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Le dernier homme
Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Date de parution : 04/10/2007
Éditeurs :
10/18

Le dernier homme

Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Date de parution : 04/10/2007

Un monde, le nôtre, dans un futur pas si lointain… Un monde dévasté à la suite d'une catastrophe écologique sans précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes, des manipulations...

Un monde, le nôtre, dans un futur pas si lointain… Un monde dévasté à la suite d'une catastrophe écologique sans précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes, des manipulations génétiques délirantes et un virus foudroyant prompt à détruire l'ensemble de l'humanité. Esseulé au cœur de cet enfer aseptisé et...

Un monde, le nôtre, dans un futur pas si lointain… Un monde dévasté à la suite d'une catastrophe écologique sans précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes, des manipulations génétiques délirantes et un virus foudroyant prompt à détruire l'ensemble de l'humanité. Esseulé au cœur de cet enfer aseptisé et visionnaire, digne de 1984 et d'Orange mécanique, un homme, Snowman, est confronté à d'étranges créatures génétiquement modifiées, les Crakers, une nouvelle race d' « humains » programmés pour n'être sujets ni à la violence, ni au désir sexuel, ni au fanatisme religieux. Tel un Robinson futuriste, il doit lutter pour sa survie et celle de son espèce. Au risque d'y perdre son âme…

« Une magnifique histoire d'amour et d'amitié dans un roman d'anticipation qui tient aussi du thriller et de la satire politique. (...) Intelligent, haletant, émouvant. »
Daphné de Saint Sauveur, Madame Figaro

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EAN : 9782264043153
Code sériel : 4063
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264043153
Code sériel : 4063
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Aberrations écologiques, vie sous haute surveillance, catastrophe humanitaire, Margaret Atwood ne prédit rien, elle tisse une énigme entre le présent naïf ou inconscient et son alter ego massacré : l'avenir. [...] Finaliste du Booker Prize 2003, Le dernier homme n'a pas dit son dernier mot. »
Sandrine Mariette, Elle

« On connaissait le savoir-faire de Margaret Atwood [...]. Avec Le dernier homme, la voici au sommet de son art. [...] Si l'intelligence du propos saisit et si l'humour cynique provoque quelques noirs sourires, c'est surtout sa langue foisonnante, digne d'Orange mécanique de Burgess, qui donne au livre ses lettres de noblesse. »
Baptiste Liger, Lire

« Parabole sur la science, long cauchemar fasciné en même temps que récit minutieusement réaliste, Le dernier homme est aussi un roman d'éducation, un livre très tendre sur les fidélités adolescentes. [...] Margaret Atwood nous donne aujourd'hui son plus grand livre, dans lequel la richesse des détails contribue à la puissance visionnaire de l'ensemble. »
Christophe Mercier, Le Point

« L'imagination, la pertinence et l'humour noir habitent Le dernier homme qui se lit d'une traite, mais en frissonnant. »
Marie-Caroline Aubert, Marie Claire

« Une magnifique histoire d'amour et d'amitié dans un roman d'anticipation qui tient aussi du thriller et de la satire politique. Que demander de plus ? Surtout quand l'ensemble est orchestré avec Maestria par Margaret Atwood. Intelligent, haletant, émouvant. »
Daphné de Saint Sauveur, Madame Figaro

