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Le Boxeur manchot
Maurice Pons (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 20/02/2020
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Boxeur manchot

Maurice Pons (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 20/02/2020
"Personne aussi bien que Williams ne sera parvenu à rendre présent jusqu'à l'indécence cet univers de désolation où même les rêves sont poisseux à force d'avoir trôné dans des cuisines mal tenues."
François-Olivier Rousseau

Poètes, vagabonds, criminels, prêtres fous, vierges folles… C’est toujours sur des marginaux, des « maudits », que se porte le regard de l’auteur d’Un tramway nommé Désir. Pour lui, ce...

Poètes, vagabonds, criminels, prêtres fous, vierges folles… C’est toujours sur des marginaux, des « maudits », que se porte le regard de l’auteur d’Un tramway nommé Désir. Pour lui, ce ne sont ni des malades ni des monstres, bien au contraire ; il leur voue une tendresse plus que fraternelle,...

Poètes, vagabonds, criminels, prêtres fous, vierges folles… C’est toujours sur des marginaux, des « maudits », que se porte le regard de l’auteur d’Un tramway nommé Désir. Pour lui, ce ne sont ni des malades ni des monstres, bien au contraire ; il leur voue une tendresse plus que fraternelle, presque complice. Durant leur vie, les personnages de Tennessee Williams incarnent et poussent à l’extrême tous les conflits sociaux, religieux ou sexuels dont ses frères les hommes lui paraissent menacés ; par leur mort, souvent dramatique, ils résolvent toutes les contradictions du monde – et le purifient.
Tour à tour violent et poétique, Tennessee Williams nous étonne et nous envoûte par sa grâce et sa sensibilité.

