Lisez! icon: Search engine
L'arbre-monde
Serge Chauvin (traduit par)
Date de parution : 05/09/2019
Éditeurs :
10/18
En savoir plus

L'arbre-monde

Serge Chauvin (traduit par)
Date de parution : 05/09/2019
Une éco-fiction haletante qui montre le lien entre l’Homme et la nature en s’appuyant sur le drame écologique que la société actuelle, trop connectée au cyberworld, refuse de voir.
Dans ce nouveau roman, Richard Powers embrasse un sujet aussi vaste que le monde : celui de la nature et de nos liens avec elle. Les destins des protagonistes de... Dans ce nouveau roman, Richard Powers embrasse un sujet aussi vaste que le monde : celui de la nature et de nos liens avec elle. Les destins des protagonistes de ce récit, un psychologue, un étudiant, un concepteur de jeux électroniques, un photographe amateur, une botaniste visionnaire, s’entrelacent autour de... Dans ce nouveau roman, Richard Powers embrasse un sujet aussi vaste que le monde : celui de la nature et de nos liens avec elle. Les destins des protagonistes de ce récit, un psychologue, un étudiant, un concepteur de jeux électroniques, un photographe amateur, une botaniste visionnaire, s’entrelacent autour de ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Au fil d’une éco-fiction aux dimensions symphoniques, avec au centre du récit un séquoia menacé de destruction, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre lente noyade dans le cyber-world, et nous rappelle que sans la nature notre culture n’est que ruine de l’âme.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264074430
Code sériel : 5475
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 744
Format : 108 x 177 mm
10/18
En savoir plus
EAN : 9782264074430
Code sériel : 5475
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 744
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Delicesdelivres 14/02/2023
    Les arbres communiquent-ils entre eux ? Pour défendre cette idée, la scientifique Pat Westerford est mise au ban de la société. Dans ce roman fleuve, son destin croise celui d’un psychologue, d’un étudiant, d’un concepteur indien de jeux vidéos, d’un photographe amateur… Tous finissent par changer leur vie au contact des arbres (pour le meilleur et pour le pire). Avis : Une vue sans pitié sur nos sociétés et ses désastres écologiques.
  • Aurel23 29/01/2023
    J'ai un avis mitigé sur ce livre. Le message est sublime, en résonance avec la thèse de Lovelock quant au fonctionnement symbiotique de Gaïa, l'urgence de re-sensibiliser notre rapport au monde et la juste intuition de l'auteur que la crise environnementale est avant tout une crise de la sensibilité et de l'habitabilité. Les personnages qui ne se soucie pas de l'état de la planète sont ceux qui subissent le plus cette crise de l'habitabilité. Il faut donc se rapprocher du monde, faire du "chaos" un "cosmos" pour prendre l'ampleur de la crise. "N'habite avec intensité que celui qui à su se blottir" comme l'a évoqué Gaston Bachelard. D'un autre coté, d'un point de vue purement littéraire je n'ai pas vraiment apprécié cet ouvrage. Le texte souffre d'un lyrisme exacerbé qui perd de son sens face à la réalité de la cause. Il est, selon moi, difficile de construire un roman contenant un message politique en laissant sa place à l'art. Ce livre me le rappelle. Les psychologies des personnages sons superficielles, les faits et les actions sont annoncés à la manière d'un journalisme bien écrit et les présentations des personnages sont jonchées de banalités lyriques faisant figure de verrue. En conclusion... J'ai un avis mitigé sur ce livre. Le message est sublime, en résonance avec la thèse de Lovelock quant au fonctionnement symbiotique de Gaïa, l'urgence de re-sensibiliser notre rapport au monde et la juste intuition de l'auteur que la crise environnementale est avant tout une crise de la sensibilité et de l'habitabilité. Les personnages qui ne se soucie pas de l'état de la planète sont ceux qui subissent le plus cette crise de l'habitabilité. Il faut donc se rapprocher du monde, faire du "chaos" un "cosmos" pour prendre l'ampleur de la crise. "N'habite avec intensité que celui qui à su se blottir" comme l'a évoqué Gaston Bachelard. D'un autre coté, d'un point de vue purement littéraire je n'ai pas vraiment apprécié cet ouvrage. Le texte souffre d'un lyrisme exacerbé qui perd de son sens face à la réalité de la cause. Il est, selon moi, difficile de construire un roman contenant un message politique en laissant sa place à l'art. Ce livre me le rappelle. Les psychologies des personnages sons superficielles, les faits et les actions sont annoncés à la manière d'un journalisme bien écrit et les présentations des personnages sont jonchées de banalités lyriques faisant figure de verrue. En conclusion je conseille si la cause vous intéresse mais absolument pas pour l'intérêt stylistique, littéraire et artistique.