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ZennYX 04/03/2024
    C'est le premier roman de Margaret Atwood que je lis, une autrice reconnue il me semble. Pour faire simple, j'ai aimé l'ensemble du roman, mais certaines choses m'ont un peu déçu. J'ai aimé l'univers dystopique et post-apocalyptique, je me suis beaucoup reconnu dans le personnage de Snowman, et énormément de passages m'ont plu (c'est d'ailleurs le livre sur lequel j'ai noté le plus de citations). L'histoire se déroule dans un monde où l'humain fait énormément de manipulation sur le vivant, les massacres et le porno extrême et dégueulasse sont très facilement accessibles sur Internet aussi. Tout cela sert à poser la question suivante au lecteur : Quand est-ce qu'on va trop loin ? Et on découvre petit à petit pourquoi la société s'est effondré à travers de nombreux aller retour entre le passé et le présent de Snowman. Le texte aborde plein de sujets intéressants et certains passages sont même très dur à lire (faites gaffe si vous êtres très sensible au sujet de la pédophilie). J'ai aussi beaucoup aimé la scène de fin qui, malgré sa simplicité, en dit beaucoup, et l'univers dépeint par Atwood regorge d'idée que je trouve génial (les porcons, l'Extinctathon...). Snowman est attachant et on s'en fait pour lui dans ce monde détruit. Mais il est aussi hanté par deux autres personnages importants. On a Crake, le meilleur ami de Snowman qui est un homme très intelligent et qui est entouré de mystère jusqu'à la fin du roman, et Oryx, le "grand amour" de Snowman (je met des guillemets parce que je trouve cette histoire d'amour très bizarre). Maintenant, je vais dire ce que j'ai moins aimé dans ma lecture. Déjà, à cause de l'absence des guillemets sur de nombreux passages, j'ai souvent confondu les dialogues des personnages au narrateur. C'était pas toujours clair ou agréable à suivre, et j'ai même trouvé des coquilles. Ensuite, la révélation qui explique pourquoi la société s'est effondré était ni étonnante ni décevante pour moi. Ma réaction était plutôt : « Ah ben d'accord. » Peut-être que j'en attendais trop. Mais sinon, le seul vrai problème pour moi c'est Oryx. Je n'ai toujours pas compris en quoi ce personnage est important. J'ai l'impression qu'elle ne sert à rien, encore plus maintenant que je connais la fin. Snowman l'aimait, mais je ne suis pas sûr que c'était réciproque tellement elle agissait bizarrement (elle m'a même énervé sur sa façon de gérer sa relation avec Snowman). Sans en dire plus, elle a vécu une vie horrible, mais quand elle en parle elle dit que c'était pas si mal. Ce qui me mettait extrêmement mal à l'aise, comme Snowman qui l'écoutait d'ailleurs, mais ce dernier est toujours mis en tort par Oryx, comme si Snowman dramatisait quelque chose de pas si grave que ça. Si c'est fait exprès, et je pense que c'est le cas, je dis bravo à Atwood pour m'avoir énervé sur le comportement d'Oryx à ce sujet. Le seul mec saint d'esprit est jugé comme un gars immature dans ce futur horrible. Même Crake dit des trucs que je trouve aberrant (pas tout le temps non plus), mais Snowman n'arrive jamais à avoir l'argumentation nécessaire pour répondre. Cela m'a autant frustré que terrifié. Du coup, je ne supporte pas Oryx, mais je ne sais pas trop si c'est fait exprès par l'autrice. Au final, j'ai fermé le bouquin avec beaucoup de questions et j'y pense encore. Donc je vous conseille quand même grandement ce livre. Je lirai les 2 suites, ça c'est sûr.C'est le premier roman de Margaret Atwood que je lis, une autrice reconnue il me semble. Pour faire simple, j'ai aimé l'ensemble du roman, mais certaines choses m'ont un peu déçu. J'ai aimé l'univers dystopique et post-apocalyptique, je me suis beaucoup reconnu dans le personnage de Snowman, et énormément de passages m'ont plu (c'est d'ailleurs le livre sur lequel j'ai noté le plus de citations). L'histoire se déroule dans un monde où l'humain fait énormément de manipulation sur le vivant, les massacres et le porno extrême et dégueulasse sont très facilement accessibles sur Internet aussi. Tout cela sert à poser la question suivante au lecteur : Quand est-ce qu'on va trop loin ? Et on découvre petit à petit pourquoi la société s'est effondré à travers de nombreux aller retour entre le passé et le présent de Snowman. Le texte aborde plein de sujets intéressants et certains passages sont même très dur à lire (faites gaffe si vous êtres très sensible au sujet de la pédophilie). J'ai aussi beaucoup aimé la scène de fin qui, malgré sa simplicité, en dit beaucoup, et l'univers dépeint par Atwood regorge d'idée que je trouve génial (les porcons, l'Extinctathon...). Snowman est attachant et on s'en fait pour lui dans...
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  • Allantvers 01/02/2024
