Lisez! icon: Search engine
La Ménagerie de verre
Pierre Laville (traduit par), Catherine Fruchon-Toussaint (préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 28/11/2019
Éditeurs :
Robert Laffont

La Ménagerie de verre

Pierre Laville (traduit par), Catherine Fruchon-Toussaint (préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 28/11/2019
« Nostalgique, ironique, féerique, voici une sorte de miroir magique, où se reflètent, plus ou moins déformés, les fantômes de Tom. » Catherine Fruchon-Toussaint.

La Ménagerie de verre est une « pièce de la mémoire », dit Tennessee Williams. « Mémoire » que l’on peut interpréter à la fois comme le souvenir d’un temps...

La Ménagerie de verre est une « pièce de la mémoire », dit Tennessee Williams. « Mémoire » que l’on peut interpréter à la fois comme le souvenir d’un temps passé et l’hommage à une personne. Et en effet, construite en sept scènes, cette pièce s’inspire du vécu de Thomas...

La Ménagerie de verre est une « pièce de la mémoire », dit Tennessee Williams. « Mémoire » que l’on peut interpréter à la fois comme le souvenir d’un temps passé et l’hommage à une personne. Et en effet, construite en sept scènes, cette pièce s’inspire du vécu de Thomas (dit Tennessee) dans les années 1930 et témoigne surtout de son amour infini pour sa soeur, à laquelle il redonne humanité par ce texte. Dans la mémoire de Tom se rejoue devant nos yeux un passé familial qui le hante, entre une mère obsédée par sa jeunesse perdue et une soeur maladivement fragile, qui collectionne les animaux miniatures, constituant ainsi sa plus précieuse possession : une ménagerie de verre.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221245804
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221245804
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • karmax211 23/07/2020
    Première pièce à succès du grand Tennessee Williams, - La ménagerie de verre - est certainement dans son oeuvre théâtrale, la plus autobiographique. On y retrouve en effet tous les thèmes récurrents qui jalonnent son parcours d'écrivain : la relation fusionnelle avec sa soeur, puis le drame vécu par celle-ci. La relation traumatique au père, celle plus névrotique à la mère. L'homosexualité et la sensualité d'une manière plus générique. L'alcool. Le Sud. Et naturellement l'écriture. Ces thèmes ne sont pas une liste exhaustive de ce géant de la littérature, mais des composantes incontournables. J'ai lu quelques critiques, et je ne trouve pas que cette pièce ait vieilli. Elle est intemporelle comme le sont toutes les grandes oeuvres d'art. Elle se lit bien. L'immersion est immédiate. Les personnages sont forts et touchants. Il est impossible de sortir de cette heure et demie passée en compagnie d'Amanda, de Laura, de Tom, de Jim... du père absent-présent dans son cadre et... de la licorne... sans être imprégné de la trace de leur passage dans notre coeur , du souvenir de leurs visages et de leurs voix... car une des grandes forces de cette oeuvre, c'est qu'en les lisant, vous les voyez et vous les entendez. A lire et à relire !Première pièce à succès du grand Tennessee Williams, - La ménagerie de verre - est certainement dans son oeuvre théâtrale, la plus autobiographique. On y retrouve en effet tous les thèmes récurrents qui jalonnent son parcours d'écrivain : la relation fusionnelle avec sa soeur, puis le drame vécu par celle-ci. La relation traumatique au père, celle plus névrotique à la mère. L'homosexualité et la sensualité d'une manière plus générique. L'alcool. Le Sud. Et naturellement l'écriture. Ces thèmes ne sont pas une liste exhaustive de ce géant de la littérature, mais des composantes incontournables. J'ai lu quelques critiques, et je ne trouve pas que cette pièce ait vieilli. Elle est intemporelle comme le sont toutes les grandes oeuvres d'art. Elle se lit bien. L'immersion est immédiate. Les personnages sont forts et touchants. Il est impossible de sortir de cette heure et demie passée en compagnie d'Amanda, de Laura, de Tom, de Jim... du père absent-présent dans son cadre et... de la licorne... sans être imprégné de la trace de leur passage dans notre coeur , du souvenir de leurs visages et de leurs voix... car une des grandes forces de cette oeuvre, c'est qu'en les lisant, vous les voyez et vous les entendez. A lire et à...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Felina 06/06/2020
