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Pulp
Gérard Guégan (traduit par)
Date de parution : 08/10/2020
Éditeurs :
10/18

Pulp

Gérard Guégan (traduit par)
Date de parution : 08/10/2020
L’ultime pied de nez à la vie de Charles Bukowski.
Nick Belane, détective privé de son métier et alcoolique de carrière, a des problèmes. Tourmenté par une libido envahissante, un ego démesuré et des problèmes chroniques d’argent, il est vexé... Nick Belane, détective privé de son métier et alcoolique de carrière, a des problèmes. Tourmenté par une libido envahissante, un ego démesuré et des problèmes chroniques d’argent, il est vexé de ne se voir confier que des boulots absurdes par des cinglés. Chargé par un type de le débarrasser de... Nick Belane, détective privé de son métier et alcoolique de carrière, a des problèmes. Tourmenté par une libido envahissante, un ego démesuré et des problèmes chroniques d’argent, il est vexé de ne se voir confier que des boulots absurdes par des cinglés. Chargé par un type de le débarrasser de sa maîtresse, qui se trouverait être un monstre de l’espace, il doit en parallèle rechercher Louis-Ferdinand Céline, qui serait contre toute attente encore en vie et en train de rôder dans les librairies de LA, pour une pulpeuse créature qui prétend n’être rien d’autre que la Mort elle-même…

Pour son tout dernier livre, paru quelques jours avant sa mort, en 1994, Bukowski rend un hommage déjanté et hilarant au roman noir.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Gérard GUEGAN
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EAN : 9782264076557
Code sériel : 5597
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264076557
Code sériel : 5597
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Madame_lit 15/09/2023
    Nick Belane, détective privé à Los Angeles, 55 ans, est un alcoolique, crédule, égocentrique et fauché. Sa clientèle s’avère aussi paumée que lui. Tout d’abord, La Grande Faucheuse l’embauche pour retrouver Ferdinand-Céline, l’écrivain français décédé en 1961. Puis, le lendemain, John Barton, lui demande de lui apporter le Moineau Écarlate. Aussi, John Bass croit que sa femme Cindy est infidèle alors, il embauche Belane pour lui dévoiler des preuves des écarts de sa douce. Toutes les enquêtes farfelues se croisent et dans ces dernières, il y a des extraterrestres, des bandits, des cadavres, des bouteilles d’alcool, des fusils, etc. Belane réussira-t-il à répondre aux étranges demandes de sa clientèle? Mes impressions Je suis passée par différentes émotions durant ma lecture. Tout d’abord, j’ai beaucoup ri. Il y a des scènes délicieuses dans ce livre. Je repense à celle où Belane se retrouve dans un salon mortuaire chez un client qui y travaille. Le client est convaincu qu’il est poursuivi par une certaine Jeannie Nitro, une splendide extraterrestre venue de la planète Zarros avec ses acolytes pour coloniser la Terre. Le détective tente de lui faire comprendre que l’extraterrestre dont il est la victime se trouve dans les cadavres. Pour lui prouver, il se met à ouvrir les tombes et à observer les corps morts. Son client le trouve cinglé. Et avec raison! Voici l’explication de Belane : «Les monstres de l’espace se glissent à l’intérieur des cadavres, et, quand vient l’heure de leur enterrement, ils émigrent vers d’autres cadavres.» (p. 102-103) Le roman est parsemé de chapitres hilarants, décapants. Cependant, l’humour possède une contrepartie : le tragique. Ainsi, dans ce livre, l’auteur aborde sa perception de la vie qui est plutôt noire par rapport au climat (présence du smog), au sort réservé aux animaux, aux sans-abris. Il traite surtout la mort qui attend tout un chacun. «Je n’avais pas le moral, et la marche n’arrangea pas les choses. Chienne de philosophie ! L’homme est né pour mourir. Impossible de nier l’évidence. On se rattache à tout ce qui passe et on attend. On attend le dernier métro. On attend une paire de gros nibards dans une chambre d’hôtel, une nuit d’août à Las Vegas. On attend que les poules aient des dents. On attend que le soleil baise la lune. Et en attendant on se raccroche à n’importe quoi.». (p. 17-18) Cette mort se retrouve également dans le nom d’un personnage (La Grande Faucheuse/Lady Death). Aussi, le thème de l’insignifiance de la vie marque le récit et les personnages l’illustrent bien. Cette insignifiance apparaît dans le thème de l’attente… L’être humain attend tout le temps (dans le trafic, dans une file, etc.) Mais ce qu’il attend le plus? La Mort. Mais comment peut-on attendre la mort? Je dois tout même avouer que je suis sortie de ma zone de confort en lisant du Bukowski et je dois également admettre que j’ai aimé cette histoire. À la fois drôle et