    Lire la suite
    En lire moins
  • Haulle 08/01/2023
    J'avais une petite appréhension de lire L'Arbre-Monde de Richard Powers après Sidération qui m'avait fait découvrir cet auteur que je ne connaissais pas jusqu'alors. J'avais en effet entendu une interview de l'auteur en 2022 où il précisait que les prémices de Sidération se trouvaient dans L'Arbre-Monde. C'était bien vrai, en particulier dans le personnage d'Adam, jeune enfant. Pour autant, l'inquiétude n'était pas justifiée. Que l'on est déjà lu Sidération avant ou pas, peu importe, cette fresque de huit personnages ou familles à travers le 20ème siècle et le début du 21ème est pour le moins captivante. Chacune de ses huit destinées converge et elles se croisent, se rencontrent et entament un long parcours où les arbres seront leur point commun. Toutes et tous se découvrent un lien avec cet autre vivant qu'est l'arbre que nous exploitons sans vergogne mais sans qui, nous ne serions tout simplement pas. J'ai notamment découvert une autre facette, de l'intérieur, de ceux qui sont par facilité qualifiés d'eco-terroristes sans pour autant basculer dans un regard naïf des actes associés. Vivre presque une année au coeur de la canopé des plus grands géants verts que la Terre ait porté, nous transporte dans une aventure digne de Robinson Crusoé. Il... J'avais une petite appréhension de lire L'Arbre-Monde de Richard Powers après Sidération qui m'avait fait découvrir cet auteur que je ne connaissais pas jusqu'alors. J'avais en effet entendu une interview de l'auteur en 2022 où il précisait que les prémices de Sidération se trouvaient dans L'Arbre-Monde. C'était bien vrai, en particulier dans le personnage d'Adam, jeune enfant. Pour autant, l'inquiétude n'était pas justifiée. Que l'on est déjà lu Sidération avant ou pas, peu importe, cette fresque de huit personnages ou familles à travers le 20ème siècle et le début du 21ème est pour le moins captivante. Chacune de ses huit destinées converge et elles se croisent, se rencontrent et entament un long parcours où les arbres seront leur point commun. Toutes et tous se découvrent un lien avec cet autre vivant qu'est l'arbre que nous exploitons sans vergogne mais sans qui, nous ne serions tout simplement pas. J'ai notamment découvert une autre facette, de l'intérieur, de ceux qui sont par facilité qualifiés d'eco-terroristes sans pour autant basculer dans un regard naïf des actes associés. Vivre presque une année au coeur de la canopé des plus grands géants verts que la Terre ait porté, nous transporte dans une aventure digne de Robinson Crusoé. Il faut aboutir sa lecture pour comprendre tous les messages de ce livre incroyable qui va peut-être rejoindre ma liste à emporter sur une île déserte sans savoir encore lequel il me faudra détrôner. Voilà un beau moment de lecture garantie, qui laisse plein de questions et bouscule largement notre rapport aux arbres depuis trop longtemps malmenés. On ne ressort pas indemne de cette lecture ! Le hasard fait que je termine ce livre après avoir vu le film Avatar 1 et 2, d'étranges résonances existent entre ces deux œuvres. Merci à vous Richard Powers pour ce beau moment partagé dont je recommande vivement la lecture. Les prix remportés sont des plus mérités. Me voilà rallié au rang des lecteurs de cet auteur déjà impatients d'un prochain ouvrage.