    Seconde découverte, après "La chatte sur un toit brûlant", d'une oeuvre du célèbre dramaturge américain, Tennessee Williams. Cette courte pièce de théâtre fut celle qui propulsa l'auteur sur le devant de la scène. La préface de Catherine Fruchon-Toussaint éclaire d'un jour particulier cette oeuvre chère au cœur du dramaturge. Dans les années 30, à Saint-Louis, Amanda vit dans un petit appartement auquel on accède par une échelle à incendie, en compagnie de ses deux grands enfants. Tom, le narrateur, travaille à l'usine; et Laura sa sœur, très introvertie et handicapée, qui s'occupe de sa ménagerie de verre. Le père a quitté le foyer il y a longtemps pour partir sur les chemins en quête de nouveaux horizons. Amanda vit dans ses souvenirs de jeune fille du Sud, très courtisée à l'époque. Tom étouffe et rêve de plus grand. Tous deux s'inquiètent pour Laura. Jusqu'au soir où Tom vient dîner accompagné d'un collègue, que Laura a connu sur les bancs de l'école. Ce huis-clos, une fois chaque protagoniste mis en place, devient très rapidement étouffant. L'atmosphère y est pesante, et la petite vie que cette famille mène est presque misérable tant elle est monotone et sans espoir. Pourtant, il y a en Tom des espoirs et des rêves, mais l'inquiétude maternelle pour l'avenir de ses enfants écrase tout sur son passage. Cela devient vite oppressant. Au milieu de tout cela, Laura ressemble à une fragile fleur blanche, presque asociale tant sa timidité la dévore; est aussi délicate que ces petits animaux de verre qu'elle nettoie avec obstination et maniaquerie. Angoissée de la vie, à cause de ce handicap qu'elle traîne et qui la rend tellement différente à ses yeux, qu'elle se considère presque comme une "pestiférée". Alors l'arrivée de ce Jim, est comme une bouffée d'air frais, une grande goulée d'espoir d'enfin sortir de ce cercle vicieux qui les mène à leur perte. L'ami de son frère, qu'elle a connu au cours de chant, n'est d'ailleurs pas n'importe qui... Tom - qui n'est autre qu'une représentation assez proche de l'auteur - raconte ses souvenirs à travers cette pièce. Il vouait un culte à sa sœur Rose, qui était schizophrène et rompit avec sa famille lorsque celle-ci fut internée et "soignée". Cette pièce est une sorte d'hommage. Le lecteur, au début curieux, va rapidement être enserré dans cette atmosphère lourde de tensions, qui devient progressivement de plus en plus étouffante. Étrangement, on ne s'en rend pas vraiment compte sur le moment. Puis vient la bouffée d'air frais et le terrible espoir que représente Jim, le collègue du narrateur. Et comment parler du dénouement de la pièce sans se spoiler... (...)Seconde découverte, après "La chatte sur un toit brûlant", d'une oeuvre du célèbre dramaturge américain, Tennessee Williams. Cette courte pièce de théâtre fut celle qui propulsa l'auteur sur le devant de la scène. La préface de Catherine Fruchon-Toussaint éclaire d'un jour particulier cette oeuvre chère au cœur du dramaturge. Dans les années 30, à Saint-Louis, Amanda vit dans un petit appartement auquel on accède par une échelle à incendie, en compagnie de ses deux grands enfants. Tom, le narrateur, travaille à l'usine; et Laura sa sœur, très introvertie et handicapée, qui s'occupe de sa ménagerie de verre. Le père a quitté le foyer il y a longtemps pour partir sur les chemins en quête de nouveaux horizons. Amanda vit dans ses souvenirs de jeune fille du Sud, très courtisée à l'époque. Tom étouffe et rêve de plus grand. Tous deux s'inquiètent pour Laura. Jusqu'au soir où Tom vient dîner accompagné d'un collègue, que Laura a connu sur les bancs de l'école. Ce huis-clos, une fois chaque protagoniste mis en place, devient très rapidement étouffant. L'atmosphère y est pesante, et la petite vie que cette famille mène est presque misérable tant elle est monotone et sans espoir. Pourtant, il y a en...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Cokoro 04/01/2020
