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Sociologie du monde associatif
Collection : Repères
Date de parution : 23/05/2019
Éditeurs :
La Découverte

Sociologie du monde associatif

Collection : Repères
Date de parution : 23/05/2019
Cet ouvrage offre une introduction aux principaux travaux de sociologie des associations et permet de saisir un univers qui reste profondément protéiforme. Qu’est-ce qui rassemble de petites associations de bénévoles et des mastodontes qui pèsent plusieurs millions d’euros et emploient des milliers de salariés ?
Depuis Alexis de Tocqueville, les sciences sociales étudient les associations comme des « écoles de la démocratie », lieux d’engagement et de participation à la vie civique. Depuis une vingtaine... Depuis Alexis de Tocqueville, les sciences sociales étudient les associations comme des « écoles de la démocratie », lieux d’engagement et de participation à la vie civique. Depuis une vingtaine d’années, les chercheurs sont venus enrichir ces réflexions en abordant le monde associatif comme un acteur économique spécifique et comme... Depuis Alexis de Tocqueville, les sciences sociales étudient les associations comme des « écoles de la démocratie », lieux d’engagement et de participation à la vie civique. Depuis une vingtaine d’années, les chercheurs sont venus enrichir ces réflexions en abordant le monde associatif comme un acteur économique spécifique et comme un véritable monde du travail.
Cet ouvrage présente les principaux travaux de sociologie des associations et permet de saisir un univers profondément protéiforme. Quelle comparaison possible entre de petites associations de bénévoles et des mastodontes qui pèsent plusieurs millions d’euros et emploient des milliers de salariés ? Qu’ont en commun les associations de défense de l’environnement et celles du secteur sanitaire et social ?
Pour répondre à ces questions, ce livre explore l’histoire des associations, puis offre un panorama du monde associatif français. Il propose ensuite une synthèse des principaux travaux traitant du bénévolat, de la mutation des relations entre les structures « loi 1901 » et les pouvoirs publics. Il analyse enfin la particularité du travail associatif.
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EAN : 9782707199188
Code sériel : 722
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 120 x 190 mm
EAN : 9782707199188
Code sériel : 722
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 120 x 190 mm

Ils en parlent

Lieux d’engagement et de participation à la vie civique, les associations sont en pleine mutation. Pour s’adapter à leur environnement économique, elles sont contraintes de se professionnaliser, au risque de perdre leur projet initial. Dans « Sociologie du monde associatif », Simon Cottin-Marx analyse cette nouvelle donne.
Brigitte Bègue / Actualités Sociales Hebdomadaires
L’univers des associations est profondément protéiforme. Quoi de commun, en effet, entre de petites associations de bénévoles et des mastodontes qui emploient des milliers de salariés ? L’engagement et la participation à la vie civique peut-être ? Des écoles de démocratie ? L’auteur, sociologue et chercheur associé au laboratoire techniques, territoires et sociétés (Latts) rappelle utilement que « le monde associatif représente aujourd 'hui, en ternies d’effectifs, l’équivalent de la fonction publique territoriale et il ne viendrait à l ’esprit de personne de qualifier cette dernière institution d ’économie du don », comme on l'a souvent fait. C’est la raison pour laquelle, depuis une vingtaine d ’années, les chercheurs ont abordé le monde associatif comme un acteur économique spécifique et comme un véritable monde du travail. Simon Cottin-Marx , dans cet ouvrage, après avoir retracé l’histoire des associations et décrit le panorama actuel du monde associatif français, propose une synthèse des principaux travaux de sociologie traitant de ce domaine et analyse la particularité de ce travail associatif.
La Lettre de l'économie sociale

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • julspirit 27/03/2022
    Comme tout bon citoyen qui se respecte, je donne parfois du temps ou de l’argent aux associations qui me sont chères – sans oublier ensuite de déduire 66 % du montant des dons de mes impôts. Je ne suis pas le seul : en France, une personne sur deux est adhérente d’une association, et une sur trois fait du bénévolat (deux fois plus qu’il y a vingt ans !). En revanche, je ne m’étais jamais penché sur la face immergée de l’iceberg : le monde associatif est aussi un monde du travail, dans lequel près de 2 millions de personnes sont salariées. Ce monde a son marché, ses emplois, sa hiérarchie, ses rapports sociaux et même, de plus en plus, un penchant pour l’optimisation de son activité autour de l’idée d’« efficacité ». C’est que le monde associatif, loin d’être un univers enchanté dans lequel tout le monde donne de soi au bénéfice du bien commun, est aussi un lieu où s’expriment conflits et rapports de force, parfois entre les salarié·es et les bénévoles – pourquoi payer correctement un·e employé·e alors qu’un·e bénévole fait l’affaire aussi bien et à moindre coût –, et parfois entre les associations elles-mêmes, qui luttent pour la conquête des fonds publics et la pérennisation de leur activité. Ce petit ouvrage, très bien fait comme souvent dans la collection « Repères », nous incite alors à tirer les conséquences de ce désenchantement et à le remettre en perspective sur les plans historique et politique. Face à la difficulté d’obtenir des subventions, les associations employeuses se tournent vers leurs usagers pour se financer, ce qui les incitent à privilégier les missions les plus rentables et les publics les plus solvables. Face à la complexification de l’environnement technique et juridique du monde associatif, les associations s’organisent pour « recruter » et retenir les meilleur·es bénévoles. Jusqu’à aboutir au constat de ce paradoxe, mis au jour par l’analyse sociologique : « Une nouvelle génération de travailleurs associatifs se bouscule dans les réseaux associatifs et sur les sites spécialisés de recrutement pour travailler dans un secteur qui met en avant un « modèle alternatif de travail », un travail qui « a du sens », « engagé », « porteur de valeurs ». Pourtant, loin de l’idéal, les conditions de travail y sont plus dégradées qu’ailleurs, et le monde associatif est devenu le terreau d’une nouvelle précarité. […] Dans ce marché du travail, c’est le salariat « atypique » [CDD, contrats aidés, services civiques...] qui est typique. » (p. 94) Comme tout bon citoyen qui se respecte, je donne parfois du temps ou de l’argent aux associations qui me sont chères – sans oublier ensuite de déduire 66 % du montant des dons de mes impôts. Je ne suis pas le seul : en France, une personne sur deux est adhérente d’une association, et une sur trois fait du bénévolat (deux fois plus qu’il y a vingt ans !). En revanche, je ne m’étais jamais penché sur la face immergée de l’iceberg : le monde associatif est aussi un monde du travail, dans lequel près de 2 millions de personnes sont salariées. Ce monde a son marché, ses emplois, sa hiérarchie, ses rapports sociaux et même, de plus en plus, un penchant pour l’optimisation de son activité autour de l’idée d’« efficacité ». C’est que le monde associatif, loin d’être un univers enchanté dans lequel tout le monde donne de soi au bénéfice du bien commun, est aussi un lieu où s’expriment conflits et rapports de force, parfois entre les salarié·es et les bénévoles – pourquoi payer correctement un·e employé·e alors qu’un·e bénévole fait l’affaire aussi bien et à moindre coût –, et parfois entre les associations elles-mêmes, qui luttent pour la...
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