    Lire la suite
    En lire moins
  • Ingannmic 06/12/2022
    C'est avec quelque circonspection que je me suis lancée dans la lecture de ce pavé, préparée à y passer du temps, à devoir subir quelques longueurs, à surmonter des passages difficiles. Les avis lus à son sujet oscillaient en effet entre la dithyrambe et l'indigestion ; il y était parfois question d'ennui, voire d'abandon. J'ai adoré. Certes, certains chapitres m'ont paru plus longs que d'autres, mais ces autres m'ont tellement passionnée et émue, que je les ai occultés dès la dernière page refermée. La première partie du roman installe une kyrielle de personnages que nous suivons l'un après l'autre sur des espaces-temps plus ou moins longs. Neuf héros, hommes et femmes, nous sont ainsi présentés, citoyens des Etats-Unis issus des vagues d'immigration ayant successivement peuplé l'Amérique. Des points communs se dégagent, notamment la récurrence dans leurs destins respectifs de l'importance d'un -ou des- arbre(s), et aussi le rappel, par brèves intermittences, de l'opposition entre la dimension éphémère de l'homme sur terre, et celle, comparativement quasi-éternelle, de son environnement végétal. "Ne t'inquiète pas. L'être humain quitte ce monde bientôt. Et alors l'ours aura à nouveau la couchette du haut". Nick Hoel a repris le flambeau du projet photographique entamé par un arrière-grand-père norvégien qui, une fois... C'est avec quelque circonspection que je me suis lancée dans la lecture de ce pavé, préparée à y passer du temps, à devoir subir quelques longueurs, à surmonter des passages difficiles. Les avis lus à son sujet oscillaient en effet entre la dithyrambe et l'indigestion ; il y était parfois question d'ennui, voire d'abandon. J'ai adoré. Certes, certains chapitres m'ont paru plus longs que d'autres, mais ces autres m'ont tellement passionnée et émue, que je les ai occultés dès la dernière page refermée. La première partie du roman installe une kyrielle de personnages que nous suivons l'un après l'autre sur des espaces-temps plus ou moins longs. Neuf héros, hommes et femmes, nous sont ainsi présentés, citoyens des Etats-Unis issus des vagues d'immigration ayant successivement peuplé l'Amérique. Des points communs se dégagent, notamment la récurrence dans leurs destins respectifs de l'importance d'un -ou des- arbre(s), et aussi le rappel, par brèves intermittences, de l'opposition entre la dimension éphémère de l'homme sur terre, et celle, comparativement quasi-éternelle, de son environnement végétal. "Ne t'inquiète pas. L'être humain quitte ce monde bientôt. Et alors l'ours aura à nouveau la couchette du haut". Nick Hoel a repris le flambeau du projet photographique entamé par un arrière-grand-père norvégien qui, une fois installé aux Etats-Unis, a entrepris de photographier chaque mois le châtaignier ornant son terrain, qui devint au fil du temps une légende régionale, l'espèce, pourtant emblème national, ayant disparu de la quasi-totalité du territoire américain, décimée par un parasite. Le père de Mimi Ma, chinois musulman ayant fui les persécutions de son pays, issu d'une lignée dont la fortune s'est bâtie sur la culture de l'arbre à soie, a planté en l'honneur de ses aïeux un murier dans son jardin. le père d'Adam Appich a quant à lui planté un arbre pour chacun de ses quatre enfants. Adam, enfant crédule et ingénu que ses parents disent attardé sur le plan relationnel, s'est vu attribué un érable. Un banian a sauvé la vie de Douglas Pavicek, qui, participant à la guerre du Vietnam, a dû s'éjecter de son avion en flammes. C'est à l'inverse sa chute d'un arbre qui vaut à Neelay Mehta, adolescent surdoué et sans doute atteint du syndrome d'Asperger (à une époque où il n'était pas diagnostiqué), d'être paralysé à vie. Patricia Westeford (qui existe réellement), enfant presque sourde et souffrant de grandes difficultés à s'exprimer, se passionne dès le plus jeune âge pour la botanique, grâce à son père qui l'y initie. Plus tard, étudiant la sylviculture, elle a l'intuition de l'existence de connexions entre l'ensemble des créatures du monde végétal et animal. Elle est convaincue que les arbres sont des créatures sociables, qu'ils communiquent entre eux, ce qu'elle démontre par une étude. Alors tournée en dérision, moquée par ses pairs -une torture pour la grande timide qu'elle est restée-, elle abandonne tout projet de recherche. La convergence de tous ces héros est initiée avec le dernier personnage qui nous est présenté. Olivia Vandergriff est une étudiante au caractère bien trempé mais quelque peu immature, et son incertitude quant à ses projets d'avenir l'amène à ruminer un sentiment d'échec. Un soir, elle subit une électrocution qui la