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EAN : 9782221246801
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221246801
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • seshat123 15/06/2023
    Ce recueil de Tennesse Williams réveille tous vos sens. Il est un peu comme une réminiscence de la Nouvelle-Orléans : moite, chaud, sensuel, transpirant d'interdits, telle une larme de sueur faisant son chemin au creux d'un décolleté ; dangereux, nocif, entêtant, enivrant, tel un verre d’alcool ambré sous un soleil de plomb. Onze nouvelles à la découverte de marginaux et de thèmes chers à T. Williams ; si elles sont de qualité et de longueur inégales, pour toutes j’éprouve une grande admiration pour sa plume. Deux d’entre elles, seulement deux, m'ont laissée sur le bord du chemin, incapable d'en saisir le sens et la beauté. Le temps d'une nouvelle, Williams met en lumière les exclus de l'Amérique, les êtres maudits, les vagabonds, les criminels, les dingues, les frustrés – prêtes ou vierges – la pauvreté, l’alcoolisme, l'homosexualité qu'il faut taire, les obsessions, la névrose, la folie... Il dissèque le genre humain, guidant notre regard là où le bât blesse. Ses histoires finissent mal, dans la mort, le viol, la solitude. Pourtant le regard qu'il porte sur ces exclus n'est pas cruel, pourquoi le serait-il ? La vie se charge de l'être avec les fous, les faibles, les maudits, ceux qui ne rentrent pas dans le moule étriqué de l'Amérique bien pensante de son époque. L'air du sud y est brûlant, tout comme ses personnages, autodestructeurs, moralement peu recommandables ; sont-ils à l’image de l'auteur ?? Dans ce recueil, on retrouve toutes les obsessions de l’œuvre de T. Williams, ce que la société considérait comme ses propres démons : drogue, alcool, homosexualité, mais aussi le poids de la religion, la dictature de l'argent… On y croise également une chatte, Nitchevo, un petit RIEN qui débute avec un ronronnement et qui finit noyée toutes griffes dehors. Et oui même cette pauvre bête n'est pas épargnée. Onze nouvelles que vous vous devez de lire pour aller à la rencontre d' : • un boxeur manchot : 5 étoiles pour cette première nouvelle, elle est juste sublime. Un jeune boxeur « blond, d'une virile et tendre beauté » et sa descente aux enfers après la perte de son bras, de la prostitution à la prison pour meurtre • Nitchevo la chatte et son compagnon d'infortune un ouvrier esseulé • les derniers jours d'un poète maudit dans sa bicoque en bois sur une plage, comme une rêverie alcoolisée • un prêtre fou et une sainte sur un toit perchés • un masseur noir, un blanc insignifiant (insipide?), l’expiation du masochisme au cannibalisme • une vierge recluse dans sa chambre avec ses bibelots en verre à la recherche de l'homme parfait ? Non, de taches de rousseur • « la violence et la laideur du désir devenu rage » de deux jeunes en quête de sens • la vie d'une pension – solitude, pauvreté, homosexualité, maladie – sous l’œil d'un ange gris • un poète paumé et une fille pas si sage à la recherche du frisson, une nuit dans un champ de fleurs bleu pâle • une vielle toquée, vierge, trop curieuse qui s'ennuie et un iguane à sauver • l'enfant ensorcelé de la fille du pasteur échouée dans les lieux de perdition de New-Orleans Voilà la galerie de portraits de ce recueil, l'univers sombre et chaotique où T. Williams nous plonge, mais ces maudits, ces inadaptés, qu’il dépeint si justement, qu'il fait souffrir page après page, ne font jamais pitié. Ils sont sacrifiés à notre folie, nous autres les adaptés. Sa façon de mettre en lumière, sans concession mais sans cruauté, les êtres « différents » pour nous rappeler nos limites et faiblesses me fait penser au travail de Diane Arbus. L'étrange c'est peut-être nous, avec notre besoin de conformité. PS : 4,5 étoiles et non 5, je ne pardonne pas à T .Williams de m'avoir abandonnée par deux fois sur le bord de la route. Une première fois, toute perdue, suite à la «  chronique d'une disparition » (d'ailleurs si quelqu'un peut m'éclairer ?) une seconde, atterrée, écœurée et perplexe suite au « masseur noir ». RePS : Ceci est ma centième chronique publiée sur le site de Babelio. J’avais gardé bien au chaud cette bafouille, humble hommage au talent vertigineux de T. Williams. Merci de m’avoir lue et d’ailleurs merci pour tous vos « j’aime », vos commentaires depuis tout ce temps (Onze ans, ONZE !! La boucle est bouclée hi hi)Ce recueil de Tennesse Williams réveille tous vos sens. Il est un peu comme une réminiscence de la Nouvelle-Orléans : moite, chaud, sensuel, transpirant d'interdits, telle une larme de sueur faisant son chemin au creux d'un décolleté ; dangereux, nocif, entêtant, enivrant, tel un verre d’alcool ambré sous un soleil de plomb. Onze nouvelles à la découverte de marginaux et de thèmes chers à T. Williams ; si elles sont de qualité et de longueur inégales, pour toutes j’éprouve une grande admiration pour sa plume. Deux d’entre elles, seulement deux, m'ont laissée sur le bord du chemin, incapable d'en saisir le sens et la beauté. Le temps d'une nouvelle, Williams met en lumière les exclus de l'Amérique, les êtres maudits, les vagabonds, les criminels, les dingues, les frustrés – prêtes ou vierges – la pauvreté, l’alcoolisme, l'homosexualité qu'il faut taire, les obsessions, la névrose, la folie... Il dissèque le genre humain, guidant notre regard là où le bât blesse. Ses histoires finissent mal, dans la mort, le viol, la solitude. Pourtant le regard qu'il porte sur ces exclus n'est pas cruel, pourquoi le serait-il ? La vie se charge de l'être avec les fous, les faibles, les maudits, ceux qui ne rentrent pas dans...
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  • Laveze 02/10/2022
    LE BOXEUR MANCHOT de TENNESSEE WILLIAMS Un recueil de nouvelles magnifique un vrai bonheur. C'est dur car on s'intéresse surtout à des paumés il y a beaucoup de souffrance l'homosexualité de T. Williams affleure en permanence . Quel talent j'y retrouve un peu des effluves de Faulkner. Lisez cet auteur!
  • Thomas_Harnois 17/01/2021
    Solitude, misère sociale et affective, personnage décalés, rebelles, inadaptés au monde, poètes ratés, boxeur déchus, vierges hystériques, amantes malheureuses à jamais composent cette bouleversante palette d’humanité ébréchée. Avec ce recueil de nouvelles, j’ai compris que Tennessee Williams n’excellait pas seulement dans le théâtre mais que son art était plus vaste que ce champs déjà immense. Cet homme possédait en effet le don de raconter des histoires et de toucher directement à la substantifique moelle des êtres humains. « Le boxeur manchot » est donc un livre merveilleux, une véritable leçon de littérature.
  • Allantvers 17/05/2020
    Honneur aux cabossés, aux marginaux, à tous ceux qui refusent de rentrer dans le moule et paient cher leur âme de poète. J'avais lu il y a quelques années l'intégrale des nouvelles de Tenessee Williams, mais retrouver l'auteur dans cette sélection pertinente à la traduction impeccable a été un véritable plaisir, comme une sensation de boire le nectar de l'auteur. Les deux premières nouvelles, "Le boxeur manchot" sur un jeune gars dont la vie s'est brisée dans un accident qui se perd puis trouve la grâce, et surtout "La malédiction", celle qui s'acharne sur un autre pauvre gars pour lequel le soleil n'a de sens de briller que dans l'oeil d'un chat, ces deux-là valent à elles seules le détour.
  • demro 05/05/2016
    Je découvre Tennessee Williams avec ce recueil de textes qui m'ont fait voyager ! Certaines sont surréalistes, d'autres plutôt étranges, et j'ai été aussi très touché par certaines nouvelles d'une grande sensibilité. "Le champ des enfants bleus" est un texte superbe que l'on devrait tous lire après 45 ans. Ce personnage qui fait face à ses souvenirs en abandonnant toute nostalgie incarne ce que nous souhaiterions tous devenir : des sages. Toutes différentes et toutes surprenantes, les nouvelles qui composent "Le Boxeur Manchot" m'ont enchanté. C'était comme une boîte de chocolats aux saveurs différentes. On en finit un, et on a envie de manger le suivant !
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