guerre dont les bombes l'ont obligé à se réfugier à la campagne. le Journal s'achève quatre jours avant sa mort dans les eaux de la rivière Ouse. Au final, un ouvrage passionnant quand on veut pénétrer l'intériorité d'un écrivain. Le journal d'un écrivain a été composé par Leonard Woolf à partir des 26 volumes du Journal que Virginia Woolf a tenus de 1915 à 1941. Il en a extrait les différents passages qui ont trait au métier d'écrivain, ceux dans lesquels elle analyse les ressorts de son écriture, ceux qui relatent des scènes dont elle s'est inspiré, et enfin les nombreux écrits qui portent sur les livres qu'elle lit, qu'elle a lus et qu'elle critique. Que nous apprend ce Journal ? Tout d'abord que Virginia était une travailleuse infatigable, qu'elle passait ses nuits et ses jours à écrire, réécrire, peaufiner, retravailler, relire et corriger ses oeuvres. Elle évoque, pour l'une d'entre elles, une vingtaine de versions. Elle enchaîne les livres, les uns après les autres, variant les genres, alternant les romans, les nouvelles, les biographies, les critiques. Elle écrit des livres pour se reposer d'autres livres. Elle démontre une exigence hors du commun, souvent insatisfaite de ses travaux, peu confiante en elle et très ambivalente quant aux critiques de la presse, de son mari et de ses amis. Elle consacre beaucoup de temps à la réception de ces critiques qu'elle redoute, ce qu'elle dénie. Au fil du Journal, nous sentons qu'elle...
    Lire la suite
    En lire moins
  • berym_ 18/03/2022
    Que cet ouvrage est intéressant et passionnant. Il accroit mon obsession pour cette auteure et mon désir de découvrir son univers littéraire. Leonard Woolf, son mari, y a consigné les passages du véritable journal en lien avec la littérature. On peut, par conséquent, y découvrir ses processus d'écriture, ses pensées, ses méthodes, son savoir-faire mais aussi ses lectures, les articles sur lesquels elle travaillait, ses futurs projets d'écriture. On découvre également des parts de la personnalité de Virginia, ambitieuse, sûre d'elle, sûre de son génie mais aussi le côté plus mélancolique, craintive et fragile. Ce journal est extrêmement riche. A lire absolument.
  • silviaaa 14/01/2022
    FR Avec un peu de retard, je vous présente ma dernière lecture de 2021 et par la même occasion, ma première rencontre avec cette écrivaine iconoclaste ! J'ai eu du mal à y entrer, j'avoue. C'est peut être que mon ignorance totale de l'oeuvre et de la vie de la Woolf ne me permettait pas de comprendre les références aux romans, personnages et interlocuteurs cités ou alors parce que ce journal, publié à titre posthume par la volonté de son mari, a subi de la part de ce dernier une sévère censure, en le réduisant aux seules parties inhérentes à la littérature, en conservant quelques considérations personnelles et bribes du quotidien (ce qui le rend parfois répétitif et vraiment très fragmentaire pour être tout à fait agréable). Mais une chose m'a tout de suite frappé : le style éthéré et élégant de Woolf ! Dans celles qui ne sont que des notes personnelles, jaillit déjà une élégance incroyable, une finesse de dentelles non artefact mais rigoureusement sincère, vraie et pure. Bien sûr, il m'a donné envie de lire au plus vite ses oeuvres destinées au public. Mais quand, finit es autres lectures que je menais en même temps, je me suis complètement consacrée à ces pages intimes, quand peu à peu Virginia n'était plus une illustre étrangère et sa façon d'être me devenait plus familière, Quel plaisir est devenu pour moi de la retrouver et de la chercher de plus en plus fréquemment ! Vraiment une bonne lecture pour conclure l'année! Combien la rendent humaine et semblable à nous tous ses doutes continuels sur son travail et comment chercher à le rendre meilleur ! Une Virginia sans voile ( du moins pour ce qui nous est permis de la voir !), humble, humaine avec ses petitesses, ses caprices et ses faiblesses, ses jeux et ses problèmes quotidiens à résoudre, du dîner à préparer aux comptes à gérer ! Extrêmement intéressante Puis la dernière partie, de 1939 à 1941, quand la