laisse une minute entre la vie et la mort. A son réveil, des voix lui parlent, elle se sent investie d'une mission. Ce sera la tentative de sauvetage, qui fait alors la une des médias, d'un arbre séculaire menacé d'abattage. Elle quitte tout pour rejoindre l'est et le séquoia en danger. Sa route croise d'abord celle de Nick Hoel. Dans la deuxième partie, où nous les suivons en alternance, tous les protagonistes vont prendre à un moment conscience de l'impérieuse nécessité de sauver les arbres. Les liens entre eux, plus ou moins lointains, vont se nouer plus précisément, et se focaliser sur le coeur du propos de Richard Powers. On pénètre alors dans la forêt, expérimentant sa nature mystérieuse, sa vivante profusion, sa densité suffocante qui ont toujours à la fois fasciné et effrayé les hommes. On y inspire les fortes odeurs de décomposition qui révèlent sa fonction nourricière pour des milliards d'espèces. On découvre la richesse de son réseau souterrain, tissage fongique qui, sur des milliers de kilomètres, établit d'insoupçonnées connexions. Et surtout, on prend en pleine figure la menace de la perte totale de ce parfait écosystème, rendue possible par notre aveuglement quant à sa richesse inouïe -bien plus ancienne que l'humanité- et par notre manque assassin d'humilité et de respect pour une nature dont nous nous sommes éloignés, que nous avons voulu dompter, posséder, refusant d'admettre que nous en faisions partie intégrante. "Le monde n'est pas notre monde avec des arbres dedans. C'est un monde d'arbres, où nous venons tout juste d'arriver." Il y avait sur le continent américain quatre grandes forêts censées durer une éternité, et chacune a été détruite en quelques décennies. Il en reste un dernier carré à sauver, et c'est ce à quoi s'attellent les héros, par diverses méthodes allant de la pédagogie à la violence. La tâche est ardue, semble souvent impossible. Ils "crient" mais personne n'entend, ou ne veut comprendre : pour beaucoup, le profit immédiat est plus important que la préservation d'arbres de plusieurs siècles, et convaincre en évitant de s'en prendre aux divinités locales (Marché et Profit) est un exercice compliqué. Car préserver la forêt ne pourra se faire sans créer un nouveau récit pour régir nos vies, sans remettre en cause les bienfaits de la croissance industrielle et replacer au centre de nos valeurs l'ensemble du vivant. "Être humain, c'est confondre une histoire satisfaisante et une histoire pleine de sagesse, c'est prendre la vie pour un énorme bipède". Alors oui, je me suis moins attachée à certains personnages (je n'ai même pas parlé de deux d'entre eux, qui à mon avis pourraient disparaitre sans rien enlever au récit, et je suis restée hermétique aux parties concernant Neelay Mehta, qui bâtit une extravagante fortune en devenant le pionnier des jeux vidéo), et les chapitres les concernant m'ont parfois valu quelques moments laborieux, mais c'est complètement accessoire. Car "L'arbre-monde", ce sont aussi et surtout des héros complexes, immensément touchants, des moments de pure beauté (je ne peux m'empêcher de citer l'épisode qui relate comment deux des protagonistes vivent pendant un an, à soixante-dix mètres de haut, dans un arbre gigantesque qu'ils ont nommé Mimas), et des passages fascinants sur les arbres et les forêts… Ce roman m'a passionnée, mais m'a aussi bouleversée, au point qu'en rédigeant ce billet, je me remets à pleurer comme une madeleine. Si ça, ce n'est pas le signe d'un texte fort… "Qu'est-ce qui est le plus fou ? Croire qu'il peut y avoir des présences toutes proches dont nous ne savons rien ? Ou abattre les derniers séquoias séculaires de la planète pour en faire des planches et des bardeaux ?"
    Lire la suite
    En lire moins
  • Zouille31 12/11/2022
    j’ai écouté la version audio de ce livre. Un peu labourieux tout de même, plus de 24h de lecture, et ambitieux, suivre autant de destins qui s’entremêlent autour des arbres, de la forêt, de la vie de la nature, y a de quoi être perdu de temps en temps. Cependant, pour moi le pari est réussi! j’ai aimé le ton poétique et philosophique du roman, le thème du respect nécessaire à la nature, de toutes les richesses que les arbres nous offrent et que l’on ne voit pas, m’a touché. En finissant ce livre, j’ai envie d’aller voir les forêts américaines de Séquoias millenaires, j’ai envie de connaître les différentes variétés d’arbres qui m’entourent, j’ai envie d’aller me balader en forêt et d’écouter le frémissement des branches, de laisser plus de folie et de naturel dans mon jardin, d’arrêter de surconsommer…

les contenus multimédias

Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…

Lisez maintenant, tout de suite !