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Mon chien Stupide
Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 03/01/2002
Éditeurs :
10/18

Mon chien Stupide

Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 03/01/2002
Un énorme chien à tête d’ours, obsédé et très mal élevé, débarque un soir dans la vie d’Henry J. Molise, auteur quinquagénaire raté et désabusé qui n’a qu’une envie :... Un énorme chien à tête d’ours, obsédé et très mal élevé, débarque un soir dans la vie d’Henry J. Molise, auteur quinquagénaire raté et désabusé qui n’a qu’une envie : tout plaquer et s’envoler loin de sa famille qui le rend fou. Malgré l’affection d’Henry pour la bête, sa femme... Un énorme chien à tête d’ours, obsédé et très mal élevé, débarque un soir dans la vie d’Henry J. Molise, auteur quinquagénaire raté et désabusé qui n’a qu’une envie : tout plaquer et s’envoler loin de sa famille qui le rend fou. Malgré l’affection d’Henry pour la bête, sa femme Harriet et ses quatre enfants restent méfiants à l'égard de ce canidé indomptable. Dans la coquette banlieue californienne de Point Dume, au bord du Pacifique, ce monstre attachant s’apprête à semer un innommable chaos.  Un joyau d’humour loufoque et de provocation ravageuse.

« C'est à la fois drôle, ironique, tragique, bouleversant et merveilleusement écrit. À lire de toute urgence. »
Pierre Roudil, Le Figaro Magazine