triste, j’ai passé un excellent moment de lecture. Un but de la lecture est de divertir son lecteur. Alors, avec ce livre, je peux vous affirmer que vous allez l’être. https://madamelit.ca/2023/09/15/madame-lit-pulp-de-charles-bukowski/Nick Belane, détective privé à Los Angeles, 55 ans, est un alcoolique, crédule, égocentrique et fauché. Sa clientèle s’avère aussi paumée que lui. Tout d’abord, La Grande Faucheuse l’embauche pour retrouver Ferdinand-Céline, l’écrivain français décédé en 1961. Puis, le lendemain, John Barton, lui demande de lui apporter le Moineau Écarlate. Aussi, John Bass croit que sa femme Cindy est infidèle alors, il embauche Belane pour lui dévoiler des preuves des écarts de sa douce. Toutes les enquêtes farfelues se croisent et dans ces dernières, il y a des extraterrestres, des bandits, des cadavres, des bouteilles d’alcool, des fusils, etc. Belane réussira-t-il à répondre aux étranges demandes de sa clientèle? Mes impressions Je suis passée par différentes émotions durant ma lecture. Tout d’abord, j’ai beaucoup ri. Il y a des scènes délicieuses dans ce livre. Je repense à celle où Belane se retrouve dans un salon mortuaire chez un client qui y travaille. Le client est convaincu qu’il est poursuivi par une certaine Jeannie Nitro, une splendide extraterrestre venue de la planète Zarros avec ses acolytes pour coloniser la Terre. Le détective tente de lui faire comprendre que l’extraterrestre dont il est la victime se trouve dans les cadavres. Pour lui prouver,...
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  • francoiscolin 30/06/2023
    « J'avais une visa Gold. J'étais vivant. Encore que ... Je commençais même à me faire à l'idée que je m'appelais bien Nick Belane. » Pour son dernier roman, le vieux Hank, d'un vigoureux coup de manivelle, met en branle le déconophone qui fonctionnera à plein tubes pendant les moins de 200 pages de cette parodie de roman noir des années 30. Nick Belane, le meilleur privé de L.A. est missionné par deux pulpeuses clientes, la grande faucheuse et une monstresse de l'espace. Tout en enquêtant sur une épouse infidèle, il devra, en dehors de sa routine habituelle qui consiste à écumer les bars, éponger de la vodka et s'embrouiller avec son bookmaker, retrouver l'écrivain Céline, collaborer au plan d'invasion de la planète Zaros et accessoirement retrouver le moineau écarlate, sans bien savoir ce que c'est. Je ne classerais pas cette pochade à caractère métaphysique au même niveau que Women et Factotum. La lecture de cet opus aux dialogues parfois absurdes est amusante. Les missions trépidantes et loufoques du dernier alter-ego de Bukowski sont teintées de mélancolie mais on sent que la force habituelle de ses textes n'y est plus.
  • La_biblio_de_lo 16/02/2022
    Je ne sais pas si vous connaissez les écrits de Charles Bukowski, c’est quelque chose de très singulier, il a un style très à lui. Quand on entre dans un de ses romans on oublie qu’il faut prendre des gants avec les gens. Tout est très cash et très trash aussi. Ce que j’aime dans ses romans ce n’est pas le contenu c’est la façon qu’il a de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Alors évidement rien n’est politiquement correct et tout est à remettre dans son temps mais si vous aimez les choses un peu borderlines, je pense que ça devrait vous plaire. #x1f60f;
  • wooter 19/07/2021
    Sacré chantier ! Attiré Par Buko depuis un petit bout de temps, j’ai attendu d’avoir quelques verres dans le gosier et que quelqu’un pisse dans la piscine avant de me jeter à l’eau, histoire d’être ambiancé. C’est indubitablement la couverture de l’édition 10/18 avec ses canettes dessinées en style ignorant qui auront déclenché l’envie de me lancer dans l’aventure, si seulement je savais dans quoi j'allais foutre les pattes.. Passé l’excitation des premières lignes, je me suis demandé si ce cirque constant, cette écriture mordante trempée dans la vodka bon marché n’allait pas s’essouffler sur la longueur, fort heureusement ce n’est pas le cas, faut dire que Buko' et son héros s’envoient une quantité suffisante carburant dans le cornet pour refaire le monde à leur façon. L’ébriété et la déchéance semblent etre les deux fils rouges conducteurs de ce récit hallucinant, ca part à droite, à gauche, ca vacille et ca trébuche puis regimbe, ca sent bon la vinasse et le langage fleuri. Ca dérape constamment tout en allant à cent à l’heure, mais bordel y’a quelqu’un aux commandes ? Ce génie du mal qu’est Bukowski nous sert un privé désabusé qui trinque avec la mort, un bon vieux crabe au bout du rouleau avec un cigare du mois dernier au bec. Il manie son thriller foutraque avec une audace pernicieuse, il a toujours une pince sur le volant et l’autre