Le dernier homme : Le livre de Margaret Atwood
Un monde, le nôtre, dans un futur pas si lointain... Un monde dévasté à la suite d'une catastrophe écologique sans précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes, des manipulations génétiques délirantes et un virus foudroyant prompt à détruire l'ensemble de l'humanité. Esseulé au cœur de cet enfer aseptisé et visionnaire, digne de 1984 et d'Orange mécanique, un homme, Snowman, est confronté à d'étranges créatures génétiquement modifiées, les Crakers, une nouvelle race d' " humains " programmés pour n'être sujets ni à la violence, ni au désir sexuel, ni au fanatisme religieux. Tel un Robinson futuriste, il doit lutter pour sa survie et celle de son espèce. Au risque d'y perdre son âme...
" Une magnifique histoire d'amour et d'amitié dans un roman d'anticipation qui tient aussi du thriller et de la satire politique. (...) Intelligent, haletant, émouvant. "
Daphné de Saint Sauveur, Madame Figaro
De (auteur) : Margaret Atwood
Traduit par : Michèle Albaret-Maatsch
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Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
franceflamboyant
• Il y a 4 semaines
Il y a bien longtemps, celui qui s'appelait encore Jimmy et non Snowman, vivait dans un univers en mutation certes mais où les humains avaient leur place. Ce monde-là s'est volatilisé. Snowman dérive dans un univers postapocalyptique où un virus agressif a décimé le genre humain et où des animaux mutants sont devenus agressifs, notamment les louchiens et les porcons. Le héros oscille entre le présent où il doit survivre comme il le peut, et le passé qui le renvoie à son enfance et à son adolescence entre son père et sa mère, cette dernière ayant pris la fuite. Le passé, ce sont aussi Crake et Oryx. Crake est un jeune homme brillant au passé étrange. Plusieurs membres de sa famille sont morts bizarrement. devenu scientifique, met au point une nouvelle humanité, les Crakers, êtres simples qui semblent dénués de mémoire et, semble-t-il, de sentiments. Oryx, a un lourd passé d'abus sexuels derrière elle. Elle est la compagne de Clarke et le professeur des crakers... Cette dystopie est particulièrement bien étayée et réussie. Le lecteur est tenu en haleine du début à la fin. Snowman devient, à la fin du livre, le protecteur de cette nouvelle humanité fragile, mais pour combien de temps? Il existe, bien sûr, bien des romans d'anticipation qui s'interrogent sur le monde à venir et les méfaits d'une science qui s'est diabolisée. Mais ce roman là est particulièrement suggestif et bien écrit !
FAUVEL
• Il y a 2 mois
Le dernier homme est un genre particulier de dystopie : une dystopie poétique. Ici, le chaos est avant tout construit puisqu'il est constitué d'éléments introduits par les Hommes petit à petit. Le chaos, ou comment des organismes génétiquement modifiés ont, petit à petit, remplacé les hommes et les animaux. Le dernier homme, c'est l'histoire du désenchantement du monde et de ses conséquences. On alterne entre un présent incarné par Snowman, le dernier homme et un passé proche qui retrace comment Jimmy est devenu Snowman. Les limites temporelles sont floues ce qui contribue à faire perdre la notion du temps au lecteur comme Snowman l'a perdu. J'ai été bluffé de la capacité de l'autrice à nous faire ressentir les mêmes émotions que Snowman. Je me suis retrouvé désemparé également devant l'ampleur des événements. Des événements que l'on vit simultanément au héro et dont on ressent pleinement les conséquences. La fin est volontairement très ouverte et m'a convaincu de lire les deux autres tomes de cette trilogie.
Emi46
• Il y a 3 mois
Du Margaret Atwood comme on aime, une dystopie cynique et désespérante à souhait. J'aime sa façon d'explorer les différentes facettes de l'humain, les scénarios possibles sur ce qu'il ferait en cas d'effondrement. Toujours très inventif, elle sait nous maintenir en haleine jusqu'au dénouement final.