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent
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EAN : 9782264034502
Code sériel : 2023
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264034502
Code sériel : 2023
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Katsika 09/03/2024
    John Fante est l’auteur de romans, nouvelles et scénarios, né à Denver dans le Colorado en 1909 et mort en 1983 en Californie. Mon chien stupide a été édité à titre posthume. Comme pour tous ses autres romans, pour ce Chien Stupide, il semble que John Fante se soit beaucoup inspiré, de sa propre vie. Son avatar ici, le scénariste Molise et sa famille, une épouse dévouée, mais souvent en colère et quatre rejetons, plus ou moins jeunes adultes voient leur vie bouleversée par l’inexplicable présence dans leur jardin d’un Akita (gros chien pas nécessairement sympathique), que sa femme prend d’abord, avec un sang-froid bien suggéré … pour un ours. J’ai rarement autant ri en ouvrant un roman : il nous transporte san prévenir dans un univers digne de celui des Marx Brothers. Mais… derrière les situations cocasses et les réactions imprévisibles qu’elles entraînent, s’imposent peu à peu le point de vue et la langue du narrateur : lucide et désabusé, il utilise l’humour comme arme de son auto-dérision. Parce que, si le fameux chien, prénommé Stupide et qui bien sûr ne l’est pas, bouleverse le quotidien de la famille, très vite c’est le dysfonctionnement de celle-ci et de celui de chacun de ses membres que le récit évoque dans une langue familière qui s’inscrit délibérément dans la voie ouverte par Céline. La fin du roman ramène le lecteur dans un épisode irrésistible où le cocasse délirant ne masque pas vraiment les fragilités du narrateur. C’est drôle, facile à lire et insidieusement pessimiste. John Fante est l’auteur de romans, nouvelles et scénarios, né à Denver dans le Colorado en 1909 et mort en 1983 en Californie. Mon chien stupide a été édité à titre posthume. Comme pour tous ses autres romans, pour ce Chien Stupide, il semble que John Fante se soit beaucoup inspiré, de sa propre vie. Son avatar ici, le scénariste Molise et sa famille, une épouse dévouée, mais souvent en colère et quatre rejetons, plus ou moins jeunes adultes voient leur vie bouleversée par l’inexplicable présence dans leur jardin d’un Akita (gros chien pas nécessairement sympathique), que sa femme prend d’abord, avec un sang-froid bien suggéré … pour un ours. J’ai rarement autant ri en ouvrant un roman : il nous transporte san prévenir dans un univers digne de celui des Marx Brothers. Mais… derrière les situations cocasses et les réactions imprévisibles qu’elles entraînent, s’imposent peu à peu le point de vue et la langue du narrateur : lucide et désabusé, il utilise l’humour comme arme de son auto-dérision. Parce que, si le fameux chien, prénommé Stupide et qui bien sûr ne l’est pas, bouleverse le quotidien de la famille, très vite c’est le dysfonctionnement de celle-ci et de celui...
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  • HORUSFONCK 23/12/2023
    Voilà déjà quarante années que John Fante est parti. L'occasion pour Horus Fonck d'enfin commenter une de ces lectures réjouissante d'un immense auteur. Son Chien Stupide est un bijoux d'humour et d'observation d'une vie de famille qui va son train californien. Stupide arrive, et se révèle un obsédé sexuel de première, avec des préférences affectives curieuses et inattendues. Stupide pourra-t-il remplacer les enfants qui s'en vont et combler un vide qui s'installe? Fante nous le dira dans une conclusion surprenante et émouvante. Pas étonnant que Charles Bukowski considérait John Fante comme son maître et inspirateur!
  • Ourano 08/12/2023
    Ce livre m'avait été conseillé, et il ne correspond pas à ce que je m'imaginais! L'histoire ne tourne pas autour du chien, mais d'une famille qui part en vrille. C'est enlevé, sans longueur, ma première lecture de cet auteur, je suis ravi de cette découverte. Je vais ajouter d'autres titres de l'auteur dans ma liste
  • allard95 06/12/2023
    Stupide, c'est le nom du chien que Henry, américain fauché originaire d'Italie, a trouvé, un soir, dans son jardin. Lui et sa femme ne veulent surtout pas le garder. Ils le garderont. Et nous verrons vivre cette famille un peu déjantée, dont les trois enfants, jeunes adultes, contrarient, chacun à sa façon, les rêves parentaux. Henry écrit plus ou moins de scénarios de films. Et peut-être aussi, plus ou moins, des romans à l'eau de rose. Plus sûrement, il pointe au chômage. Ses relations avec les autres, et notamment avec sa femme, ne sont que des scènes de tension, puis de réconciliation. Tout cela tangue fortement. Le chien - aux moeurs étranges - en plus des querelles familiales, provoquera des difficultés avec un peu tout le monde: les voisins, les passants,... Et la vie d'Henry deviendra une impasse. Court roman typiquement américain, assez spirituel, Mon chien Stupide est une curiosité qu'il faut connaître. Tout n'y est pas que finesse, à beaucoup près, mais bon, c'est une Amérique décadente que nous retrouvons là: sujet tant de fois traité dans ce type de roman, ou le cynisme s'ajoute à l'absurde, à la fuite en avant, à l'échec. Echecs professionnel, familial, économique. Si l'on ne s'offusque pas de certains détails scabreux (étaient-ils bien utiles?), on passera quand même un bon moment. Stupide, c'est le nom du chien que Henry, américain fauché originaire d'Italie, a trouvé, un soir, dans son jardin. Lui et sa femme ne veulent surtout pas le garder. Ils le garderont. Et nous verrons vivre cette famille un peu déjantée, dont les trois enfants, jeunes adultes, contrarient, chacun à sa façon, les rêves parentaux. Henry écrit plus ou moins de scénarios de films. Et peut-être aussi, plus ou moins, des romans à l'eau de rose. Plus sûrement, il pointe au chômage. Ses relations avec les autres, et notamment avec sa femme, ne sont que des scènes de tension, puis de réconciliation. Tout cela tangue fortement. Le chien - aux moeurs étranges - en plus des querelles familiales, provoquera des difficultés avec un peu tout le monde: les voisins, les passants,... Et la vie d'Henry deviendra une impasse. Court roman typiquement américain, assez spirituel, Mon chien Stupide est une curiosité qu'il faut connaître. Tout n'y est pas que finesse, à beaucoup près, mais bon, c'est une Amérique décadente que nous retrouvons là: sujet tant de fois traité dans ce type de roman, ou le cynisme s'ajoute à l'absurde, à la fuite en avant, à l'échec. Echecs professionnel, familial, économique. Si l'on ne s'offusque pas de certains...
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  • valouboubou 26/10/2023
    John Fante est né à Denver en 1909, fils d'immigré italien, il est devenu auteur puis scénariste pour la télé et le cinéma. Cet auteur a fait surtout des biographies romancées. Il bouscule, il frappe et il met en exergue les valeurs "immorales" américaines. Cet homme a été très riche, a connu la célébrité et à eu une famille aimante. Cependant, il était loin d'être parfait, pas du tout paternel et se trouvait un auteur médiocre, il décide de vivre dans la pauvreté et meurt en 1983. Dans Mon chien stupide, on retrouve toutes les phases de l'auteur, son cynisme, cette satyre sociale des années 70...Ce chien que personne ne veut, va bouleverser la vie d'une famille dans cette Amérique qui sort à peine de la guerre du Vietnam et va chambouler toutes les certitudes de ce père dépassé. C'est un petit bijou ! C'est drôle, cynique, dérangeant mais ça eclaire aussi sur ce qui compte dans nos vies.
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  • News
    10/18

    Derrière "Mon chien Stupide", le film : John Fante, l'idole

    Alors que sort le 30 octobre sur grand écran l'adaptation par Yvan Attal du roman-culte de John Fante Mon chien Stupide, retour sur la situation particulière de ce bijou d'humour désabusé dans la carrière chahutée de l'un des précurseurs supposés de la Beat Generation – idole de Charles Bukowski.

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