    Projection glaçante dans un futur où l'humanité, sauf un, s'est autodétruite à force de trop jouer avec ses limites, ce thriller post-apo se lit d'une traite mais sans surprise et sans enthousiasme. Très loin du ressenti sur La servante écarlate avec lequel j'avais découvert Atwood, il m'a fait le même effet que sa suite Les testaments: celui d'un roman efficace et facile, sans réelle ambition, formaté comme un produit grand public. Je ne connais de cette auteure que ces trois romans et à ce stade suis dubitative sur les louanges dont on l'encense : y aurait-il, selon ses oeuvres, d'un côté un écrivain exigeant et de l'autre une romancière à succès?
  • dcs919 03/08/2023
    Très belle découverte, grâce à un prêt, de la plume virtuose de Margaret Atwood : une fois accroché par un récit qui peut sembler au premier abord décousu, vous ne le lâcherez plus ! Les brefs chapitres s’enchaînent de manière rythmée et nous décrivent, par petites touches, remontant par flash-back dans la mémoire de Snowman, le personnage principal, un monde post-apocalyptique, visiblement dévasté par un effondrement de la « civilisation » dont on devine qu’il a été provoqué notamment par le dérèglement climatique et la folie humaine. Snowman, qui s’appelait Jimmy dans le monde d’avant, pense être le dernier être humain. Il est l’anti-héros par excellence, amoureux d’Oryx, fillette qu’il voit pour la première fois sur une plateforme pornographique, avant de la retrouver - et finalement la rencontrer tardivement - devenue femme. Oryx a été recrutée pour aider à l’éducation d’une nouvelle espèce d’humanoïdes, les Enfants de Crake, du nom scientifique mégalomane, créés dans l’un des complexes dans laquelle les élites se sont regroupées, protégées du monde extérieur devenu hostile et de la plèbe. Mais l’effondrement global aura eu raison même de ces complexes de haute technologie, l’humanité a visiblement été décimée et voilà Snowman en train de tenter de survivre en trouvant à se nourrir lui, et les Enfants de Crake dont il se sent responsable, en essayant d’échapper aux nouvelles espèces d’animaux hybrides échappés des laboratoires. Au fil des flash-back, Atwood dépeint le monde d’avant, qui n’est pas sans rappeler à de multiples égards notre monde actuel, de manière particulièrement acerbe au point d’amener le lecteur à se demander si, finalement, il n’est pas préférable que cette « civilisation » là ait été décimée. Un style vif, incisif, beaucoup d’humour, souvent caustique, et une capacité à créer des images qui restent imprimées comme si l’on les avait vu au cinéma, en font une lecture mémorable. Premier tome d’une trilogie, ce ne sera pas mon dernier Atwood. Lu en anglais.Très belle découverte, grâce à un prêt, de la plume virtuose de Margaret Atwood : une fois accroché par un récit qui peut sembler au premier abord décousu, vous ne le lâcherez plus ! Les brefs chapitres s’enchaînent de manière rythmée et nous décrivent, par petites touches, remontant par flash-back dans la mémoire de Snowman, le personnage principal, un monde post-apocalyptique, visiblement dévasté par un effondrement de la « civilisation » dont on devine qu’il a été provoqué notamment par le dérèglement climatique et la folie humaine. Snowman, qui s’appelait Jimmy dans le monde d’avant, pense être le dernier être humain. Il est l’anti-héros par excellence, amoureux d’Oryx, fillette qu’il voit pour la première fois sur une plateforme pornographique, avant de la retrouver - et finalement la rencontrer tardivement - devenue femme. Oryx a été recrutée pour aider à l’éducation d’une nouvelle espèce d’humanoïdes, les Enfants de Crake, du nom scientifique mégalomane, créés dans l’un des complexes dans laquelle les élites se sont regroupées, protégées du monde extérieur devenu hostile et de la plèbe. Mais l’effondrement global aura eu raison même de ces complexes de haute technologie, l’humanité a visiblement été décimée et voilà Snowman en train de tenter de survivre en trouvant à se...
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  • KorinneC 29/05/2023
    Que voici une drôle d'histoire. Margaret Atwood serait aujourd'hui taxée de complotiste si son roman n'était paru en 2005, bien avant le covid. Elle nous raconte l'histoire de Snowman, ou plutôt Jimmy nous raconte son histoire, avant que l'humanité toute entière ne succombe à un virus, et qu'il se retrouve a veiller sur des créatures génétiquement modifiées. J'ai aimé naviguer de l'horrible présent de ce personnage à son passé tout aussi déplorable, dans un monde futur qui ne fait pas rêver. Un roman qui illustre l'avenir tel qu'on n'en a pas envie mais qui pourrait bien être celui qui nous guette. Un bon livre, pas marrant du tout.
  • cmkmd854ys_1674583915238 25/04/2023
    Un peut compliqué de rentrer dans l’histoire, mais une fois la temporalité et le vocabulaire assimilé, il ce laisse vite dévorer. Certains passage sont pas facile à digérer mais ça apporte beaucoup à la sensation sale et à la remise en question sur la société décrite. Je me languis de plonger dans le tome 2
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