    C'est ma pièce préférée de Tennessee Williams, les personnages sont en marge à la recherche de l'amour et de l'amitié pour se libérer de leur quotidien étriqué. L'émotion est au rendez-vous. Cette pièce est toujours d'actualité.
  • sarahorchani 25/05/2019
    Des personnages attachants. Une mère envahissante qui s'inquiète pour sa fille célibataire Laura. Elle refuse de la voir infirmé. Un fils Tom qui s'évade par le cinéma.Jim l ami de Tom attentionné avec Laura. Il lui dit de ne pas avoir de complexe d'infériorité et qu' elle est jolie. Il oublie qu' elle le connaît depuis le collège. Tom oublie que son ami à une fiancé. Le calme de Tom,Laura et Jim contraste avec les colères de la mère. Comme dans Tramway nommé désir,un conflit entre les normes de la société,se marier, et l'aspiration individuelle de mener sa vie même de manière loufoque. Un mélange du théâtre comique et de l'absurde. Molière Tchekhov et Beckett réunis.
  • Bazart 08/10/2018
    Nous sommes à Saint-Louis, aux Etats-Unis, dans les années 1930. Amanda vit seule avec ses deux enfants, Laura et Tom , et ses souvenirs. Du père de famille, il ne reste qu'un portrait accroché au mur du salon, et beaucoup de rancune dans les coeurs de chacun. Pour ne pas sombrer, Amanda ne manque pas une occasion de leur raconter son âge d'or, cette époque où elle était courtisée par tant d'hommes, avec un tel acharnement qu'on se demande si ces souvenirs ne sont pas moins issus de son passé que de ses rêves. Mais son regard se porte aussi vers l'avenir quand il s'agit de ses deux enfants : de l'avenir professionnel de son fils qu'elle veut voir évoluer dans l'entrepôt dans lequel il travaille, de l'avenir sentimental de sa fille handicapée, terrifiée par tout ce qui excède le champ de sa ménagerie peuplée d'animaux de verre. Pour elle, ses enfants sont tout. Voir son fils s'éloigner est un crève-coeur. Pour lui, c'est une question de survie, il a besoin de fuir, de partir pour respirer loin de cette mère qui l'étouffe et qui veut l'empêcher d'être ce qu'il veut. Son manque d'air est contagieux, l'atmosphère lourde nous gagne et parvient à nous étouffer, peu à peu, nous aussi. Nous commençons à manquer d'air dans ce huis clos plein à rabord de l'hystérie maternelle, de tensions sourdes, d'envies constantes de provocations de la part de Tom envers sa mère, de leur volonté de secouer cette jeune fille qui ne vit que pour ses figurines de verre. Lorsque Jim ,un camarade de travail de Tom dont Laura était amoureuse dans ses jeunes années, vient briser le glacis de cette ménagerie, c'est comme un soulagement, une libération pour tous. Une impression fugace et terrifiante de bonheur et d'espoir. C'est Tom qui mène le bal de la narration, en nous contant l'histoire qui se joue et va se jouer devant nos yeux. On comprend rapidement qu'il est l'alter ego de papier de l'auteur. Une des plus belles pièces de Tenesse Williams au même niveau sans doute qu'un tramway nommé désir ou la chatte sur un toit brulant, pourtant plus connues..Nous sommes à Saint-Louis, aux Etats-Unis, dans les années 1930. Amanda vit seule avec ses deux enfants, Laura et Tom , et ses souvenirs. Du père de famille, il ne reste qu'un portrait accroché au mur du salon, et beaucoup de rancune dans les coeurs de chacun. Pour ne pas sombrer, Amanda ne manque pas une occasion de leur raconter son âge d'or, cette époque où elle était courtisée par tant d'hommes, avec un tel acharnement qu'on se demande si ces souvenirs ne sont pas moins issus de son passé que de ses rêves. Mais son regard se porte aussi vers l'avenir quand il s'agit de ses deux enfants : de l'avenir professionnel de son fils qu'elle veut voir évoluer dans l'entrepôt dans lequel il travaille, de l'avenir sentimental de sa fille handicapée, terrifiée par tout ce qui excède le champ de sa ménagerie peuplée d'animaux de verre. Pour elle, ses enfants sont tout. Voir son fils s'éloigner est un crève-coeur. Pour lui, c'est une question de survie, il a besoin de fuir, de partir pour respirer loin de cette mère qui l'étouffe et qui veut l'empêcher d'être ce qu'il veut. Son manque d'air est contagieux, l'atmosphère lourde nous gagne et...
    Lire la suite
    En lire moins
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.