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Le vin de la jeunesse
Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 03/01/2002
Éditeurs :
10/18

Le vin de la jeunesse

Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 03/01/2002

Fils d’émigrés italiens échoués dans le Colorado, Dago Red n’a pas les yeux dans sa poche pour observer le petit monde qui l’entoure. Entre un père macho et colérique et...

Fils d’émigrés italiens échoués dans le Colorado, Dago Red n’a pas les yeux dans sa poche pour observer le petit monde qui l’entoure. Entre un père macho et colérique et une Mamma épuisée, Dago va à l’église, prend des raclées et rêve d’être une star du baseball, en « bon...

Fils d’émigrés italiens échoués dans le Colorado, Dago Red n’a pas les yeux dans sa poche pour observer le petit monde qui l’entoure. Entre un père macho et colérique et une Mamma épuisée, Dago va à l’église, prend des raclées et rêve d’être une star du baseball, en « bon Américain ».
Cocktail d’humour et d’amertume, ce Vin de la jeunesse distille l’ivresse des grands textes.

« Sans eau de rose, sans trémolos, avec une émotion vibrante et sèche, Le Vin de la jeunesse est à coup sûr un grand classique de la littérature sur l’enfance. »
Michèle Gazier, Télérama

Traduit de l'anglais par Brice Matthieusent

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EAN : 9782264034496
Code sériel : 1998
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264034496
Code sériel : 1998
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • le_Bison 25/10/2023
    Il y avait une vieille malle dans la chambre de ma mère. Je n'ai jamais vu une malle aussi vieille. C'était une de ces malles à couvercle rond aussi gros que la bedaine d'un obèse. Ainsi commencent ses souvenirs. Par l'image de sa mère qu'il redécouvre au fond d'une malle, abandonnée dans la poussière d'un grenier... Il revient ainsi sur son enfance, la découverte du vin de messe, le vin de la jeunesse. Avant donc de retrouver son alter-égo sur la route de Los Angeles avec ses rêves de Bunker Hill dans la tête, avant qu'il demande à la poussière de devenir le plus grand écrivain de l'Amérique, ce qu'il fut - un peu, du moins, dans ma bibliothèque -, il évoque ainsi ses premiers méfaits, des bêtises de gamins, perdus dans la neige du Colorado, entre un père brutal, volage et alcoolique, et une mère presque aussi pieuse que la Vierge Marie. D'ailleurs, il en récite quelques uns de ces sutras à la gloire de Marie, pleine de grâce et bénie entre toutes les femmes... A genoux, il se confesse. Toujours avec une pointe de malice qui me fit sourire. Entre les prières, c'est la vie d'un couple italo-américain qui y est décryptée. Sous un ciel de rage et de tristesse, les flocons du Colorado tapissent la demeure familiale d'une blancheur que la mère voudrait voir immaculée alors que ces mêmes flocons, impitoyables dans ces plaines des États-Unis, colorent la vie de ca coin-là plutôt d'un gris sale. C'était un autre temps où un grand auteur n'était pas encore grand, où un gamin vivait d'insouciance et de petits péchés pour combler l'ambiance pesant au cœur d'une tempête. John Fante est né dans le Colorado et ses histoires californiennes se nourrissent de son passé, vécu là-bas, entre rêves et frustrations, entre espoirs et humiliations. John Fante est né avec Bandini dans ma bibliothèque et c'est toujours avec un grand sourire que je replonge dans sa vie, même son enfance, à boire le vin de la jeunesse.Il y avait une vieille malle dans la chambre de ma mère. Je n'ai jamais vu une malle aussi vieille. C'était une de ces malles à couvercle rond aussi gros que la bedaine d'un obèse. Ainsi commencent ses souvenirs. Par l'image de sa mère qu'il redécouvre au fond d'une malle, abandonnée dans la poussière d'un grenier... Il revient ainsi sur son enfance, la découverte du vin de messe, le vin de la jeunesse. Avant donc de retrouver son alter-égo sur la route de Los Angeles avec ses rêves de Bunker Hill dans la tête, avant qu'il demande à la poussière de devenir le plus grand écrivain de l'Amérique, ce qu'il fut - un peu, du moins, dans ma bibliothèque -, il évoque ainsi ses premiers méfaits, des bêtises de gamins, perdus dans la neige du Colorado, entre un père brutal, volage et alcoolique, et une mère presque aussi pieuse que la Vierge Marie. D'ailleurs, il en récite quelques uns de ces sutras à la gloire de Marie, pleine de grâce et bénie entre toutes les femmes... A genoux, il se confesse. Toujours avec une pointe de malice qui me fit sourire. Entre les prières, c'est la vie d'un couple...
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  • Laveze 25/09/2022
    LE VIN DE LA JEUNESSE de JOHN FANTE Colorado dans les années 30, des nouvelles largement autobiographiques, Fante jeune adolescent a des rêves et des espoirs. La famille est pauvre, la mère fervente catholique, le père maçon fort buveur et infidèle. Le jeune garçon dans cet environnement trace son chemin entre Dieu ( savoureux échanges sur le péché et la confession) les coups du père et les mensonges. Peu d’écrivains savent rendre aussi bien ces moments d’enfance! Magique !!
  • CatF 19/09/2022
    Je ne m’attendais pas à lire des nouvelles, mais plutôt une histoire basée sur son enfance. J’ai adoré chaque partie. On y découvre l’amour, les espoirs, les conflits, la religion, la honte… Mais tout cela vu par une famille italienne, avec toute l’exagération d’une mama pour sa progéniture. Et ce père, si autoritaire et si macho. Je ne me lasse pas de découvrir les écrits de John Fante. Il est devenu un de mes auteurs incontournables. Bonne lecture !
  • celestineh 25/11/2020
    Ce Vin de la jeunesse est un recueil de nouvelles. La première partie intitulée Dago Red m’a fait furieusement penser à Bandini : des bêtises à foison et des tonnes de je vous salue Marie pour les faire passer, des confessions, des corrections, des pêchés mortels, des scènes de ménage homériques etc… On rit beaucoup et l’humour est toujours présent même si les histoires racontées sont parfois un peu tragiques. Même univers que dans Bandini ou l’Orgie : le jeune narrateur vit dans le Colorado au sein d’une famille nombreuse d’origine italienne. La mère est très pieuse tandis que le père est volage, joueur, colérique. La religion catholique est très présente dans cette éducation. La seconde partie plus courte mais aussi plus disparate m’a moins convaincue. C’est toujours un plaisir de retrouver le style enjoué et virevoltant de Fante. Et qui d’autre mieux que lui sait parler de l’enfance et de l’adolescence ! Je me suis régalée dans la première partie du livre.
  • Duluoz 22/05/2019
    Le vin de la jeunesse de Fante, quel bonne cuvée, c'est du Bukowski sans le mal de tête qui vient après !
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  • News
    10/18

    Derrière "Mon chien Stupide", le film : John Fante, l'idole

    Alors que sort le 30 octobre sur grand écran l'adaptation par Yvan Attal du roman-culte de John Fante Mon chien Stupide, retour sur la situation particulière de ce bijou d'humour désabusé dans la carrière chahutée de l'un des précurseurs supposés de la Beat Generation – idole de Charles Bukowski.

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