Eli97
• Il y a 3 mois
Dans Le Dernier Homme, Margaret Atwood nous plonge dans un univers dystopique où l’humanité se trouve au bord du gouffre. À travers l’histoire de Jimmy, qui deviendra Snowman, l’auteure explore les décombres d’une civilisation déchue, rongée par ses propres dérives. Le roman alterne entre le passé de Jimmy, sa jeunesse insouciante dans un monde qui ne l’était pas, et son présent solitaire, où il erre dans un monde dévasté, figé dans le temps. Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce récit, c’est la profondeur psychologique du personnage principal. Jimmy, enfant, vit dans une société qui semble déjà condamnée, sans en avoir pleinement conscience. Ce n’est qu’en devenant adulte, et au fil du déclin accéléré du monde, qu’il prend conscience de la gravité des événements, notamment des expérimentations génétiques et de l’exploitation aveugle de la technologie. Ce cheminement de la naïveté à la compréhension est traité avec une grande finesse, et Atwood réussit à rendre cet éveil progressif tout à fait crédible. Le monde dans lequel évolue Snowman est à la fois cauchemardesque et fascinant. En tant que dernier homme, il incarne à lui seul la solitude, la perte, et la fin d’une ère. L’isolement auquel il fait face, que ce soit à cause de la pénurie de ressources ou de l’absence d’interactions humaines, accentue encore le caractère oppressant de l’environnement. Pourtant, en filigrane, Atwood nous montre que la société passée, celle que Jimmy a connue, n’était pas non plus idéale. La violence sociale, l’inégalité et la consommation effrénée régnaient déjà alors. L’ironie de cette situation est subtile : ce monde passé, que l’on pourrait idéaliser à cause du contraste avec l’horreur actuelle, était déjà marqué par une profonde injustice. Le roman prend également une tournure intéressante avec la figure de Crake, un ami de Jimmy, dont les idées radicales en matière de génétique et de contrôle de l’humanité révèlent les dangers d’une pensée scientifique déconnectée de l’éthique. Crake, avec sa vision perfectionniste du monde, est un personnage complexe, à la fois attirant et inquiétant. Atwood réussit à incarner dans ce personnage une critique acerbe de la rationalité poussée à l’extrême, sans toutefois tomber dans le manichéisme. L’humour, bien que noir, est aussi une composante importante de Le Dernier Homme. Snowman, dans sa solitude, se crée des mondes imaginaires et des conversations fictives avec des personnages de son passé, ce qui apporte une touche d’ironie dans un récit autrement très sombre. Cette capacité à trouver des éclats de lumière dans un monde en ruines donne au livre une profondeur émotionnelle rare, tout en mettant en avant la résilience humaine face à l’absurde. Le côté féministe de l’œuvre, quant à lui, est plus subtil, mais tout aussi puissant. Atwood met en lumière les inégalités de genre et les atrocités subies par les femmes dans cette société déshumanisée. À travers les personnages féminins, l’auteure critique l’exploitation des femmes dans une société qui les voit avant tout comme des objets de consommation. Mais elle va plus loin en montrant leur résistance, leur complexité et leur pouvoir d’agir, même dans des circonstances extrêmes. Le rythme du récit, bien que parfois lent, est habilement construit. La tension entre passé et futur, la construction progressive de l’intrigue et la manière dont chaque élément du puzzle se met en place au fil des chapitres créent un suspense qui maintient l’intérêt. En avançant, on découvre peu à peu les révélations sur la chute de la civilisation, et l’on comprend finalement que le vrai sujet du roman est une réflexion sur l’humanité, sur ses erreurs et ses dangers. Margaret Atwood réussit avec Le Dernier Homme à offrir une réflexion profonde sur l’humanité, la société et la science. L’œuvre, à la fois terrifiante et fascinante, parvient à nous captiver tout en suscitant une prise de conscience sur les dérives possibles de notre monde. Ce roman est un appel à la réflexion sur notre propre époque, sur ce que nous choisissons de négliger et sur ce que nous risquons de perdre.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
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- EAN
- 9782264043153
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- Collection ou Série
- Littérature étrangère
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 480
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- Dimensions
- 179 x 110 mm
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9,50 € Poche 480 pages