guerre envahit ces pages et nous offre un témoignage sur le quotidien pendant cette période tragique: les tensions internationales, la montée d'Hitler, les bombardements, Londres arraché, les maisons détruites, les refuges, les gens et leur mode de vie, le rationnement... mais aussi le soulagement d'un présent qui s'impose sans choix à prendre. IT Con un po’ di ritardo vi presento la mia ultima lettura del 2021 e il mio primo incontro con questa scrittrice iconoclastica! Premetto che ho faticato ad entrarci. Sarà che la mia ignoranza totale dell’opera e della vita della Woolf non mi permetteva di comprendere i riferimenti ai romanzi, personaggi e interlocutori citati o piuttosto perchè questo diario, pubblicato postumo per volontà del marito, ha subito da parte di quest’ultimo una severa censura, riducendolo alle sole parti inerenti alla letteratura, conservando qualche considerazione personale e stralci del quotidiano ( il che lo rende talvolta ripetitivo e molto frammentario per essere davvero godibile). Ma una cosa mi ha subito colpito: lo stile etereo e elegante della Woolf! In queste che sono solo note personali, scaturisce già un’eleganza incredibile, una finezza di trine non artefatta ma drasticamente sincera, vera e pura. Il chè ovviamente, mi ha fatto promettere di leggere al più presto le sue opere destinate al pubblico. Ma quando, finite le altre letture che portavo avanti in contemporanea, mi sono dedicata completamente a queste pagine intime, quando poco a poco Virginia non era più un’ illustre estranea e il suo modo di essere mi diventava più familiare, che piacere è diventato per me ritrovarla e andarla a cercare sempre più frequentemente! Veramente una bella lettura per concludere l’anno! Quanto la rendono umana e simile a tutti noi i suoi continui dubbi sul suo operato e come cercare di renderlo migliore ! Una Virginia senza veli ( almeno per quel che ci è concesso vederla!), umile, umana con le sue piccolezze, i suoi capricci e le sue debolezze,i suoi giochi e i suoi problemi quotidiani da risolvere, dalla cena da preparare ai conti da far quadrare! Interessantissima poi la parte finale dal 1939 al 1941, quando la guerra invade queste pagine e ci offre una testimonianza sul quotidiano durante questo tragico periodo: le tensioni internazionali, l’ascesa di Hitler, i bombardamenti, Londra divelta, le case distrutte, i rifugi, la gente e il loro modo di sussistenza, i razionamenti…ma anche il sollievo di un presente che s’impone senza scelte da prendere. FR Avec un peu de retard, je vous présente ma dernière lecture de 2021 et par la même occasion, ma première rencontre avec cette écrivaine iconoclaste ! J'ai eu du mal à y entrer, j'avoue. C'est peut être que mon ignorance totale de l'oeuvre et de la vie de la Woolf ne me permettait pas de comprendre les références aux romans, personnages et interlocuteurs cités ou alors parce que ce journal, publié à titre posthume par la volonté de son mari, a subi de la part de ce dernier une sévère censure, en le réduisant aux seules parties inhérentes à la littérature, en conservant quelques considérations personnelles et bribes du quotidien (ce qui le rend parfois répétitif et vraiment très fragmentaire pour être tout à fait agréable). Mais une chose m'a tout de suite frappé : le style éthéré et élégant de Woolf ! Dans celles qui ne sont que des notes personnelles, jaillit déjà une élégance incroyable, une finesse de dentelles non artefact mais rigoureusement sincère, vraie et pure. Bien sûr, il m'a donné envie de lire au plus vite ses oeuvres destinées au public. Mais quand, finit es autres lectures que je menais en même temps, je me suis...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Stelphique 09/05/2021