sur la bouteille, et malgré le strabisme carabiné du au regard partagé entre les formes aguicheuses des beautés fatales, et la paye du mois claqué au tiercé sur le pire canasson du coin, ca tient le parquet! J’y ai retrouvé des relents d’alcool d’un roman de Ken Bruen associées au privé rêveur de Richard Brautigan, saupoudré de l’excentricité goguenarde d’Hunter S. Thompson. Toute la subtilité réside dans l’apparence trompeuse de foutoir hilarant, long fou rire éméché, un véritable hard-boiled plus très conscient qui frise la cirrhose et le génie. Foncez, pauvres fous, (mais n'oubliez pas l'Efferalgan)! Sacré chantier ! Attiré Par Buko depuis un petit bout de temps, j’ai attendu d’avoir quelques verres dans le gosier et que quelqu’un pisse dans la piscine avant de me jeter à l’eau, histoire d’être ambiancé. C’est indubitablement la couverture de l’édition 10/18 avec ses canettes dessinées en style ignorant qui auront déclenché l’envie de me lancer dans l’aventure, si seulement je savais dans quoi j'allais foutre les pattes.. Passé l’excitation des premières lignes, je me suis demandé si ce cirque constant, cette écriture mordante trempée dans la vodka bon marché n’allait pas s’essouffler sur la longueur, fort heureusement ce n’est pas le cas, faut dire que Buko' et son héros s’envoient une quantité suffisante carburant dans le cornet pour refaire le monde à leur façon. L’ébriété et la déchéance semblent etre les deux fils rouges conducteurs de ce récit hallucinant, ca part à droite, à gauche, ca vacille et ca trébuche puis regimbe, ca sent bon la vinasse et le langage fleuri. Ca dérape constamment tout en allant à cent à l’heure, mais bordel y’a quelqu’un aux commandes ? Ce génie du mal qu’est Bukowski nous sert un privé désabusé qui trinque avec la mort, un bon vieux crabe au bout du rouleau...
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  • HORUSFONCK 19/06/2021
    Cher Hank, Votre dernière escale dans le roman m'a été un rare plaisir... Une de ces jouissance particulière que l'on ne trouve que dans ces romans noirs confectionnés à l'ancienne! Vous arrivez quasiment au niveau de mon mètre étalon qui se trouve être Un privé à Babylone de Richard Brautigan! C'est vous dire. Vous sublimez l'archétype du privé américain, sauce côte ouest, en l'épiçant de filles toujours plus sublimes et inatteignables et de beuveries incessantes. Votre galerie de personnages grotesques, improbables, cruels et pitoyables est proprement phénoménale... Et le Louis-Ferdinand Céline pas mort comme tout le monde mais convoité par la grande faucheuse, n'est pas la moindre de ces figures! Belane, votre héros fripé fait de son mieux pour résoudre plusieurs enquêtes en même temps... Parviendra-t-il à trouver les solutions?... En tout cas, l'apothéose finale de Pulp est l'une des plus belle qu'il m'ait été donné de lire. C'est...somptueux. Gérard Guégan, qui a traduit Pulp, s'est fendu d'une fort intéressante postface dans laquelle il raconte votre trip européen et donne un aperçu de votre personnalité difficilement fréquentable... indissociable de votre génie particulier. Par chance, Hank, il me reste la majeure partie de votre oeuvre à parcourir. La fête n'est donc pas terminée pour le lecteur que je suis et qui vous découvrit avec Les contes de la folie ordinaire. Hi, Hank et bien à vous, HorusfonckCher Hank, Votre dernière escale dans le roman m'a été un rare plaisir... Une de ces jouissance particulière que l'on ne trouve que dans ces romans noirs confectionnés à l'ancienne! Vous arrivez quasiment au niveau de mon mètre étalon qui se trouve être Un privé à Babylone de Richard Brautigan! C'est vous dire. Vous sublimez l'archétype du privé américain, sauce côte ouest, en l'épiçant de filles toujours plus sublimes et inatteignables et de beuveries incessantes. Votre galerie de personnages grotesques, improbables, cruels et pitoyables est proprement phénoménale... Et le Louis-Ferdinand Céline pas mort comme tout le monde mais convoité par la grande faucheuse, n'est pas la moindre de ces figures! Belane, votre héros fripé fait de son mieux pour résoudre plusieurs enquêtes en même temps... Parviendra-t-il à trouver les solutions?... En tout cas, l'apothéose finale de Pulp est l'une des plus belle qu'il m'ait été donné de lire. C'est...somptueux. Gérard Guégan, qui a traduit Pulp, s'est fendu d'une fort intéressante postface dans laquelle il raconte votre trip européen et donne un aperçu de votre personnalité difficilement fréquentable... indissociable de votre génie particulier. Par chance, Hank, il me reste la majeure partie de votre oeuvre à parcourir. La fête n'est donc pas terminée pour le lecteur que je...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…