    Chère Virginia, Je vous écris cette lettre, avec peut-être l’espoir que vous vous pencherez sur mon épaule pour la lire. Je ne sais pas si cela est possible, mais sinon, je l’écris pour moi, pour ne pas oublier la sensation de complicité avec vous, chère Virginia, le temps d’une lecture. Un journal intime qui me tient compagnie depuis plusieurs nuits. Vous savez, plus que personne, qu’écrire est difficile, que cela demande de la patience, de la persévérance, et on lit tout cela dans ce journal: cette force incroyable qui vous anime quand vous prenez la plume. Le plaisir et la difficulté de trouver le mot juste, le travail de patience qu’il faut pour en mettre et en enlever, pour que chaque texte soit pertinent. Mais vous savez, également, que l’écriture est une exultation, une fin en soi, et rien ne vous donne plus de bonheur. Et ça, je l’ai ressenti très intensément, dans ce recueil intime. Avec ce Journal d’un écrivain, vous vous confiez à ces pages. Vous pensez que ces lignes resteront dissimulées au monde, alors vous laissez la plume vous guider vers des contemplations ou des impressions plus que sincères sur la réalité de l’époque, en dépit du « qu’en dira-t-on »… On peut y voir, vos états d’âmes, vos doutes et vos joies. Les lectures qui vous enthousiasment, la poésie qui fait votre « empreinte » d’écrivain, la vie que vous menez au quotidien, le travail acharné que vous abattez, les couleurs du ciel, les ravages de la guerre, les liens que vous nouez avec les vôtres, vos humeurs passagères lourdes ou légères… Ces fragments de textes nous rapproche de votre être complexe. On voit les vagues d’émotions qui vous traversent, les oscillations contraires, les tempêtes et les calmes qui font de vous, une inspiration et un modèle. Vous êtes une écrivaine appréciée et une critique littéraire reconnue: une référence dans le monde de la littérature. De 1918 à 1941, on partage de votre intimité et on a l’esquisse de votre génie dans ces quelques carnets que vous prenez le temps d’écrire, entre vos grandes œuvres magistrales. 80 ans plus tard, vous gardez tout de votre mystère, et vous fascinez encore par votre originalité, votre avant-gardisme, votre intelligence, vos aspirations. C’est fabuleux cette effervescence de vie, de mots, de sentiments,de poésie et de sensibilité. Le bouillonnement qu’il y a en vous, est admirable. J’ai été subjuguée. Littéralement subjuguée. Par votre perspicacité, par votre sensibilité, par vos questionnements et les vertiges qui vous assaillent. Par votre passion aussi, d’écrire. On sent l’euphorie, le débordement, le bonheur extrême. Jusqu’où bout, c’est la constante qui vous maintient. Il était peut-être finalement plus facile de prendre la plume pour vous écrire, que de vous quitter avec quelques mots d’admiration profonde. Ce que je peux vous dire, c’est que ce Journal m’aura donné l’envie de lire votre bibliographie maintenant que je sais l’investissement personnel, émotionnel et professionnel, que cela vous demandait. Je voudrais notamment lire Les Vagues. Dans tous les cas, ce ne sera pas ma dernière lecture, ma chère Virginia Woolf, car vous m’avez touchée en plein cœur avec ce journal intime. Avec toute mon admiration, Stelphique.Chère Virginia, Je vous écris cette lettre, avec peut-être l’espoir que vous vous pencherez sur mon épaule pour la lire. Je ne sais pas si cela est possible, mais sinon, je l’écris pour moi, pour ne pas oublier la sensation de complicité avec vous, chère Virginia, le temps d’une lecture. Un journal intime qui me tient compagnie depuis plusieurs nuits. Vous savez, plus que personne, qu’écrire est difficile, que cela demande de la patience, de la persévérance, et on lit tout cela dans ce journal: cette force incroyable qui vous anime quand vous prenez la plume. Le plaisir et la difficulté de trouver le mot juste, le travail de patience qu’il faut pour en mettre et en enlever, pour que chaque texte soit pertinent. Mais vous savez, également, que l’écriture est une exultation, une fin en soi, et rien ne vous donne plus de bonheur. Et ça, je l’ai ressenti très intensément, dans ce recueil intime. Avec ce Journal d’un écrivain, vous vous confiez à ces pages. Vous pensez que ces lignes resteront dissimulées au monde, alors vous laissez la plume vous guider vers des contemplations ou des impressions plus que sincères sur la réalité de l’époque, en dépit du « qu’en...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…

Lisez maintenant, tout de suite !